Les aliments galactogènes et l’allaitement

Comment faire pour avoir plus de lait est une question qui hante de nombreuses mères. Certaines se tournent vers des plantes. Voyons ensemble lesquelles ont fait leurs preuves.

 

Le corps d’une femme est fait pour allaiter, nous sommes des mammifères, ne l’oublions pas ! De la même manière que nous sommes peu à redouter que notre utérus ne parvienne pas à nourrir le fœtus en pleine gestation, on peut s'interroger sur cette peur que nos seins ne puissent pas prendre le relais.


Allaiter, c’est aussi prendre soin de soi. Cela passe notamment par une alimentation adaptée, laquelle favorise une meilleure récupération. 

Il arrive parfois aussi que les jeunes mamans aient besoin d’un petit coup de pouce pour augmenter leur lactation.

Quelle alimentation pendant l’allaitement ?

Une alimentation saine et variée vous permettra d’être en pleine forme et de retrouver l’énergie nécessaire pour vous occuper de votre bébé après l’accouchement et une grossesse parfois fatigante aussi.

Votre alimentation modifie très peu la composition de votre lait à quelques exceptions près. En effet, passé la deuxième quinzaine de vie de votre bébé, la composition de votre lait se stabilise pour ne plus changer ou presque jusqu’au sevrage. Les apports en vitamine B12 ou vitamine D de votre lait sont cependant influencés par votre propre statut dans ces vitamines.

 

La vitamine B12 se cache dans les aliments d’origine animale (viande, poissons, crustacés, produits laitiers). 

 

La vitamine D est essentiellement synthétisée par le soleil. D’autres sources sont également disponibles comme certains poissons (saumon, maquereau, sardines à l’huile en conserve, foie de morue…) ou encore la lanoline. 

 

De plus, la composition et non la quantité d’acides gras du lait va provenir de l'alimentation de la maman. Comme dans un régime sain habituel, il convient d’équilibrer les apports en oméga 3 et oméga 6. On retrouve les oméga 3 dans les poissons (favorisez les petits poissons pour éviter les métaux lourds) et dans les huiles végétales de colza, lin, cameline, chanvre… Quant aux oméga 6, on les retrouve dans la plupart des huiles végétales, graines et céréales.

 

Pour en savoir plus sur l’influence de l’alimentation sur le lait maternel, allez voir notre article sur le sujet.

Pourquoi a-t-on recours à des galactogènes ?

Un aliment est dit « galactogène » lorsque sa consommation permet d’augmenter la production de lait chez les jeunes mamans allaitantes.
 

Une des indications les plus courantes des galactagogènes pharmaceutiques ou issus de la phythothérapie est l’augmentation d’une sécrétion lactée en baisse chez la mère d’un enfant prématuré ou malade hospitalisé en néonatalogie.


L’Academy of Breastfeeding Medecine rappelle d’ailleurs que : ”avant d’utiliser toute substance pour essayer d’augmenter la sécrétion lactée, il est impératif de pratiquer une évaluation complète de la sécrétion lactée maternelle et de l’efficacité du transfert du lait à l’enfant.”


Une fois que vous avez optimisé la conduite de votre allaitement en augmentant le nombre des tétées, en alternant les seins au cours de chacune d’entre elles, en faisant de la compression mammaire pour drainer davantage vos seins, voire en tirant votre lait pour surstimuler votre lactation, peut-être que vous voudrez rechercher des aliments qui pourraient optimiser encore vos efforts. Rappelons que la consommation d’aliments dits galactogènes ne suffira pas à elle seule à booster une faible lactation.

Quelles sont les plantes galactogènes ?

Il existe différents galactogènes dont les effets sont prouvés sur la production de lait. On trouve notamment : 

 

Le moringa

Les études ont montré un effet du moringa sur la production de lait à partir de 250 mg toutes les 12h [1]

 

Une autre étude montre que la consommation de 700 mg de moringa par jour  a plus que multiplié par 10 le volume de lait entre le 3ème et le 10ème jour en post partum [2]

 

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Le fenugrec

Le fenugrec soutient la production de lait. 

 

Il a été constaté que le fenugrec peut augmenter la production de lait d'une mère allaitante dans les 24 à 72 heures suivant la première prise de la plante [3]

 

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Une étude montre que la dose contenue dans 2 carrés double le volume de lait [4].

 

Il peut également être consommé sous forme d’une tasse de tisane (1/4 de cuillère à café de graines infusées pendant 10 mn dans 225 ml d’eau). Son goût est cependant très prononcé et de nombreuses mères peinent à le boire.
 

La levure de bière

La levure de bière et l’avoine contiennent un composé, le β-glucane, qui aide à augmenter les niveaux de l’hormone prolactine, hormone qui déclenche la production de lait. 

 

Une étude a montré que 2 fois plus de femmes avaient leur lactation boostée quand elles prennent de la levure de bière que quand elles n’en prennent pas [5]

 

Pour en savoir plus sur les bienfaits de la levure de bière, retrouvez notre article sur le sujet

 

L’avoine

L’avoine contient également des saponines qui boostent la prolactine. Les avenanthramides de l'avoine augmentent la d'oxyde nitrique, qui à son tour augmente le flux sanguin vers les cellules [6], contribue à accroître l'apport de nutriments et d'oxygène aux organes, y compris les glandes mammaires.

 

Les graines de lin

Les graines de lin contiennent des phytoœstrogènes qui aident à augmenter la production de prolactine [7].

 

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A base de levure de bière, fenouil, avoine et graines de lin, ils aident à booster votre lactation quand vous avez besoin d’un petit coup de boost, tout en ravissant vos papilles par leur côté extra gourmand. 

 

Les galactogènes traditionnellement utilisés

Le fenouil et le carvi sont traditionnellement reconnus comme étant galactogènes.


Mama time, la tisane d’allaitement au goût fruité à base de carvi et de fenouil.

Quels sont les aliments anti-galactogènes ?

Il existe également des aliments connus pour avoir des effets inverses (qui freinent la production de lait maternel) :
–    la sauge
–    le persil
–    la menthe


Faîtes attention si vous en consommez, sauf si vous êtes en période de sevrage !

Conclusion

Avant d’utiliser un quelconque galactogène, il est nécessaire de rechercher et de corriger tout problème d’allaitement initial, en particulier une fréquence ou une durée insuffisante des tétées. Un galactogène ne devrait jamais remplacer une évaluation soigneuse de la situation, des conseils sur les facteurs pouvant être modifiés, ou le fait de vous rassurer lorsque vous êtes inquiète. Pensez à demander à être accompagnée par un spécialiste si besoin. 

 

Un galactogène sera une aide, un coup de pouce pour augmenter sa lactation.

NOS SOURCES

[1] Estrella, M.C.P., Jacinto Mantaring, et G.Z. David. « A double-blind, randomized controlled trial on the use of malunggay (Moringa oleifera) for augmentation of the volume of breastmilk among non-nursing mothers of preterm infants ». Philipp J Pediatr 49 (1 janvier 2000): 3‑6.
[2] Espinosa-Kuo, C. L.(2005).A randomized controlled trial on the use of malunggay (Moringa oleifera) for augmentation of the volume of breastmilk among mothers of term infants. The Filipino Family Physician, 43(1), 26-33
[3] Snehlata, H.S. and Payal, D.R. (2012) Fenugreek (Trigonella foenum graecum L.): An Overview. Journal of Current Pharmaceutical Review and Research, 2, 169-187. https://www.researchgate.net/publication/287564233_Fenugreek_Trigonella_foenum-graecum_L_An_overview
[4] « Fenugreek ». 2006. In Drugs and Lactation Database (LactMed). Bethesda (MD): National Library of Medicine (US). http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK501779/.
[5] Jia, Lili Lily, Louise Brough, et Janet L. Weber. « Effect of Saccharomyces Cerevisiae Yeast-Based Supplement on Human Milk Oligosaccharide Concentration and Mothers’ Perception of Breast Milk Supply: A Randomized Placebo-Controlled Trial ». Proceedings 84, nᵒ 1 (2023): 16. https://doi.org/10.3390/proceedings2023084016.
[6] Nie, Lin, Mitchell L. Wise, David M. Peterson, et Mohsen Meydani. « Avenanthramide, a Polyphenol from Oats, Inhibits Vascular Smooth Muscle Cell Proliferation and Enhances Nitric Oxide Production ». Atherosclerosis 186, no 2 (juin 2006): 260‑66. https://doi.org/10.1016/j.atherosclerosis.2005.07.027.
[7] Hutchins, A. M., M. C. Martini, B. A. Olson, W. Thomas, et J. L. Slavin. « Flaxseed Consumption Influences Endogenous Hormone Concentrations in Postmenopausal Women ». Nutrition and Cancer 39, no 1 (2001): 58‑65. https://doi.org/10.1207/S15327914nc391_8.

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FAQ

Quels aliments éviter pendant l'allaitement ?

Certains aliments sont à éviter car ils vont freiner votre production de lait maternel, comme par exemple la sauge, le persil ou la menthe. D’autres sont à éviter car les composés peuvent se trouver dans votre lait et être transmis à votre bébé, notamment les gros poissons (mercure), le café ou l’alcool.

Comment augmenter sa production de lait ?

Nous vous conseillons un allaitement à la demande, avec des tétés fréquentes et suffisamment longues ; de positionner correctement bébé au sein pour s’assurer qu’il tète bien ; une bonne hydratation ; du repos autant que possible ; une alimentation équilibrée et variée, avec des collations.

Comment augmenter son taux de prolactine ?

Vous booster votre taux de prolactine le mieux est de mettre bébé au sein fréquemment. Vous pouvez également essayer de tirer votre lait (manuellement ou avec un tire lait) ce qui permettra d’initier l’allaitement.