Le lait maternel est-il pollué ?
Selon un article de l'UFC Que Choisir, le lait maternel serait "de loin l'aliment le plus pollué auquel l'humain est confronté". Le lait maternel est-il vraiment pollué comme certains le laissent penser ? On a mené l’enquête !
Nous sommes entourés de polluants de toutes sortes, parfois de composées chimiques, des métaux lourds, des ondes éléctromagnétiques...
Il est donc "normal" dans une certaine mesure que notre lait contienne des polluants.
On privilégie les fruits et légumes bio
Ils auront d’ailleurs un profil nutritionnel plus intéressant
On les lave bien (la peau est le plus contaminé)
Quels sont les plus gros contaminants ?
Dioxine
Mercure
DDT
PCB
Est-ce qu’il faut s’inquiéter de la composition du lait maternel ?
L’allaitement aurait des effets protecteurs sur ces contaminants
Allaiter : bon pour l’écologie !
Les personnes les plus à risque d’avoir des polluants
Quel est l’effet du lait maternel sur les polluants ?
Selon un chercheur Américain, le Dr. Goldman, le lait maternel permet au système immunitaire de bébé d’augmenter ses défenses en contenant notamment des facteurs anti-inflammatoires, des probiotiques, qui rendent le tract digestif plus résistant aux pathogènes, dont les polluants [7].
Ils contiendrait de nombreux antioxydants qui pourraient compenser l'impact néfaste de la pollution subie par l'enfant lors de la grossesse. Dans les études menées dans des zones très polluées par les PCB, l’exposition in utero a effectivement des effets négatifs sur le développement des enfants, alors que l’allaitement n’en a pas. Et dans certaines de ces études, il semblerait que l’allaitement maternel pourrait en effet atténuer les effets d’une exposition durant la grossesse [8].
Bien sûr il n'y a pas d'antidote magique dans le lait maternel, mais ce que les chercheurs s'accordent à dire, c'est que les bénéfices de l'allaitement sont largement supérieurs à une exposition potentielle à des toxines.
Comment essayer de se protéger au mieux ?
Faire attention à son alimentation
Diminuer les gras animaux, surtout les non bio (bio de façon limitée, ok), car leurs graisse concentrent les polluants liposolubles. Eviter les gros poissons qui sont donc les plus susceptibles d'être pollués par les PCBs et le mercure (par exemple le thon qui concentre le mercure, un métal lourd particulièrement néfaste pour la santé hormonale, la fertilité et la grossesse).
Consommer des fibres pour éliminer plus facilement ces composés.
Consommer bio dès que possible (même si tous les fruits et légumes ne sont pas logés à la même enseigne). Bien laver les fruits et les légumes, surtout s’ils ne sont pas bio.
Faire attention à l’eau qu’on consomme
Faire attention aux produits et matériaux qu’on utilise
Éliminer les outils de cuisine comme les poêles ou le papier sulfurisé (car anti-adhésif = perturbateur endocrinien). Privilégier les poêles et casseroles en inox ou en fonte par ex, les plats allant au four en verre à graisser pour éviter d'utiliser du papier sulfurisé…
Faire attention aux meubles neufs, surtout bons marché, avec des plaques de bois par exemple, privilégier l’ancien en le retapant.
Attention aux maisons neuves, les produits de constructions et de rénovations contiennent beaucoup de perturbateurs.
On nettoie avec des produits naturel (vinaigre, bicarbonate de soude..), on utilise des lessives “green” (pas de détachants toxiques, tant pis pour les tâches récalcitrantes), attention à la peinture, si vous faites des travaux chez vous…
Aérer quotidiennement
Ne pas perdre de poids trop vite
Faire attention aux cosmétiques
Vérifier soigneusement la composition des produits appliqués sur les mamelons. On préférera toujours du lait maternel à des crèmes.
Passer aux cosmétiques bio, sans BPA, parabènes ou phthalates.
Le saviez-vous ?
Les polluants agissent aussi sur notre cycle et notre santé hormonale et féminine. Les perturbateurs endocriniens sont souvent des xéno oestrogènes : ils agissent sur nos récepteurs hormonaux, en influençant les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, de stockage, de libération d’action ou d’élimination des hormones. Ils peuvent ainsi dérégler le cycle hormonal et augmenter le risque de cancer.
Souvent on pense que le fait d'être exposé à très peu de perturbateurs endocriniens en quantité fait qu'on est hors de danger. Or notre propre système endocrinien fonctionne avec de toutes petites quantités d'hormones, et de toutes petites quantités de perturbateurs endocriniens ont la capacité de considérablement perturber notre équilibre hormonal.
Donc pour avoir un cycle régulier, sans douleurs, on commence déjà par faire attention à s'en éloigner le plus possible [9].
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