Les mythes du post partum : qu’en est-il ?

Il existe une énorme pression culturelle pour que notre corps soit le même après la grossesse et l'accouchement. Ces récits sur le fait de "retrouver son corps" sont présentés comme étant axés sur la santé, mais il n'y a rien de sain dans le fait de s'attendre à ce que votre corps soit inchangé après la naissance d'un bébé, et qu’il revienne comme avant. Vous avez mis 9 mois à porter la vie, il faut au moins 9 mois pour que les choses se remettent en place, ou trouvent une nouvelle place, parfois beaucoup plus. Et c’est normal.

 

Le fantasme culturel selon lequel “mincir” est une façon rationnelle, utile et même saine de prendre sa vie en main est toujours présent dans la façon dont nous pensons et parlons du corps après la naissance. Cette pression écrasante peut empêcher de se sentir bien et de prendre soin de soi tout en jonglant avec les nouvelles exigences de la parentalité. En revanche, il est important de prendre soin de son corps : se reposer, bien se nourrir, être au calme, prendre le temps de se retrouver et de découvrir son bébé.

Je ne dois rien faire le premier mois du postpartum : NI VRAI NI FAUX

La période du postpartum est un moment où les femmes doivent se rétablir. Dans de nombreuses cultures, elle est également considérée comme une période précaire, rendant la nouvelle maman vulnérable aux maladies, et des pratiques traditionnelles spécifiques sont observées pour assurer le rétablissement et éviter les problèmes de santé dans les années à venir. 

Au Japon, on ne fait rien les 2 premiers mois

Dans la culture japonaise, la pratique du “Satogaeri bunbe” implique généralement que la femme se rende au domicile familial entre la 32e et la 35e semaine de grossesse pour être prise en charge par sa mère jusqu'à environ 8 semaines après l'accouchement [1].

En Chine on pratique l’assise du mois

Par exemple, les femmes chinoises pratiquent "l'assise du mois" ou le “confinement postpartum”. Il s'agit d'une période de repos formelle d'un mois au cours de laquelle les mères sont assistées par la famille pour favoriser la récupération et permettre aux os de reprendre leur position initiale. Les femmes ne sont pas autorisées à prendre un bain ou une douche, à sortir, à boire des liquides froids ou à manger des aliments épicés. Elles ne peuvent pas manger de légumes ou de fruits crus ni boire de café [1].

L’assise du mois serait bénéfique pour les symptômes du postpartum

Une étude a observé 202 femmes à 4-6 semaines après l'accouchement afin de regarder une association entre la pratique de “l’assise du mois” et les symptômes du postpartum. Ils ont observé que l’'adhésion à cette pratique était associée à une moindre gravité des symptômes physiques, à une moindre probabilité de dépression postnatale et à un meilleur état de santé chez les femmes en post-partum [2]. 

Une croyance est que le fait de ne pas respecter la période traditionnelle de repos post-partum entraîne un vieillissement prématuré ou une mauvaise santé, soit immédiatement, soit plus tard dans la vie [3]. 

Les femmes ont en effet besoin de beaucoup de repos. Mais dès qu'elles se sentent à l'aise, après une césarienne ou un accouchement difficile, elles peuvent se lever et marcher. C'est important pour réduire le risque de caillots sanguins. La famille peut aider en assumant la responsabilité de la cuisine et du ménage à la maison pendant les deux premières semaines au moins, voire les deux premiers mois ou les deux premières années [4].

On évite le savon en postpartum (pour ne pas interférer avec les odeurs /nouveau né) : VRAI

On ne vous dit pas bien sûr de ne pas vous laver (hello les lochies, les fuites de lait, la transpiration la nuit), mais préférez un savon doux, sans odeur, qui ne va pas masquer ou interférer avec votre odeur naturelle.

 

Une étude a examiné les réponses des nouveau-nés au liquide amniotique pendant leur première tentative de localiser le mamelon de la mère. Ils ont observé le choix spontané des nouveau-nés entre un sein dont le mamelon était humidifié avec du liquide amniotique et un sein non traité. 23 des 30 nourrissons ont choisi le sein traité avec du liquide amniotique. Les auteurs suggèrent que l'attirance observée pour l'odeur du liquide amniotique pourrait refléter une exposition du fœtus à cette substance (c'est-à-dire un apprentissage olfactif prénatal). En raison de l'importance des odeurs biologiques pour les nouveau-nés, les produits qui éliminent ou masquent ces signaux doivent être évités pendant la période périnatale [5].

 

Les nourrissons nourris au sein et ceux nourris au biberon présentent des réactions différentes aux odeurs maternelles. Une série de 5 expériences a été menée pour déterminer si les nouveau-nés, âgés d'environ 2 semaines, pouvaient reconnaître leurs mères par les seules odeurs. Les nouveau-nés allaités ont pu distinguer l'odeur de leur mère des odeurs produites par des femelles allaitantes non familières. En revanche, les nourrissons nourris au biberon semblaient incapables de reconnaître l'odeur de leur mère lorsqu'elle était présentée avec les odeurs d'une autre femme [6]. Les enfants nourris au sein sont exposés à des odeurs maternelles fortes et se familiarisent rapidement avec la signature olfactive unique de leur mère. Apparemment, l'orientation vers les odeurs du sein maternel est une réponse adaptative innée des nouveau-nés [7].

 

Les bébés naissent avec une vue très limitée, et le monde hors du ventre est très stimulant et lumineux pour eux. Leur odorat prend le relais de leur vision, avant que leur vue s’affine avec le temps. L’odeur du lait maternel est très similaire à l’odeur du liquide amniotique, et ça leur permet de vous identifier, en plus de l’effet calmant [8]

Tout le monde fait une dépression du postpartum : FAUX

Bien évidemment, toutes les femmes ne seront pas sujettes à une dépression postpartum !  

 

Le baby blues est un état transitoire, survenant entre le deuxième et le cinquième jour après l’accouchement, avec un pic au troisième jour. Il dure en général entre quatre et sept jours, et peut parfois être réduit à vingt-quatre heures.

 

Les chiffres [9] indiquent qu’entre 60 et 80% des femmes vont connaître un baby blues qui survient entre le deuxième et cinquième jour après l’accouchement, et dure en général entre 4 et 7 jours, et parfois seulement 24h. Il nécessite rarement un traitement médicamenteux et disparaît normalement avec le soutien entre autres. Le baby blues est une perturbation de l’humeur bénigne qui concerne les mamans après l’accouchement de leur enfant. Ce n’est pas une « dépression » ni une pathologie, mais un bouleversement transitoire.

 

Cependant, jusqu'à 20% de ces mères sont susceptibles d'évoluer vers une dépression post partum [9].

 

La prévalence de la dépression post partum est estimée à 10-20% dans le monde [10].

Le postpartum dure 6 semaines : FAUX

La médecine occidentale considère le post-partum comme une période de 6 semaines.

 

Ce mythe réside dans le fait qu’aux États-Unis par exemple, les femmes reçoivent souvent un rendez-vous avec leur gynécologue six semaines après la naissance de leur enfant. Cette idée de six semaines a été inventée comme étant le moment où les femmes devraient avoir vu leurs organes pelviens revenir à la normale [11]. C'est un plan totalement ridicule !

 

Il faut normaliser le fait que la transformation complète en maternité se déroule sur plusieurs mois, voire plusieurs années. S'attendre à "rebondir" pour redevenir "normal" après cette magique période de 6 semaines, c'est se fixer des attentes irréalistes.

 

C'est l'un des mythes les plus répandus dans le domaine du rétablissement post-partum. Il est recommandé de porter la définition de la période post-partum à 1 an, car de nombreux changements physiologiques dus à la grossesse subsistent au moins 1 an après l'accouchement [12].

 

En ce qui concerne l'exercice, votre examen de six semaines n'est rien d'autre qu'un feu vert pour reprendre des exercices doux.

On aura un boost de fer en mangeant son placenta en capsules : FAUX

Les partisans de la placentophagie maternelle humaine signalent que le placenta encapsulé est une excellente source de fer alimentaire. Une étude randomisée, en double aveugle a comparé l'effet de l'ingestion de placenta encapsulé sur le statut ferrique maternel post-partum à celui d'un placebo [13].

 

Les concentrations moyennes en fer étaient considérablement plus élevées dans le placenta encapsulé (0,664 mg/g) par rapport au placebo (0,093 mg/g), mais ne fournissent que 24% de l'apport journalier recommandé en fer chez les femmes allaitantes.

 

Les résultats n'ont révélé aucune différence statistiquement significative dans le statut ferrique maternel entre les femmes des groupes supplémentation placentaire et placebo, par conséquent il apparaît que la supplémentation avec du placenta encapsulé n’améliore pas de façon significative le statut en fer maternel en post partum. 

On perd du poids facilement si on allaite : PAS FORCÉMENT

La vérité : chaque personne est différente, et si certaines femmes perdent leurs kilos en quelques mois, voire quelques semaines, d'autres ont beaucoup plus de mal à retrouver leur corps d'avant l'accouchement. (Nous savons : nous détestons aussi cette expression). 

L’allaitement a un effet faible sur la perte de poids

Une étude sur plus de 2000 mères en post partum a observé l’effet de l’allaitement sur la perte de poids [14]. L'allaitement exclusif pendant au moins 3 mois a eu un effet faible mais significatif sur la perte de poids après l'accouchement. 
Les femmes qui ont allaité exclusivement pendant au moins 3 mois ont perdu 0,59 kg de plus à 6 mois post-partum, par rapport à celles qui n'ont pas allaité ou qui ont allaité de façon non exclusive. 

L’effet est d’autant plus grand que l’allaitement dure

À 9 mois du post-partum, l'allaitement exclusif pendant au moins 3 mois a entraîné une perte de poids post-partum supérieure de 1,68 kg par rapport à l'allaitement non exclusif ou à l'absence d'allaitement. 
De même, à 12 mois du post-partum, l'allaitement exclusif pendant au moins 3 mois a entraîné une perte de poids post-partum supérieure de 1,45 kg par rapport à l'allaitement non exclusif ou à l'absence d'allaitement. 
Cette étude montre que l'allaitement exclusif pendant au moins trois mois a bien un effet significatif sur la perte de poids postpartum mais celui-ci reste faible.

L’alimentation et l’exercice sont plus susceptibles d’être efficaces

Une étude du Cochrane Pregnancy and Childbirth Group affirme que la meilleure façon d'aborder la perte de poids postpartum est de combiner régime et exercice [15]. Mais attention aux régimes surtout si vous allaitez : pendant les premières semaines de la vie de votre nouveau-né, vous aurez besoin de calories supplémentaires pour établir votre production de lait.

On a envie de sexe en postpartum : PAS TOUJOURS

Et en voici la preuve : Selon une étude publiée dans l'International Journal of Obstetrics & Gynecology [16], l'activité sexuelle est reprise plus tôt que les rapports vaginaux (53% des 1500 femmes étudiées reprenant une activité sexuelle à 6 semaines du post-partum et 41% tentant des rapports vaginaux). 
À 8 semaines, la majorité des femmes avaient tenté des rapports vaginaux (65%), ce chiffre passant à 78% à 12 semaines et à 94% à 6 mois. Comparativement aux femmes ayant accouché spontanément par voie vaginale avec un périnée intact, les femmes ayant accouché spontanément par voie vaginale avec une épisiotomie ou une déchirure périnéale suturée étaient plus susceptibles de ne pas avoir repris les rapports vaginaux à 6 semaines du post-partum. De même, les femmes ayant subi un accouchement par voie vaginale assistée ou une césarienne étaient plus susceptibles de retarder la reprise des rapports sexuels. Soyez donc indulgente avec vous-même !

 

Il est tout à fait normal d’avoir des rapports rapidement après la grossesse comme il est normal de ne se sentir prête que six à huit semaines plus tard. Le choix d'avoir des relations sexuelles avec votre partenaire (ou vous-même) ne devrait pas être une décision prise par un prestataire de soins cliniques qui vous "blanchit" ou par une date fixée arbitrairement, mais plutôt une décision basée sur ce que vous ressentez et ce que vous voulez. 

Je ne peux pas faire de sport pendant au moins 1 an après l’accouchement : FAUX

Le Collège américain des obstétriciens et des gynécologues (ACOG) indique que l’exercice en postpartum a de nombreux bénéfices [17]
Il aide à renforcer et à tonifier les muscles abdominaux
Il stimule l'énergie
Il peut aider à prévenir la dépression post-partum [18]
Il favorise un meilleur sommeil
Il soulage le stress
Il peut vous aider à perdre le poids supplémentaire que vous avez pris pendant la grossesse.

 

Ils indiquent également qu’en général, vous pouvez commencer à faire de l'exercice quelques jours après l'accouchement, ou dès que vous vous sentez prête. Pour les femmes ayant eu une césarienne ou d'autres complications, il faut se tourner vers un professionnel de santé pour avoir son feu vert.

 

La seule chose à faire avec prudence est de pratiquer des sports extrêmes ou des exercices vigoureux, et de ne pas oublier de boire pendant l'exercice.

Les derniers mythes les plus répandus

Je ne dois pas m'allonger sur le ventre pendant au moins un mois après l'accouchement : FAUX

 

Faux : vous pouvez vous allonger sur le ventre dès le début du postpartum si vous vous sentez confortable dans cette position.

 

D’après le Dr. Reigstad, spécialiste en obstétrique et en gynécologie et chercheuse au Centre norvégien de recherche sur la santé des femmes de l'hôpital universitaire d'Oslo, lorsque vous êtes allongée sur le dos, le vagin pointe vers l'arrière et le bas alors que lorsque vous êtes allongée sur le ventre, les éventuels fragments de tissu dans l'utérus peuvent s'écouler plus facilement [19]. Dormir sur le ventre pourrait aider l'utérus à retrouver sa taille d'avant la grossesse, mais aucune étude scientifique n’a encore été réalisée sur ce sujet à ce jour.


C’est normal de se faire pipi dessus après l’accouchement : COMMUN mais pas normal

 

Après l’accouchement, il est possible que vous ayez des fuites, ce qui se traduit médicalement par le terme d’incontinence urinaire. Ce n’est pas un phénomène normal mais plutôt un symptôme du postpartum, qui peut résulter entre autres d’un traumatisme pelvien lié à l’accouchement (lésions des structures musculaires et neuronales du plancher pelvien) [20]. Les données montrent que ce taux d'incontinence urinaire à 6 mois est de 26% et varie en fonction de l’accouchement. L'accouchement vaginal est associé à une incidence près de 3 fois plus grande d'incontinence urinaire par rapport à la césarienne. L'accouchement par forceps augmente ce risque de 1,5 fois par rapport à l'accouchement vaginal spontané [21].

 

Les conséquences de cette pathophysiologie ne se limitent pas à l'incontinence urinaire. Le prolapsus des organes pelviens (descente d’organes) et l'incontinence anale sont également des séquelles gênantes de l'accouchement par voie basse [22].

 

Il peut être recommandé en post-partum de consulter un kinésithérapeute spécialisé dans la santé pelvienne. Il vous aidera à comprendre pourquoi vous avez des fuites et à élaborer une stratégie à long terme pour régler le problème.


Pour se soulager la zone périnéale, on peut appliquer du froid : OUI

 

Il s’avère que des études contrôlées et randomisées montrent que l’application de froid sur le périnée pourrait aider à diminuer la douleur de moitié [23], favoriser la cicatrisation [24] et diminuer l’utilisation d’analgésique. 

Les données sont controversées…

Une revue qui a inclus 10 études contrôlées randomisées sur 1233 femmes pour l'utilisation de traitement de refroidissement indique que le froid n’aurait en réalité que peu voir pas d’effet sur les douleurs ou encore la cicatrisation en postpartum [25]. Ils indiquent que les études sur le sujet donnent des preuves incertaines et limitées sur l’effet du froid.

Certaines études montrent que c’est bénéfique

Par exemple, dans une étude expérimentale randomisée et contrôlée, sur 200 mères, ils ont appliqué des coussinets de gel froid sur le périnée des mères du groupe expérimental et le groupe témoin avait un coussin non froid [26]. La différence entre le groupe expérimental et le groupe témoin était statistiquement significative après l'application des compresses de gel froid, avec une diminution des niveaux de douleur, une amélioration du confort en postpartum et une intensité de la douleur significativement plus faibles pendant certaines activités telles que la position assise, la marche et l'allaitement après l'application du gel froid. 

L'utilisation d'une écharpe abdominale aidera mes organes abdominaux à retrouver leur position normale : ATTENTION

 

Une écharpe ou une ceinture de soutien correctement appliquée soulage toute pression des organes abdominaux (y compris l'utérus) sur la paroi musculaire abdominale, et les aide ainsi à retrouver leur état naturel avant la grossesse [27].

 

Dans une étude contrôlée et randomisée sur près de 180 femmes ayant subi une césarienne, ils ont évalué l'effet de l'utilisation de ceintures abdominales sur la douleur, la détresse des symptômes et l'hémorragie post-partum. 

Les femmes qui ont reçu des ceintures abdominales ont rapporté moins de douleur, des scores de détresse plus bas et une diminution de l’hémorragie [28]. Cela peut également améliorer la mobilité [29].

 

Prudence : il peut y avoir des risques si vous utilisez une mauvaise ceinture abdominale ou que vous la serrez trop fort (douleur, pression trop forte, prolapsus du plancher pelvien, démangeaisons ou éruptions cutanées).

NOS SOURCES

[1] Dennis, Cindy-Lee, Kenneth Fung, Sophie Grigoriadis, Gail Erlick Robinson, Sarah Romans, et Lori Ross. 2007. « Traditional Postpartum Practices and Rituals: A Qualitative Systematic Review ». Women’s Health 3 (4): 487‑502. https://doi.org/10.2217/17455057.3.4.487.

[2] Chien, Li-Yin, Chen-Jei Tai, Yi-Li Ko, Chou-Hua Huang, et Shuh-Jen Sheu. 2006. « Adherence to “Doing-the-Month” Practices Is Associated with Fewer Physical and Depressive Symptoms among Postpartum Women in Taiwan ». Research in Nursing & Health 29 (5): 374‑83.https://doi.org/10.1002/nur.20154.

[3] Dennis, Cindy-Lee, Kenneth Fung, Sophie Grigoriadis, Gail Erlick Robinson, Sarah Romans, et Lori Ross. 2007. « Traditional Postpartum Practices and Rituals: A Qualitative Systematic Review ». Women’s Health 3 (4): 487‑502. https://doi.org/10.2217/17455057.3.4.487.

[4] Dr. Kirtly Parker Jones. « Women Should Rest for a Month After Childbirth—Myth or Fact? » 2018. https://healthcare.utah.edu/the-scope/shows.php?shows=0_4ekbzznm.

[5] Varendi, H., Rh Porter, et J. Winberg. 1996. « Attractiveness of Amniotic Fluid Odor: Evidence of Prenatal Olfactory Learning? » Acta Paediatrica 85 (10): 1223‑27. https://doi.org/10.1111/j.1651-2227.1996.tb18233.x.

[6] Cernoch, J. M., et R. H. Porter. 1985. « Recognition of Maternal Axillary Odors by Infants ». Child Development 56 (6): 1593‑98.

[7] Vaglio, Stefano. 2009. « Chemical communication and mother-infant recognition ». Communicative & Integrative Biology 2 (3): 279‑81.

[8] Badiee, Zohreh, Mohsen Asghari, et Majid Mohammadizadeh. 2013. « The Calming Effect of Maternal Breast Milk Odor on Premature Infants ». Pediatrics & Neonatology 54 (5): 322‑25. https://doi.org/10.1016/j.pedneo.2013.04.004.

[9] Manjunath, Narasimhaiah G, Giriyappa Venkatesh, et Rajanna. 2011. « Postpartum Blue is Common in Socially and Economically Insecure Mothers ». Indian Journal of Community Medicine : Official Publication of Indian Association of Preventive & Social Medicine 36 (3): 231‑33.https://doi.org/10.4103/0970-0218.86527.

[10] Liu, Ying, Lan Zhang, Nafei Guo, et Hui Jiang. 2021. « Postpartum depression and postpartum post-traumatic stress disorder: prevalence and associated factors ». BMC Psychiatry 21 (1): 487. https://doi.org/10.1186/s12888-021-03432-7.

[11] Dr. Kirtly Parker Jones. « Women Should Rest for a Month After Childbirth—Myth or Fact? » 2018. https://healthcare.utah.edu/the-scope/shows.php?shows=0_4ekbzznm.

[12] Mottola, Michelle F. 2002. « Exercise in the Postpartum Period: Practical Applications ». Current Sports Medicine Reports 1 (6): 362‑68

[13] Gryder, Laura K., Sharon M. Young, David Zava, Wendy Norris, Chad L. Cross, et Daniel C. Benyshek. 2017. « Effects of Human Maternal Placentophagy on Maternal Postpartum Iron Status: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Pilot Study ». Journal of Midwifery & Women’s Health 62 (1): 68‑79. https://doi.org/10.1111/jmwh.12549.

[14] Jarlenski, Marian P., Wendy L. Bennett, Sara N. Bleich, Colleen L. Barry, et Elizabeth A. Stuart. 2014. « Effects of breastfeeding on postpartum weight loss among U.S. women ». Preventive medicine 69 (décembre): 146‑50. https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2014.09.018.

[15] Adegboye, Amanda R. Amorim, et Yvonne M. Linne. 2013. « Diet or Exercise, or Both, for Weight Reduction in Women after Childbirth ». Cochrane Database of Systematic Reviews, no 7. https://doi.org/10.1002/14651858.CD005627.pub3.

[16] McDonald, Ea, et Sj Brown. 2013. « Does Method of Birth Make a Difference to When Women Resume Sex after Childbirth? » BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology 120 (7): 823‑30. https://doi.org/10.1111/1471-0528.12166.

[17] American College of Obstetricians and Gynecologists. « Exercise After Pregnancy ». 2019. https://www.acog.org/en/womens-health/faqs/exercise-after-pregnancy.

[18] McCurdy, Ashley P., Normand G. Boulé, Allison Sivak, et Margie H. Davenport. 2017. « Effects of Exercise on Mild-to-Moderate Depressive Symptoms in the Postpartum Period: A Meta-Analysis ». Obstetrics & Gynecology 129 (6): 1087‑97.https://doi.org/10.1097/AOG.0000000000002053.

[19] « Does lying on your stomach after giving birth help your uterus contract? ». 2021.

[20] Dimpfl, Th, Schiissler B., et Hesse, U. 1992. « Incidence and cause of postpartum urinary stress incontinence ». European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology 43 (1992) 29-33. https://www.ejog.org/article/0028-2243(92)90239-U/pdf.

[21] Farrell, S. A., V. M. Allen, et T. F. Baskett. 2001. « Parturition and Urinary Incontinence in Primiparas ». Obstetrics and Gynecology 97 (3): 350‑56. https://doi.org/10.1016/s0029-7844(00)01164-9.

[22] Brubaker, Linda. 2002. « Postpartum urinary incontinence ». BMJ : British Medical Journal 324 (7348): 1227‑28.

[23] Leventhal, Lucila Coca, Sonia Maria Junqueira Vasconcellos de Oliveira, Moacyr Roberto Cuce Nobre, et Flora Maria Barbosa da Silva. 2011. « Perineal Analgesia With an Ice Pack After Spontaneous Vaginal Birth: A Randomized Controlled Trial ». Journal of Midwifery & Women’s Health56 (2): 141‑46. https://doi.org/10.1111/j.1542-2011.2010.00018.x.

[24] Rigi, Shahindokht, Zahra Abedian, et Mary Steen. 2009. « Effectivness of cooling gel pads and ice packs on perineal pain », novembre.https://doi.org/10.12968/bjom.2009.17.11.45030.

[25] East, Christine E., Emma Df Dorward, Rhiannon E. Whale, et Jiajia Liu. 2020. « Local Cooling for Relieving Pain from Perineal Trauma Sustained during Childbirth ». The Cochrane Database of Systematic Reviews 10 (octobre): CD006304. https://doi.org/10.1002/14651858.CD006304.pub4. 

[26] Senol, Derya K., et Ergul Aslan. 2017. « The Effects of Cold Application to the Perineum on Pain Relief After Vaginal Birth ». Asian Nursing Research 11 (4): 276‑82. https://doi.org/10.1016/j.anr.2017.11.001.

[27] Verner, Miroslav. 2020. « My postpartum body - myths and misbeliefs ». Canadian Medical. 2020.

[28] Ghana, Samieh, Sevil Hakimi, Mojgan Mirghafourvand, Fatemeh Abbasalizadeh, et Nasser Behnampour. 2017. « Randomized controlled trial of abdominal binders for postoperative pain, distress, and blood loss after cesarean delivery ». International journal of gynaecology and obstetrics: the official organ of the International Federation of Gynaecology and Obstetrics 137 (février). https://doi.org/10.1002/ijgo.12134.

[29] Saeed, Summaya, Khaled Abdullah Rage, Amjad Siraj Memon, Sarah Kazi, Khursheed Ahmed Samo, Sana Shahid, et Aun Ali. 2019. « Use of Abdominal Binders after a Major Abdominal Surgery: A Randomized Controlled Trial ». Cureus 11 (10): e5832. https://doi.org/10.7759/cureus.5832.

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FAQ

Quelles sont les complications du post-partum ?

On observe certains symptômes bizarres en post partum, comme : la chute des cheveux, la modification de l’odeur corporelle, des sueurs nocturnes, etc. Il se peut que vous développiez un baby blues, qui évolue en dépression. Au moindre signe, faites vous aider.

Comment récupérer en post-partum ?

L’important est avant tout de se reposer et de prendre du temps pour soi !

Comment lutter contre la dépression post-partum ?

Commencez par demander de l’aide, faites-vous accompagner. Essayez de vous reposer et jouez sur votre alimentation (par exemple, les études montrent que les femmes consommant plus de DHA ont moins de dépression post partum).