Le placenta est un organe qui se développe dans votre utérus pendant la grossesse. Cette structure fournit de l'oxygène et des nutriments à votre bébé en pleine croissance et élimine les déchets du sang de votre bébé. Le placenta s'attache à la paroi de votre utérus et le cordon ombilical de votre bébé en est issu.
La placentophagie, c'est-à-dire l'ingestion du placenta après l'accouchement, est très répandue chez les mammifères, et on constate un intérêt croissant pour la placentophagie chez les femmes en post-partum, notamment aux États-Unis [1]. Le placenta peut être consommé cru, cuit, rôti, déshydraté, encapsulé ou sous forme de smoothies et de teintures. La préparation la plus utilisée semble être l'encapsulation du placenta après cuisson à la vapeur et déshydratation.
Jusqu’il y a encore peu, les seules études sur le fait de réhydrater et de manger son placenta venaient d’études très anciennes, principalement avec une étude de 1918[2].
Un seul placenta de 450 g contient en moyenne 234 calories, 4 g de graisses, 899 mg de cholestérol, 513 g de sodium, 48 g de protéines, ainsi que des quantités importantes d'oligo-éléments (24% des apports journaliers recommandés pour le fer et 7% pour le sélénium)[3][4].