Les différentes façons d'accoucher

Les différentes façons d'accoucher

Alors que les conditions de prise en charge des naissances évoluent continuellement, la prise en compte des besoins et des souhaits des femmes est une préoccupation plutôt récente. 

 

Les méthodes d'accouchement ont évolué au fil des décennies. Elles reflètent l'envie des femmes enceintes de donner naissance à leur bébé dans un environnement moins médicalisé. Certains types d'accouchements permettent aujourd’hui aux futures mamans de reprendre la main sur cet acte fondamentalement naturel tout en ayant la garantie de bénéficier d'une assistance médicale si besoin. 

Accouchement vaginal

Accouchement vaginal sans complication

Considéré comme “naturel” pour les futures mamans, l’accouchement par voie basse est aussi appelé accouchement vaginal et se produit le plus souvent entre la 37e et la 42e semaine d’aménorrhée. Il peut survenir spontanément ou être déclenché pour des raisons médicales et consiste à expulser le bébé par la voie vaginale. L'accouchement vaginal se déroule en trois étapes : le travail, l'accouchement et la délivrance du placenta. C'est la méthode d'accouchement la plus courante : en France, près de 80 % des femmes accouchent par voie basse (1).

 

Le travail est l’étape la plus longue de l’accouchement (en moyenne 8 heures) et est caractérisé par la survenue de contractions, pendant lesquelles le col de l'utérus se raccourcit et s'ouvre : c'est la dilatation du col de l'utérus. Une fois que le col de l'utérus est ouvert à 10 cm, la tête du bébé va pouvoir s’engager dans la filière vaginale : c’est la phase d’expulsion. Cette étape est importante car elle permet la sécrétion d’ocytocine. Cette hormone facilite la contraction de l’utérus pour libérer le placenta et l’expulser. De la même façon, c’est au cours de l’expulsion du bébé que le périnée est étiré au maximum et où le risque d'épisiotomie est important. La dernière étape d’un accouchement par voie basse ​​correspond à l'expulsion du placenta, c’est la phase de délivrance. 

On parle parfois d’une 4ème étape lors de l'accouchement pour désigner le temps de récupération nécessaire à la jeune maman et au cours de laquelle certains soins lui seront opérés. 

 

L’accouchement par voie basse présente de nombreux avantages : 

Bébé enrichit son microbiote

L’accouchement par voie basse facilite la transmission du microbiote maternel au bébé, dont la composition participe au développement de son système immunitaire et de sa résistance face aux infections (2).

Moins de complications chirurgicales

 S’agissant d'un accouchement par voie basse, les risques d’infection, d’hémorragies et le temps de récupération sont fortement réduits comparativement à un accouchement par césarienne (3).

Développer une connexion avec bébé

Sans traitement médicamenteux, les futures mamans sont souvent alertes et se sentent connectées à leur bébé de manière nouvelle et différente pendant le travail. Beaucoup d’entre elles disent se sentir responsabilisées par leur capacité à avoir un accouchement naturel. Bien entendu, les mamans qui n’ont pas un accouchement vaginal et/ou qui ont des traitements établissent aussi une connexion très forte avec leur bébé ! 

Des séances de préparation à l'accouchement offrent des ressources essentielles pour aborder cette expérience et les premiers jours avec bébé. Elles incluent des exercices pour gérer la douleur et des explications sur l'accouchement du point de vue physiologique. Le co-parent est également invité à certaines séances pour soutenir la future maman. 

 

Accouchement vaginal avec intervention médicale (forceps, ventouse)

Au cours d'un accouchement vaginal, l'équipe médicale peut avoir recours à l'utilisation d’instruments. Le recours à l'extraction instrumentale est envisagé par l'obstétricien  lorsque le travail dure depuis de longues heures et ne progresse pas, mais aussi pour éviter l'épuisement de la future maman et la détresse fœtale ou maternelle. En France, environ 12% des naissances nécessitent une intervention instrumentale par voie basse (7).

 

Par définition, l’extraction instrumentale est donc “l’assistance à la naissance d’un bébé par les voies naturelles au moyen d’un instrument adapté qui répond à une situation inopinée plus ou moins urgente et qui requiert une participation active de la patiente après information” (7).

 

La réalisation d'une extraction instrumentale est décidée en fin d'accouchement et en urgence, au cours de la phase d'expulsion, et s'opère généralement sous péridurale. Certaines conditions doivent être remplies avant d’avoir recours à l’extraction : la poche des eaux doit être rompue, la dilatation du col de l'utérus complète (ouvert à 10cm) et la tête du bébé engagée. Trois instruments peuvent être utilisés : les forceps (instrument de préhension), les spatules (instrument de propulsion), la ventouse obstétricale (instrument de traction). Le choix de l’instrument dépend de de la situation obstétricale et seul l’obstétricien présent peut effectuer ce choix au moment où l’indication se pose.

 

Les complications fœtales ou maternelles sont rares et l’extraction instrumentale n’augmente pas en elle-même le taux d’épisiotomie. Le risque de déchirure vaginale, périnéale ou du sphincter anal est augmenté, lié aux forceps ou aux spatules mais est aussi lié à la présentation, aux dimensions du bébé et à l’indication de l’extraction. L’obstétricien présent choisira au moment venu si une épisiotomie est nécessaire pour préserver le périnée maternel.

 

Une fois l'accouchement instrumentalisé par voie basse achevé, la douleur est gérée par l'équipe médicale. Les suites de couches seront d'autant plus longues s'il y a eu une déchirure ou une épisiotomie. Certains professionnels recommandent de programmer quelques séances d'ostéopathie pour repositionner les os du bassin.

 

Accouchement vaginal après césarienne : qu’en disent les études ?

La croyance selon laquelle l’expérience d’un accouchement par césarienne entraîne forcément une césarienne les fois suivantes n’est plus d’actualité (8) ! Si les causes de votre précédente césarienne ne sont pas liées à un problème anatomique irréversible il n’y a d’ailleurs aucune raison de ne pas tenter un accouchement par voie basse. Recommandé par la Haute Autorité de Santé, aujourd'hui plus d’un tiers des femmes accouchent par voie basse après une césarienne (9) ! 

 

La réussite d’un accouchement vaginal après césarienne (AVAC) dépend surtout des raisons ayant mené à la première césarienne et de l’évolution de la présente grossesse. Quelques facteurs sont associés au succès de l’AVAC :  un âge maternel inférieur à 40 ans, un indice de masse corporelle normal, un âge gestationnel inférieur à 40 semaines et un intervalle entre les accouchements d'au moins 2 ans. 

 

Pour réduire au maximum les complications lors de l’accouchement, il existe des contre-indications à l’accouchement vaginal après césarienne. Une précédente incision utérine antérieure verticale haute, un placenta praevia, une grossesse multiple, des antécédents de césarienne ou encore une rupture utérine antérieure sont des facteurs de risque qui seront pris en compte par votre médecin (10). Alors qu'un AVAC n’est pas recommandé s' il existe chez la maman un antécédent de rupture utérine (11), le risque de rupture utérine après un AVAC reste lui faible puisqu’inférieur à 0,5% (12,13). 

 

L'utilisation de la péridurale pendant un AVAC est sujette à débat, avec un avantage non négligeable de soulagement de la douleur, l’injection d’ocytocines qu’elle nécessite pour relancer le travail, augmente le risque de rupture utérine. 

 

En fin de compte, choisir entre l’AVAC et une autre césarienne n’est pas chose simple. La décision sur la méthode d'accouchement après une césarienne antérieure doit être discutée en consultation avec un médecin, en tenant compte des facteurs individuels de chaque maman.

 

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire notre article sur le sujet ! 

Accouchement par césarienne

Pour préserver la maman d’un accouchement difficile et douloureux pour elle et son bébé, il arrive qu’on procède par des méthodes moins "naturelles". La césarienne est une technique d’accouchement au cours de laquelle le bébé est extrait chirurgicalement du ventre de la maman, via par une incision effectuée dans le bas du ventre de la maman (au niveau de l’abdomen et de l'utérus). On parle aussi « d’accouchement par voie haute », par opposition avec « l’accouchement par voie basse » décrivant l’accouchement vaginal. En France, près d’une femme sur cinq donne naissance à son bébé par césarienne. 

 

Les raisons qui conduisent à un accouchement par césarienne sont multiples mais permettent dans tous les cas de garantir la bonne santé du bébé et de la maman, et d’aider au bon déroulé de l’accouchement. Dans certains cas, le médecin peut décider de planifier une césarienne pour prévenir certaines complications. Dans d’autres cas, c’est pendant le travail que la décision de faire une césarienne est prise. Il s’agit alors d’une césarienne d’urgence ou semi-urgente, selon la situation (4).

Raisons liées au bébé :

  • Un positionnement peu favorable dans l'utérus tel que la présentation en siège
  • Un poids de naissance important
  • Un retard de croissance
  • Une détresse foetale : fréquence cardiaque anormale, prolapsus du cordon ombilical

Raisons liées à la maman :

  • Un accouchement long et difficile : dilatation du col de l’utérus ralentie, contractions fortes, bébé qui ne descend pas dans le col de l’utérus
  • Un décollement placentaire
  • Des risques d’infection (herpès vaginal, séropositivité)
  • Un placenta prævia ou un placenta accreta
  • Une grossesse multiple
  • Un antécédent de césarienne 

Comment se déroule une césarienne ?

Réalisée au bloc opératoire, la césarienne se déroule le plus souvent sous anesthésie loco-régionale via la péridurale (injection de l’anesthésique dans les nerfs de la moelle épinière). Dans certains cas, il est nécessaire de réaliser la césarienne sous rachianesthésie voir sous anesthésie générale. Néanmoins, dans la mesure du possible, l’anesthésie loco-régionale sera toujours privilégiée car elle est associée à une mortalité maternelle plus faible, à une quantité moindre de médicaments nécessaires, à une expérience plus directe de l'accouchement, à un développement plus rapide du lien entre la mère et le nouveau-né, à une perte sanguine plus faible et à un excellent contrôle de la douleur postopératoire avec l'utilisation d'opiacés centraux (5). Pour une césarienne classique, l’incision de la paroi abdominale est pratiquée à l’horizontale, à la limite des poils pubiens.

 

En France, 40 % des césariennes sont réalisées sous anesthésie péridurale, 60 % sous rachianesthésie et moins de 5 % sous anesthésie générale (6). 

 

Quelles sont les suites d’un accouchement par césarienne ?

La césarienne est une intervention chirurgicale très fréquente mais non anodine. Elle reste associée à une augmentation de risques pour la santé de la mère comparativement à un accouchement vaginal. La césarienne entraîne une période de récupération plus longue pour la maman compte tenu de l’acte chirurgical, qui accentue lui-même le risque d’infection (à la plaie, dans l’utérus et urinaire) et augmente considérablement le risque de douleurs post-opératoires. Les pertes de sang, parfois très abondantes, peuvent entraîner une carence en fer chez la maman. 

 

La décision d’accoucher par césarienne ou par les voies naturelles, est réévaluée tout au long de la grossesse et durant le travail. Alors que de nombreuses mamans s'imaginent accoucher par voie basse, accoucher par césarienne peut devenir une véritable source d'angoisse et de déception. Il est important d’en parler avec l'équipe médicale afin de recevoir un soutien professionnel, mais aussi avec d'autres mamans passées par là, afin d'être rassurée.

Accouchement dans l'eau : quels bénéfices ? quels risques ?

Encore assez rare de nos jours, l'accouchement dans l'eau concerne 10 à 15% des femmes ! Il implique que la maman donne naissance à son bébé tout en restant immergée dans l'eau lors de la phase de poussée mais aussi lors de la délivrance (16). D’après les études, cette méthode est associée à plusieurs bénéfices pour la maman :

 

  • Une meilleure expérience globale d'accouchement, décrite comme positive et agréable (17).
  • Une réduction de la douleur ressentie d’environ 84% pendant le travail du fait des vertues de l’eau (18,19) ce qui entraîne un besoin moindre d'analgésiques et une diminution de l'utilisation de la péridurale (20).
  • Une probabilité plus élevée d'accoucher par voie basse (21) et moins de risques d'épisiotomie ou de déchirures du périnée (22)
  • Un potentiel temps de travail plus court (50 minutes de moins !) (23)

 

Pour le bébé, bien que les études ne montrent pas clairement d’avantages tangibles, il n'y a pas non plus de preuves d'augmentation des risques. Les enfants nés dans l’eau ont globalement moins de chance d’être transférés pour des soins à l’hôpital après la naissance, ou dans les 6 premières semaines de vie (24).

 

Cependant, gardez à l’esprit qu’il existe des risques associés à l'accouchement dans l'eau, notamment un risque accru de déchirures des lèvres du 1er et 2nd degré chez la maman et une possibilité rare mais grave de déchirure du cordon ombilical chez le bébé. De plus, comme pour tout acte médical, il existe un risque d'infection, bien que certaines précautions appropriées d’aseptisation puissent le réduire.

 

L’accouchement dans l’eau ne reste accessible qu’aux futures mamans pour lesquelles la grossesse ne présente aucun risque qui viendrait compromettre la sécurité de cette expérience si puissante pour la maman.

 

Pour en savoir plus sur l'accouchement dans l'eau, venez lire notre article sur le sujet ! 

Accouchement à la maison : est-ce possible ?

L'accouchement à domicile, bien que moins répandu en France comparativement à nos voisins européens, est tout à fait possible pour les femmes en bonne santé et ne faisant pas l’objet d’une grossesse à risque (jumeaux, malformations congénitales, diabète, hypertension...) (15). En 2019, 910 naissances à domicile ont été enregistrées, représentant 0,14% du total des naissances (14). Cette option est souvent choisie par les femmes désirant accoucher dans un environnement intime et familial, où elles se sentent plus à l'aise et entourées de leurs proches.

 

Le processus d'accouchement à domicile implique un suivi étroit par une sage-femme tout au long de la grossesse, de l'accouchement et du post-partum. Des critères stricts doivent être respectés, notamment la proximité d'une maternité, la bonne santé de la maman et l'absence de complications préexistantes tant pour elle que pour le bébé. De plus, une préparation psychologique impliquant le deuxième parent est recommandée afin d’assurer une expérience positive, rassurante et sécurisée.

 

L’accouchement à domicile offre un environnement familial et intime, où on se sent à l'aise et soutenue par ses proches. Cette atmosphère peut contribuer à réduire le stress et à favoriser une expérience de naissance plus détendue et positive. Il permet également d'éviter, en général, certaines interventions médicales non nécessaires, offrant ainsi la possibilité de vivre une expérience de naissance plus naturelle (16). Une relation de confiance s’établie avec la sage-femme tout au long du processus et permet un soutien personnalisé et continu de ses besoins. Enfin, les données montrent que les risques de complications périnatales sont faibles lors des accouchements à domicile, avec des taux réduits de déchirures périnéales et d'épisiotomies, favorisant ainsi un rétablissement plus rapide pour la mère (16). 

 

Cependant, des défis subsistent, notamment le nombre limité de sages-femmes pratiquant cette option, le recours à des méthodes de soulagement de la douleur plus naturelles (pour plus de détails, consultez notre article) et la nécessité d'un transfert en cas d'urgence. Malgré ces défis,des études montrent que l'accouchement à domicile est aussi sécuritaire que l'accouchement en milieu hospitalier pour les grossesses à bas risque. En France, en 2019, les taux de complications étaient faibles, avec seulement 0,46% des accouchements nécessitant un transfert d'urgence.

L’HypnoNaissance® pour un accouchement serein

L'HypnoNaissance® émerge comme une approche révolutionnaire dans le domaine de l'accouchement, offrant une perspective rafraîchissante sur la façon dont les femmes peuvent aborder ce moment décisif de leur vie. En transmutant les peurs et les questionnements souvent associés à l'accouchement en une expérience empreinte de calme et de sérénité, cette méthode invite les futurs parents à explorer les profondeurs de leur propre conscience. 

 

En se fondant sur des principes d'hypnose et de gestion de la douleur, l'HypnoNaissance® vise à libérer les femmes de l'emprise du syndrome peur-tension-douleur, offrant ainsi la possibilité d'une expérience de naissance plus naturelle et moins médicalisée. Au cœur de cette approche se trouve la redéfinition du rôle du partenaire de naissance, qui, en étant pleinement impliqué, devient un pilier essentiel pour soutenir la future maman en travail et protéger l'intimité de ce moment sacré. 

 

À travers un programme de préparation de 5 séances, l'HypnoNaissance® offre aux futurs parents l'opportunité de se connecter profondément, tant avec eux-mêmes qu'avec le processus miraculeux de la naissance, promettant ainsi des accouchements empreints d’amour et de douceur.

5 conseils pour préparer un accouchement naturel

Vous envisagez un accouchement naturel, c'est-à-dire sans intervention médicale (ou le moins possible) et sans péridurale, et vous vous demandez par où commencer ? Voici cinq conseils précieux pour vous aider dans cette aventure incroyable.

 

  • Tout d'abord, comprenez la magie de votre corps pendant l'accouchement. Apprenez-en davantage sur la physiologie de ce processus et la mécanique hormonale qui se met en place lors du travail. Cela vous aidera à cultiver une confiance profonde en vous-même et en votre capacité à donner naissance. 


    Deux ouvrages recommandés à cet effet sont "J'accouche bientôt : que faire de la douleur ?" de Maïtie Trélaün, et "Le guide de la naissance naturelle" de Ina May Gaskin. La lecture de ces ouvrages devrait vous permettre de vous reconnecter à vos capacités en tant que femme à travers les dimensions physiologiques, sexuelles et spirituelles de l'accouchement naturel. 

     

  • Choisissez ensuite une méthode de préparation à l’accouchement qui vous convient. Que ce soit l'haptonomie, le yoga prénatal ou autre méthode de respiration, trouvez ce qui vous apaise et vous prépare mentalement et physiquement à l'accouchement.
    Pour en savoir plus sur ces méthodes de préparation, lisez notre article sur les 5 conseils pour préparer un accouchement naturel.

     

  • N'oubliez pas de rédiger votre propre projet de naissance. Cela vous permettra de définir vos souhaits et de créer un environnement respectueux de vos choix lors de l'accouchement. Néanmoins, gardez à l'esprit que le lâcher prise sera une des clés de la réussite de votre accouchement et ce malgré la possibilité d’imprévus. 

     

  • Créez un espace sécurisé et intime pour le jour J. Vous aurez besoin de vous sentir soutenue et en confiance pour accueillir votre bébé dans la sérénité.

     

  • Enfin, préparez votre corps avec des techniques naturelles comme les infusions de feuilles de framboisier (tonifie l'utérus et augmente l'efficacité des contraction) et l'aromathérapie (aide à positiver et se détendre en cas de stress). Ces méthodes peuvent vous aider à vous détendre et à vous préparer physiquement à l'accouchement.

 

En suivant ces conseils, vous vous sentirez mieux préparée et plus sereine pour vivre votre accouchement naturel !

Conclusion

Le processus de naissance a considérablement évolué au fil des années pour mieux répondre aux besoins et aux préférences des femmes enceintes. Des accouchements plus naturels, comme l'accouchement vaginal, permettent aux futures mamans de reprendre le contrôle de cet événement important tout en bénéficiant d'une assistance médicale si nécessaire. 

 

L'émergence d'options comme l'accouchement à domicile ou l'utilisation de techniques telles que l'HypnoNaissance® offre aux femmes davantage de choix et de contrôle sur leur expérience d'accouchement. Cependant, ces approches nécessitent une préparation adéquate et un suivi médical attentif pour garantir la sécurité de la mère et du bébé.

En fin de compte, le choix de la méthode d'accouchement devrait être une décision éclairée, prise en consultation avec des professionnels de la santé et en tenant compte des besoins individuels de chaque femme.

NOS SOURCES

[1] Haute autorité de santé, Enquêtes nationales périnatales, Service des bonnes pratiques professionnelles, janvier 2012.
[2] Katri Korpela; Impact of Delivery Mode on Infant Gut Microbiota, Ann Nutr Metab 4 November 2021; 77 (Suppl. 3): 11–19, https://doi.org/10.1159/000518498
[3] Kor-Anantakul, O., Suwanrath, C., Lim, A., Chongsuviwatwong, V. (2008). Comparing complications in intended vaginal and caesarean deliveries, Journal of Obstetrics and Gynaecology,28(1), 64–68, https://doi.org/10.1080/01443610701812207
[4] Baubeau, D., Buisson, G. (2003, décembre). La pratique des césariennes : évolution et variabilité entre 1998 et 2001. DREES, Études et Résultats, 275.
[5] Chassard D., Bouvet L., Anesthésie pour césarienne, Société française d’anesthésie et de réanimation, 2014.
[6] HAS (HAUTE AUTORITÉ DE LA SANTÉ), Recommandations de bonne pratique, Indications de la césarienne programmée à terme.
[7] Enquete nationale périnatale, LES NAISSANCES, LE SUIVI À DEUX MOIS ET LES ÉTABLISSEMENTS : Situation et évolution depuis 2016, Rapport 2012
[8] Habak, Patricia J., et Martha Kole. « Vaginal Birth After Cesarean Delivery ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing, 2021, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK507844/
[9] GYNERISQ. « CNGOF 2012_Accouchement en cas d’utérus cicatriciel | Gynerisq », 2012.
[10] Mayo Clinic. « Vaginal birth after cesarean (VBAC) », https://www.mayoclinic.org/tests-procedures/vbac/about/pac-20395249.">https://www.mayoclinic.org/tests-procedures/vbac/about/pac-20395249.
[11] Mayo Clinic. « VBAC: Insight from a Mayo Clinic Specialist », https://www.mayoclinic.org/tests-procedures/vbac/in-depth/vbac/art-20044869
[12] Landon, Mark B., John C. Hauth, Kenneth J. Leveno, Catherine Y. Spong, Sharon Leindecker, Michael W. Varner, Atef H. Moawad, et al. « Maternal and Perinatal Outcomes Associated with a Trial of Labor after Prior Cesarean Delivery ». The New England Journal of Medicine 351, no 25 (16 décembre 2004): 2581‑89, https://doi.org/10.1056/NEJMoa040405
[13] Guise, Jeanne-Marie, Mary Anna Denman, Cathy Emeis, Nicole Marshall, Miranda Walker, Rongwei Fu, Rosalind Janik, Peggy Nygren, Karen B. Eden, et Marian McDonagh. « Vaginal Birth after Cesarean: New Insights on Maternal and Neonatal Outcomes ». Obstetrics and Gynecology 115, no 6 (juin 2010): 1267‑78, https://doi.org/10.1097/AOG.0b013e3181df925f
[14]Stauffer-Obrecht, Floriane. 2019. « Sécurité et qualité des accouchements assistés à domicile en France : Analyse des données de l’année 2019 ». ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DE L’ACCOUCHEMENT ACCOMPAGNÉ À DOMICILE. https://www.apaad.fr/?page_id=812.
[15] La charte de l’accouchement à domicile, Association des Sages Femmes libérales
[16] Nutter E, Meyer S, Shaw-Battista J, Marowitz A. Waterbirth: an integrative analysis of peer-reviewed literature. J Midwifery Womens Health. 2014 May-Jun;59(3):286-319. doi: 10.1111/jmwh.12194. PMID: 24850284.
[17] Richmond H. Women’s experience of waterbirth. Pract Midwife. 2003 Mar;6(3):26-31. PMID: 12677840
[18] Nutter E, Meyer S, Shaw-Battista J, Marowitz A. Waterbirth: an integrative analysis of peer-reviewed literature. J Midwifery Womens Health. 2014 May-Jun;59(3):286-319. doi: 10.1111/jmwh.12194. PMID: 24850284.
[19] Shaw-Battista J. Systematic Review of Hydrotherapy Research: Does a Warm Bath in Labor Promote Normal Physiologic Childbirth? J Perinat Neonatal Nurs. 2017 Oct/Dec;31(4):303-316.
[20] Thoeni A, Zech N, Moroder L, Ploner F. Review of 1600 water births. Does water birth increase the risk of neonatal infection? J Matern Fetal Neonatal Med. 2005 May;17(5):357-61. Zanetti-Daellenbach RA, Tschudin S, Zhong XY, Holzgreve W, Lapaire O, Hösli I. Maternal and neonatal infections and obstetrical outcome in water birth. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 2007 Sep;134(1):37-43.
[21] Ghasemi, Marzieh and Tara, Fatemeh and Ashraf, Hami (2013) Maternal-Fetal and Neonatal Complications of Water-Birth Compared with Conventional Delivery. The Iranian Journal of Obstetrics, Gynecology and Infertility, 16 (70). pp. 9-15.
[22] Dahlen et al. 2012; Geissbuehler & Eberhard 2000; Geissbuehler et al. 2004; Menakaya et al. 2013; Otigbah et al. 2000; Zanetti-Daellenbach et al. 2007a
[23] Thoeni A, Zech N, Moroder L, Ploner F. Review of 1600 water births. Does water birth increase the risk of neonatal infection? J Matern Fetal Neonatal Med. 2005 May;17(5):357-61.
[24] Cheyney M, Bovbjerg M, Everson C, Gordon W, Hannibal D, Vedam S. Outcomes of care for 16,924 planned home births in the United States: the Midwives Alliance of North America Statistics Project, 2004 to 2009. J Midwifery Womens Health. 2014 Jan-Feb;59(1):17-27.
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FAQ

Comment savoir s'il est possible d'accoucher par voie basse ?

Si votre bébé se présente bien (tête en bas ou siège), que votre morphologie le permet et qu'il n'y a pas de contraintes médicales préexistantes, l'équipe pourra envisager un accouchement par voie basse.

Qu'est ce qu'un accouchement dystocique ?

Un accouchement dystocique se produit lorsque le travail d'accouchement rencontre des difficultés qui entravent la progression normale du processus. Ces difficultés peuvent inclure des problèmes tels que des contractions utérines inefficaces, une dilatation lente du col de l'utérus, une position anormale du bébé dans le bassin, ou d'autres complications qui rendent l'accouchement plus difficile ou prolongé que prévu.

Quelle est la sensation ressentie lors de l'accouchement ?

Chaque expérience d'accouchement est unique et peut varier suivant la gestion de la douleur propre à chacune et le soutien médical.
Les femmes caractérisent l'accouchement par des contractions utérines douloureuses décrites comme des crampes et une forte pression pelvienne pendant la phase active du travail, suivies d'une sensation de soulagement après la naissance du bébé. 

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