Bien choisir sa tisane
Il est cependant bon de s’appuyer sur les conseils d’un spécialiste en la matière : un herboriste par exemple, car la consommation de certaines plantes comme le fenugrecd’entre elles est déconseillée dans des pathologies comme le diabète ou l’hypoglycémie.
Pour certaines plantes comme le fenouil, il faudra se limiter à 1 tasse par jour, par exemple, en raison de la présence de composés comme estragol. qui a fortes doses,.
Parmi les plantes galactogènes les plus connues et utilisées pour soutenir l’allaitement, on trouve le fenugrec, utilisé depuis l’antiquité pour ses vertus galactogènes et permettant un bon rétablissement après l’accouchement.
Le fenugrec est cependant à éviter pour les femmes enceintes (car il provoquerait des contractions utérines), et doit être utilisé avec prudence chez les diabétiques. À discuter avec votre médecin si c’est le cas.
Le carvi est une autre plante utilisée traditionnellement dans les tisanes.
Vous pouvez acheter votre tisane d’allaitement dans le commerce, après en avoir parlé avec votre consultante en lactation ou votre sage-femme. Nous vous conseillons de la choisir bio. Si vous êtes d’humeur créative, vous pouvez composer vous même votre propre tisane, en vous rendant chez un herboriste et en achetant des plantes en vrac (bio si possible).
Les aliments galactogènes
Avec l’accouchement et l’expulsion du placenta, le taux de progestérone chute pour laisser libre cours à une production lactée abondante.
Dans cette première phase, ce sont surtout les hormones qui entrent en jeu par le biais d’interactions avec l’hypothalamus et l’hypophyse (notamment la fameuse prolactine). On parle de lactation endocrine.
Dans un deuxième temps, le taux de prolactine baisse, mais la lactation est maintenue par des mécanismes locaux (on appelle ça la lactation autocrine). C’est l’action locale et efficace de drainage des seins qui permet d’entretenir la sécrétion lactée.
En d’autres termes, si les seins ne sont pas stimulés régulièrement et de façon suffisamment efficace, la production lactée diminue. D’où l’importance de mettre souvent son bébé au sein et sans regarder la montre.
Quand les utiliser ?
Ce que dit la Leche League : “L’utilisation de galactogogues devrait être réservée aux situations dans lesquelles une évaluation soigneuse n’a pas retrouvé de cause que l’on pourrait traiter (...), et lorsqu’une augmentation de la fréquence des tétées et/ou de l’expression du lait n’a pas permis d’obtenir un résultat”.
AKA Call your IBCLC first ! Votre Consultante en lactation saura vous indiquer ce qu’il est bon de mettre en place pour booster votre lactation.
Utiles dans des situations spécifiques
Dans le cadre de bonnes pratiques d’allaitement, les plantes et autres aliments galactogènes peuvent donc être des alliés dans les périodes difficiles, comme :
– En cas de grosse fatigue ou de stress, pour booster la lactation,
– Lors de la reprise du travail qui engendre aussi une diminution des tétés ou des tirages de lait,
– Au moment des poussées de croissance du bébé, vers 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois, où ses besoins augmentent et où il demande le sein plus souvent (les fameux “marathons” au sein),
– Lors de la prise de contraceptifs hormonaux, qui peuvent avoir pour effet secondaire de diminuer la production de lait,
– Enfin, des situations spécifiques comme de relactation, allaitement d’un enfant adopté, mère ou bébé malade peuvent nécessiter le recours à des galactogènes. Ces contextes spécifiques justifient un accompagnement spécialisé.