Nos produits en cas de diabète gestationnel

Le diabète gestationnel se développe généralement à la fin du deuxième trimestre et disparaît, en général, peu de temps après l’accouchement. Durant la grossesse, le corps subit de nombreux changements métaboliques, ce qui peut affecter la glycémie, notamment au second et troisième trimestre de grossesse. 

 

Au cours d'une grossesse normale, une résistance progressive à l'insuline se développe à partir du milieu de la grossesse et progresse au cours du troisième trimestre. Le développement du diabète gestationnel se produit lorsque le pancréas de la femme ne sécrète pas suffisamment d'insuline pour compenser le stress métabolique lié à la résistance à l’insuline. 

Les principaux facteurs de risque associés au développement du diabète gestationnel sont l'obésité, l'âge maternel avancé, les antécédents de diabète gestationnel, les antécédents familiaux de diabète, le syndrome des ovaires polykystiques et l’hyperglycémie persistante. L'augmentation du dépôt adipeux maternel (masse grasse), la diminution de l'exercice physique et l'augmentation de l'apport calorique contribuent à cet état.

En général, le diabète gestationnel disparaît peu de temps après l’accouchement. Toutefois, il arrive qu’il perdure en post-partum. Il est important d’être bien suivie par un professionnel de santé afin de surveiller l’évolution de ce diabète après l’accouchement. L’allaitement pourrait être un facteur qui contribue à limiter le risque de développer un diabète de type 2. 

Suivre une alimentation avec un index glycémique bas réduit les chances d’avoir besoin d’insuline de 50%. L’objectif est de maintenir une glycémie normale pour agir sur le diabète gestationnel. La nutrition est la clé de voûte du traitement du diabète gestationnel. 

Il faut privilégier les glucides à index glycémique bas, comme certains fruits : pomme, poire, pamplemousse ; les oléagineux : noix de pécan, noix de cajou ; tous les légumes ; les légumineuses : lentilles, pois chiches, petits pois. On évite les sucres industriels et raffinés. 

La consommation de jus de fruits et de céréales industrielles augmentent le risque de développer un diabète gestationnel, tandis que la consommation de noix diminue ce risque. 

Attention aux fruits ayant un index glycémique élevé (dattes, cerises, ananas, etc), qui sont déconseillés en cas de diabète gestationnel. 

 

Manger de petites portions de glucides avec des protéines (qui stabilisent le taux de sucre dans le sang) et des gras, ou encore des légumes pauvres en amidon (qui contiennent moins de glucides) peut être très utile. Une étude a notamment montré qu’une consommation insuffisante de protéines au premier trimestre pouvait constituer un facteur de risque plus élevé de faire du diabète gestationnel. 

 

La consommation d’aliments riches en fibres permet également de diminuer l’augmentation de la glycémie.

 

Certaines carences en nutriments peuvent également favoriser le développement du diabète gestationnel. La carence en vitamine D et en magnésium augmentent la résistance à l’insuline ce qui augmente le risque de survenue du diabète gestationnel. 

L'exercice physique améliore le contrôle de la glycémie dans le cas du diabète gestationnel. Chez les femmes qui font régulièrement de l’exercice physique, le risque de développer un diabète gestationnel est diminué de 49 à 78% !

 

Un exercice modéré quotidien pendant 30 minutes ou plus est recommandé, afin d’aider à réguler le taux de sucre dans le sang, diminuer la résistance à l’insuline et réduire le besoin de prendre des médicaments.

 

Marcher d'un bon pas ou faire des exercices avec les bras tout en restant assis sur une chaise pendant au moins 10 minutes après chaque repas permet de réduire l'augmentation du glucose après le repas et d'atteindre l'objectif glycémique.

 

Il est très important de faire attention à son alimentation. On évite les sucres industriels et raffinés, les jus de fruits, les céréales raffinées, les fruits à index glycémique élevé, etc et on inclut les protéines et les fibres à chaque repas.