L’hyperémèse gravidique : la forme grave des vomissements de grossesse

Qu’est-ce que l’hyperémèse gravidique ?

L'hyperémèse gravidique est globalement définie comme "des vomissements intraitables associés à une perte de poids de plus de 5% du poids avant la grossesse, une déshydratation et des déséquilibres électrolytiques qui peuvent conduire à une hospitalisation"[1].

 

Il n'y a pas de consensus sur les critères de diagnostic spécifiques, mais l'hyperémèse gravidique correspond généralement à la partie la plus grave du spectre des nausées et vomissements de la grossesse.

 

Des nausées, accompagnées ou non de vomissements, sont signalées par près de 80 % des femmes pendant la grossesse [2].

 

L’hyperémèse gravidique quant à elle touche entre 0,3% et 3% des femmes enceintes [3]. En moyenne, les symptômes se manifestent environ 5 à 6 semaines après le début de la grossesse. Chez 50 % des femmes, les nausées et les vomissements disparaissent à la 14ème semaine et chez 90 % des femmes à la 22ème semaine [4]. Cependant, dans 10% des cas d’hyperémèse, ils peuvent persister tout au long de la grossesse [5].

 

L’hyperémèse peut conduire à une hospitalisation et à un arrêt de travail. Elle entraîne parfois des complications de la grossesse et des conséquences néfastes pour les bébés, comme une insuffisance pondérale à la naissance [6].

Quelles sont les personnes à risque ?

Différentes personnes peuvent être à risque élevé d’hyperémèse gravidique [7]
- Les femmes ayant une grossesse multiple 
- Les femmes qui souffrent de nausées et de vomissements en dehors de la grossesse en raison de la consommation de médicaments contenant des œstrogènes
- Les femmes ayant des antécédents de migraines
- Certaines études suggèrent également un risque plus élevé d'hyperémèse chez les femmes dont des membres de la famille immédiate, comme la mère ou la sœur, ont également connu une hyperémèse gravidique [8].

Quelles sont les causes de l’hyperémèse gravidique ?

Une hausse de l’hormone chorionique gonadotrope humaine (hCG)

Les taux de l’hormone chorionique gonadotrope humaine (hCG) pourraient être une cause. Ils atteignent leur maximum au cours du premier trimestre, ce qui correspond à l'apparition typique des symptômes d'hyperémèse. Certaines études montrent une corrélation entre des concentrations plus élevées de hCG et l'hyperémèse [9]. 

Les oestrogènes

Il se pourrait également que les œstrogènes contribuent aux nausées et vomissements de la grossesse. Les taux d'estradiol augmentent au début de la grossesse et diminuent plus tard, ce qui reflète l'évolution typique des nausées et des vomissements pendant la grossesse. En outre, les nausées et les vomissements sont les effets secondaires connus des médicaments contenant des œstrogènes. Plus le taux d'œstrogènes augmente, plus l'incidence des vomissements augmente [10].

Des changements dans le système gastro-intestinal

Le sphincter œsophagien inférieur se relâche pendant la grossesse en raison de l'élévation des taux d'œstrogènes et de progestérone. Cela entraîne une augmentation de l'incidence des symptômes du reflux gastro-œsophagien (RGO) pendant la grossesse, et l'un des symptômes du RGO est la nausée [11]. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour valider ou non le lien entre le RGO et les vomissements. 

La génétique

Un risque accru d'hyperémèse gravidique a été démontré chez les femmes dont des membres de la famille ont également connu une hyperémèse gravidique. Deux gènes, GDF15 et IGFBP7, sont potentiellement liés au développement de l'hyperemesis gravidarum [12].

Quelles sont les conséquences de l’hyperémèse gravidique ?

Dans les cas graves d'hyperémèse, les complications comprennent la carence en vitamines, la déshydratation et la malnutrition. La thiamine, ou vitamine B1, est une vitamines hydrosolubles, dont la carence peut se manifester dans le cadre de vomissements persistants comme dans l'hyperémèse gravidique. Cette carence peut conduire à un syndrome appelé encéphalopathie de Wernicke [13].

 

La cétose (accumulation de corps cétoniques produits lors de la dégradation des graisses [14]) est également couramment incluse comme conséquence de l'hyperémèse gravidique [15].

 

Il existe des cas de blessures secondaires dues à des vomissements violents et fréquents, notamment une rupture de l'œsophage [16] et un pneumothorax [17]. De plus, les patientes souffrant d'hyperémèse peuvent présenter des taux plus élevés de dépression et d'anxiété pendant la grossesse [18].

 

Pour le fœtus, le risque principal serait un faible poids de naissance. 

Comment traiter l’hyperémèse gravidique ?

Des remèdes naturels

 

Les approches non pharmaceutiques pour traiter les nausées et vomissements comprennent les herbes, comme le gingembre et la camomille, l'acupuncture et le massage. Par ailleurs, il a été démontré que le soutien psychologique de la famille et de l'équipe médicale réduit les symptômes de l'hyperémèse gravidique [19]

Infusion de gingembre

Les études ont montré que l’ingestion de gingembre diminuait les épisodes de nausées et vomissements en une semaine par rapport à un placebo.

 

Vous trouverez facilement des infusions de gingembre en sachet dans le commerce. Sinon, vous pouvez vous préparer votre infusion en versant une tasse d’eau frémissante sur une à deux cuillères à café de gingembre frais râpé. Ensuite laissez infuser cette préparation durant environ dix à quinze minutes, filtrez-la, puis dégustez !

 

Attention, prudence avec le gingembre mariné, généralement retrouvé dans la cuisine japonaise qui contient habituellement des édulcorants artificiels, tel que l’aspartame, à fuir pendant la grossesse (et même après!).

 

A essayer pour changer : une ginger beer en guise d’apéro ! Il s’agit d’un soda sans alcool au gingembre. Le ginger beer est tellement épicé qu’il donne l’impression de boire une boisson alcoolisée… De quoi trinquer à l’apéro avec le futur papa sans frustration devant sa pinte de bière !

Le citron

Bien qu’il n’y ait pas d'études spécifiques dans le cas de l’hyperémèse gravidique, il a été démontré que le citron pouvait être efficace pour réduire les nausées et les vomissements de la grossesse [20].

 

Cependant, le citron peut ne pas convenir à tout le monde. En naturopathie les personnes sont regroupées en deux catégories : les sanguino-pléthoriques et les neuro-arthritiques (qui vont différer en fonction de leur rapport au chaud/froid, leur humeur, leur rapport à la nourriture ...). L’organisme de ces deux types de personnes va réagir différemment en présence d’acides, et dans le cas du neuro-arthritique il n’arrivera pas à neutraliser les acides [21]. Le citron est donc déconseillé pour ces personnes. Consulter une naturopathe si vous avez un doute sur votre terrain.

La menthe ou menthe poivrée

Laissez infuser 5 minutes 1 cuillère à café de menthes séchées dans une tasse d’eau bouillante. Filtrez. Le menthol vous tonifiera tout en ayant un effet antispasmodique sur les intestins. La menthe sera alors votre allié idéal en cas de nausée (pensez également aux bonbons à la menthe, facile à transporter !).

 

De même, la menthe poivrée peut faciliter la digestion et calmer l'estomac car elle contient des propriétés qui dissipent les gaz et soulagent les crampes [22].

 

Les arômes de menthe peuvent également à eux seuls permettre de diminuer la nausée et les vomissements [23].

 

Vous pouvez aussi essayer notre délicieuse tisane allaitement (mais pas que !) Mama Time, avec notamment du carvi, de l’anis et le basilic aux propriétés digestives intéressantes (1 tasse par jour durant la grossesse).

La tisane de mélisse

La mélisse a des vertus antispasmodique, digestive, anti ballonnement, anti reflux gastrique et relaxante !  

 

Prenez une cuillère à café de sommités fleuries (parties aériennes) pour un bol d’eau bouillante puis laissez infuser une dizaine de minutes. Buvez 3 tasses par jour en fin de repas jusqu’à amélioration.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la grossesse et les troubles digestifs, allez voir notre article sur le sujet

Les aliments naturellement riches en B6

Les herbes de provence avec 1,58 mg/100g.
Les oléagineux comme la pistache (1,41 mg/100g), les graines de tournesol (1,24 mg/100g).  
Les viandes : le magret de canard (0,98 mg/100g), la dinde (0,81 mg/100g).
Les poissons comme le saumon (1 mg/100g). 
Les fruits et légumes, avec par exemple les abricots secs (0,51 mg/100g), la banane (0,44 mg/100g), les lentilles (0,5 mg/100g).

L'acupression peut diminuer les symptômes


L'acupression est une variante non invasive de l'acupuncture qui consiste à appliquer une pression constante sur des points ou des zones spécifiques. L'acupression P6 (ou point Neiguan) est proposée pour traiter les symptômes des nausées et des vomissements. Le point P6 est situé sur la face interne de l'avant-bras, près du poignet [24].

 

Préférez prendre un rendez-vous avec un spécialiste plutôt que de vous faire un massage seule. Certains points d’acupression ne doivent pas être stimulés durant la grossesse.

 

Quelques conseils pour soulager les nausées
 

D’autre part, en plus des modifications du régime alimentaire, voici quelques conseils pour éviter les nausées ou aider dans l’amélioration des symptômes [24] :
Prendre fréquemment de petits repas
Eviter les aliments épicés ou gras et boire régulièrement manger des crackers le matin et au réveil
Pensez à vous reposer 
Aérez vos pièces et ne restez pas dans des espaces confinés.

 

Pour en savoir plus, consultez notre article sur les nausées de grossesse.

Quelles sont les interventions pharmacologiques ?

La vitamine B6 à dose thérapeutique

La vitamine B6, ou pyridoxine, est couramment utilisée comme traitement de première intention des nausées et vomissements de la grossesse. Utilisée seule, elle est associée à une diminution des nausées mais pas des vomissements [25].

Les antihistaminiques

Certains antihistaminiques pourraient agir sur des récepteurs et réduire les symptômes de nausées et de vomissements. Cependant, les études sont controversées et de nouvelles recherches sont nécessaires pour valider ou non leurs effets. 

Les antagonistes de la dopamine

Les antagonistes de la dopamine (soit des molécules qui vont empêcher la fixation de l'hormone dopamine), comme le métoclopramide, stimulent la partie gastro-intestinale et se sont avérés efficaces pour diminuer les vomissements. Les phénothiazines, comme la prométhazine, sont des antagonistes des récepteurs de la dopamine qui agissent en supprimant la zone de déclenchement responsable de la stimulation des vomissements [24]. 

Le Diglegis

Le Diglegis est un médicament prescrit dans les cas de nausées et vomissements associés à la grossesse. Il est composé de vitamine B6 et de doxylamine. Il n’a pas été étudié spécifiquement pour l’hyperémèse gravidique mais selon la plupart des études, l'efficacité du Diclegis dans les cas classés comme "nausées et vomissements" de la grossesse se situe entre 70 et 80 % [13]. 

Une prise en charge hospitalière

Dans les cas les plus graves, l’hyperémèse gravidique peut conduire à une hospitalisation. Dans ce cas, la mère se verra administrer par voie intraveineuse une solution nutritive, avec du sucre, des minéraux et des vitamines.

Conclusion

Si les nausées et vomissements persistent, si vous notez une perte de poids, si vous voyez des signes de déshydratation, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

 

Chaque femme est différente, et même chaque grossesse est différente… Certains remèdes marcheront pour les nausées de certaines, mais pas pour les autres. Écoutez-vous, vous êtes votre meilleure alliée !


Attention à la prise de médicaments pendant la grossesse. Ces conseils ne se substituent pas à l’avis d’un médecin ou à un traitement médical en cours.

 

Attention à ne pas vous auto-complémenter ou à utiliser des huiles essentielles sans un conseil de médecin, pharmacien ou naturopathe formé à l’aromathérapie.
Il est également préférable de faire appel à un naturopathe pour se faire accompagner et proposer un accompagnement sur mesure.

NOS SOURCES

[1] Miller, Frank. 2002. « Nausea and Vomiting in Pregnancy: The Problem of Perception--Is It Really a Disease? » American Journal of Obstetrics and Gynecology 186 (5 Suppl Understanding): S182-183. https://doi.org/10.1067/mob.2002.122594.

[2] Hinkle, Stefanie N., Sunni L. Mumford, Katherine L. Grantz, Robert M. Silver, Emily M. Mitchell, Lindsey A. Sjaarda, Rose G. Radin, Neil J. Perkins, Noya Galai, et Enrique F. Schisterman. 2016. « Association of Nausea and Vomiting During Pregnancy With Pregnancy Loss ». JAMA internal medicine 176 (11): 1621‑27. https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2016.5641.

[3] Matthews, Anne, David M Haas, Dónal P O’Mathúna, et Therese Dowswell. 2015. « Interventions for nausea and vomiting in early pregnancy ». The Cochrane Database of Systematic Reviews 2015 (9). https://doi.org/10.1002/14651858.CD007575.pub4.

[4] Lacroix, R., E. Eason, et R. Melzack. 2000. « Nausea and Vomiting during Pregnancy: A Prospective Study of Its Frequency, Intensity, and Patterns of Change ». American Journal of Obstetrics and Gynecology 182 (4): 931‑37. https://doi.org/10.1016/s0002-9378(00)70349-8.

[5] Jennings, Lindsey K., et Diann M. Krywko. 2021. « Hyperemesis Gravidarum ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK532917/.

[6] Boelig, Rupsa C., Samantha J. Barton, Gabriele Saccone, Anthony J. Kelly, Steve J. Edwards, et Vincenzo Berghella. 2016. « Interventions for Treating Hyperemesis Gravidarum ». Cochrane Database of Systematic Reviews, no 5. https://doi.org/10.1002/14651858.CD010607.pub2.

[7] Jennings, Lindsey K., et Diann M. Krywko. 2021. « Hyperemesis Gravidarum ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK532917/.

[8] Fejzo, Marlena S, Sue Ann Ingles, Melissa Wilson, Wei Wang, Kimber Macgibbon, Roberto Romero, et Thomas M Goodwin. 2008. « High Prevalence of Severe Nausea and Vomiting of Pregnancy and Hyperemesis Gravidarum among Relatives of Affected Individuals ». European journal of obstetrics, gynecology, and reproductive biology 141 (1): 13‑17. https://doi.org/10.1016/j.ejogrb.2008.07.003.

[9] Goodwin, T. M., M. Montoro, J. H. Mestman, A. E. Pekary, et J. M. Hershman. 1992. « The Role of Chorionic Gonadotropin in Transient Hyperthyroidism of Hyperemesis Gravidarum ». The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 75 (5): 1333‑37.https://doi.org/10.1210/jcem.75.5.1430095.

[10] Goldzieher, J. W., L. E. Moses, E. Averkin, C. Scheel, et B. Z. Taber. 1971. « A Placebo-Controlled Double-Blind Crossover Investigation of the Side Effects Attributed to Oral Contraceptives ». Fertility and Sterility 22 (9): 609‑23.

[11] Brzana, R. J., et K. L. Koch. 1997. « Gastroesophageal Reflux Disease Presenting with Intractable Nausea ». Annals of Internal Medicine 126 (9): 704‑7. https://doi.org/10.7326/0003-4819-126-9-199705010-00005.

[12] Fejzo, Marlena S., Olga V. Sazonova, J. Fah Sathirapongsasuti, Ingileif B. Hallgrímsdóttir, Vladimir Vacic, Kimber W. MacGibbon, Frederic P. Schoenberg, Nicholas Mancuso, Dennis J. Slamon, et Patrick M. Mullin. 2018. « Placenta and appetite genes GDF15 and IGFBP7 are associated with hyperemesis gravidarum ». Nature Communications 9 (mars). https://doi.org/10.1038/s41467-018-03258-0.

[13] London, Viktoriya, Stephanie Grube, David M. Sherer, et Ovadia Abulafia. 2017. « Hyperemesis Gravidarum: A Review of Recent Literature ». Pharmacology 100 (3‑4): 161‑71. https://doi.org/10.1159/000477853.

[14] Larousse

[15] Quinla, Jeffrey D., et D. Ashley Hill. 2003. « Nausea and Vomiting of Pregnancy ». American Family Physician 68 (1): 121‑28.

[16] Eroğlu, Atilla, Can Kürkçüoğlu, Nurettin Karaoğlanoğlu, Celal Tekinbaş, et Mehmet Cesur. 2002. « Spontaneous Esophageal Rupture Following Severe Vomiting in Pregnancy ». Diseases of the Esophagus: [17] Official Journal of the International Society for Diseases of the Esophagus 15 (3): 242‑43. https://doi.org/10.1046/j.1442-2050.2002.00236.x.

[17] Liang, Shan-Guang, Fumiko Ooka, Akiko Santo, et Manabu Kaibara. 2002. « Pneumomediastinum Following Esophageal Rupture Associated with Hyperemesis Gravidarum ». The Journal of Obstetrics and Gynaecology Research 28 (3): 172‑75. https://doi.org/10.1046/j.1341-8076.2002.00033.x.

[18] Mitchell-Jones, N., I. Gallos, J. Farren, A. Tobias, C. Bottomley, et T. Bourne. 2017. « Psychological Morbidity Associated with Hyperemesis Gravidarum: A Systematic Review and Meta-Analysis ». BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology 124 (1): 20‑30.https://doi.org/10.1111/1471-0528.14180.

[19] Abramowitz, Amy, Emily S. Miller, et Katherine L. Wisner. 2017. « Treatment options for hyperemesis gravidarum ». Archives of women’s mental health 20 (3): 363‑72. https://doi.org/10.1007/s00737-016-0707-4.

[20] Yavari kia, Parisa, Farzaneh Safajou, Mahnaz Shahnazi, et Hossein Nazemiyeh. 2014. « The Effect of Lemon Inhalation Aromatherapy on Nausea and Vomiting of Pregnancy: A Double-Blinded, Randomized, Controlled Clinical Trial ». Iranian Red Crescent Medical Journal 16 (3).https://doi.org/10.5812/ircmj.14360.

[21] Stéphanie Mezerai. Naturopathe.

[22] Corey Tolbert. Thomas F. Chapman Center Wellness of Piedmont Newnan Hospital.

[23] Amzajerdi, Azam, Maryam Keshavarz, Ali Montazeri, et Reza Bekhradi. 2019. « Effect of mint aroma on nausea, vomiting and anxiety in pregnant women ». Journal of Family Medicine and Primary Care 8 (8): 2597‑2601. https://doi.org/10.4103/jfmpc.jfmpc_480_19.

[24] Boelig, Rupsa C., Samantha J. Barton, Gabriele Saccone, Anthony J. Kelly, Steve J. Edwards, et Vincenzo Berghella. 2016. « Interventions for Treating Hyperemesis Gravidarum ». Cochrane Database of Systematic Reviews, no 5. https://doi.org/10.1002/14651858.CD010607.pub2.

[25] Mella MT. Nausea/vomiting of pregnancy and hyperemesis gravidarum. In: Berghella V editor(s). Maternal‐Fetal Evidence Based Guidelines. 2. New York City, New York USA: Informa Healthcare, 2011:72‐80.

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FAQ

Quand commence l'hyperémèse gravidique ?

Elle commence en général 5 à 6 semaines après le début de la grossesse. Le plus souvent elle disparaît à la fin du premier trimestre de la grossesse.

Comment soigner l'hyperémèse gravidique ?

Il faut commencer par veiller à bien s’hydrater. Vous pouvez essayer des remèdes naturels comme les infusions de gingembre ou de menthe. Si vous ne gardez pas vos repas, rapprochez-vous d’un professionnel de santé, car dans certains cas les médicaments ou l’hospitalisation pourraient être nécessaires.

Quelle est la pire semaine de grossesse ?

Il n’y a pas de pire semaine de grossesse à proprement parler. Cela dépendra de chaque femme. Pour certaines, le premier trimestre sera le pire si elles ont eu beaucoup de nausées, pour d’autres ce sera la fin de la grossesse caractérisée par des jambes lourdes douloureuses et du mal à bouger.