Le microbiote du nouveau-né : quel impact de l’ensemencement vaginal ?

Comment se forme le microbiote du nouveau-né ? Quel est l’impact de la césarienne ? L’ensemencement vaginal est-il une alternative à considérer ? 

Le microbiome qui colonise l'organisme des nourrissons peut jouer un rôle déterminant dans le développement de son système immunitaire [1]. Le mode d’accouchement va faire varier le microbiote du nourrisson [2]. 

L’ensemencement vaginal pour développer le microbiome est une technique qui suscite l’intérêt mais qui pour autant comporte des risques infectieux et n’est pas recommandée. Booster le microbiome de son nourrisson peut se faire naturellement, notamment par le contact peau à peau. 

Quelle importance du microbiome pour le nourrisson ?

Le microbiome humain est l'ensemble des gènes des micro-organismes (microbiote) qui vivent dans et sur le corps humain et qui influencent la santé et le développement de l'hôte. Une hypothèse étant que le tractus gastro-intestinal du fœtus est stérile. Le transfert bactérien de la femme au nourrisson se produit pendant l’accouchement, le contact peau à peau après la naissance et l'allaitement. Les bactéries ont pour fonction de fermenter les glucides pour en extraire de l’énergie, de stimuler le système immunitaire, d'empêcher la croissance de bactéries pathogènes, de réguler le développement de l'intestin et de produire des vitamines pour l'hôte [3](principalement la synthèse de vitamine K et certaines vitamines du groupe B) [4].

Quel impact de la césarienne sur le développement du microbiome ?

Le mode d’accouchement va faire varier le microbiote du nourrisson [5]. L'accouchement par césarienne, les antibiotiques prénatals et pendant la grossesse et l'alimentation au lait maternisé peuvent interrompre le transfert bactérien naturel de la mère au nourrisson au cours de la période précoce critique du développement immunitaire néonatal [6].
 

Chez les bébés ayant subi une césarienne, l'absence d'exposition vaginale entraîne la formation de communautés microbiennes ressemblant au microbiote cutané humain, avec une abondance de Staphylococcus spp. 

Plus d’infections cutanées

La sensibilité à certains agents pathogènes est souvent plus élevée chez les nourrissons ayant subi une césarienne que chez ceux ayant accouché par voie vaginale. Par exemple, 64 à 82 % des cas signalés d'infections cutanées à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) chez les nourrissons sont survenus chez des nourrissons ayant subi une césarienne [7].

Plus de risque de colonisation par des pathogènes

Une mauvaise transmission maternelle lors de la naissance par césarienne peut prédisposer les nourrissons à une colonisation par des pathogènes. Toutefois, les conséquences cliniques des perturbations du microbiote au début de la vie et du portage d'agents pathogènes pendant cette fenêtre critique du développement immunitaire restent à déterminer [8]

Il est possible d’agir dès la grossesse

On sait également que la transmission des bactéries intestinales maternelles commence dès la grossesse [9], donc booster son propre microbiome avec des prébiotiques et des probiotiques peut être une option pour favoriser le microbiome de son nourrisson.

On ne connaît pas l’impact sur le long terme du mode d’accouchement

Par ailleurs, une étude des associations entre le mode d'accouchement et la diversité et le mode de colonisation du microbiote intestinal au cours de la première année de vie du nourrisson a révélé que la diversité et le mode de colonisation étaient significativement associés au mode d'accouchement, mais l’effet sur le long terme de ces différences reste inconnu. Une étude a montré que les différences persistaient jusqu’à 6 mois [10] seulement, tandis qu’une autre étude montre des différences jusqu’à 4 ans [11].

Quel est l'impact du microbiome sur la santé du nourrisson ?

Le microbiome influence le métabolisme

Une colonisation microbienne aberrante chez les nourrissons a été associée à des effets à long terme sur leur métabolisme car le microbiote intestinal peut contribuer à l'obésité en augmentant l'extraction d'énergie, ou en modifiant la signalisation métabolique et l'inflammation [12]. Dans une étude sur 284 enfants mis au monde par césarienne, ils ont observé qu’à l'âge de 3 ans, 15.7 % des enfants nés par césarienne étaient obèses, contre 7.5 % des enfants nés par voie vaginale [13]. 

Le risque d’asthme a été associé aux bactéries du microbiome

Les cellules T tueuses naturelles invariantes (iNKT) jouent un rôle dans la pathogenèse de la colite ulcéreuse, une forme majeure de maladie intestinale inflammatoire, et dans l'asthme. L'exposition microbienne en début de vie a des effets durables sur ces cellules iNKT et, en leur absence, l'exposition ultérieure à des facteurs qui stimulent ces cellules peut induire une réponse auto-inflammatoire [14]. Cet effet du microbiome pourrait expliquer l’observation d’une étude qui montre une augmentation de 20% du risque de développer de l’asthme chez les enfants nés par césarienne [15].
Le risque de développer de l'asthme [16] a également été associé au type de bactéries contribuant au microbiote intestinal pendant les 100 premiers jours de la vie. 

Un risque d’infection gastro-intestinal dépendant du microbiote

Ils observent également que les nourrissons nés par césarienne sont davantage colonisés par Clostridium (associé à l'entérocolite nécrosante néonatale) au cours des 3 premières semaines de vie [17]. On considère qu'un microbiote intestinal sain favorise le développement et la maturation du système immunitaire, tandis qu'un intestin anormal est considéré comme la principale cause d'infections gastro-intestinales graves pendant la petite enfance [18].

Un mauvais microbiote augmente le risque de développement d’allergies

Dans une étude, ils ont observé que les enfants ayant des antécédents parentaux d'asthme ou d'allergies nés par césarienne présentaient un risque d'atopie (soit une hypersensibilité à l’environnement qui se manifeste généralement par de l’asthme, des rhumes ou de l’eczéma) deux fois plus élevé que ceux nés par voie vaginale. La naissance par césarienne était significativement associée à une probabilité accrue de rhinite allergique. Les auteurs ont conclu que cela pourrait s'expliquer par le manque de contact avec la flore vaginale par césarienne [19].

 

Attention mama, on ne parle ici que d'une augmentation du risque - cela ne veut pas dire que votre enfant ne sera pas en bonne santé parce que vous avez eu une césarienne ! Et la césarienne est nécessaire à bon nombre d'entre nous, et heureusement qu’elle existe !

 

De plus, le microbiote de tous les nourrissons nés par césarienne ne peut pas être considéré comme uniforme, car certains nourrissons naissent par césarienne après le début du travail ou la rupture des membranes, tandis que d'autres naissent avant le début du travail ou avant la rupture des membranes. Par conséquent, l'exposition aux bactéries vaginales maternelles variera parmi tous les nourrissons nés par césarienne. 

 

Enfin, il y a d'autres façons de développer son microbiote comme via l’allaitement ou le peau à peau !

Comment booster naturellement le microbiome du nourrisson ?

Il est possible d’agir naturellement pour influencer et booster le microbiome de son enfant.

Consommer des probiotiques et prébiotiques dès la grossesse

La première étape pour garantir un microbiome intestinal sain à votre bébé commence pendant la période de la grossesse. Les microbes maternels sont transférés pour la première fois in utero [20].

 

Vous pouvez consommer des fibres prébiotiques qui permettent de contribuer à la richesse du microbiote intestinal [21]. La consommation de probiotiques pourrait également être bénéfique [22]. Ces aliments sont également à privilégier lors de la diversification alimentaire de votre enfant pour poursuivre son bon développement !

L’allaitement maternel influence positivement son microbiote

L'allaitement maternel façonne le microbiote intestinal au début de la vie, à la fois directement par l'exposition du nourrisson au microbiote du lait et indirectement, par le biais de facteurs du lait maternel qui affectent la croissance et le métabolisme des bactéries [23]. 

 

Les bactéries commensales présentes dans le lait maternel et les bactéries de la peau aréolaire de la mère contribuent à l'ensemencement précoce de l'intestin du nourrisson. Une étude a montré que l’allaitement permettait d’apporter 27,7% de bactéries provenant du lait maternel et 10,3% provenant de la peau aréolaire [24].

Le contact peau à peau avec son bébé

Le contact peau à peau permet également de favoriser le développement de son microbiote [25].

Avoir un animal de compagnie peut contribuer à accroître la diversité du microbiome intestinal.

Plusieurs études ont montré que le fait de posséder un animal de compagnie peut en fait contribuer à accroître la diversité du microbiome intestinal. Cette constatation est liée à l'hypothèse de l'hygiène, selon laquelle une exposition limitée aux infections au début de la vie peut en fait nuire au développement du système immunitaire. Une étude en particulier, portant sur 746 nourrissons, a révélé que le fait de posséder un animal de compagnie était associé à une abondance accrue de deux bactéries, Ruminococcus et Oscillospira. Ces bactéries ont été associées à un risque moindre d'allergie et d'obésité chez l'enfant [26].


Un contact avec le monde extérieur permettra aux enfants de booster leur système immunitaire. Il peut être judicieux de laisser les enfants jouer dans la nature, avec la terre, pour favoriser le développement de leurs défenses et de leur microbiome.

L’ensemencement vaginal pour booster le microbiome du nourrisson ?

Quel est le but de l’ensemencement vaginal ?

 

L'ensemencement vaginal désigne la pratique consistant à inoculer une gaze ou un coton-tige avec des fluides vaginaux pour transférer la flore vaginale dans la bouche, le nez ou la peau d'un nourrisson. Cette procédure est le plus souvent réalisée après un accouchement par césarienne. En effet, une césarienne effectuée avant le début du travail ou avant la rupture des membranes empêche le fœtus d'entrer en contact avec les fluides et les bactéries vaginales [27]
 

Comme l'augmentation de la fréquence de l'asthme, des maladies atopiques et des troubles immunitaires reflète l'augmentation du taux d'accouchement par césarienne, la théorie de l'ensemencement vaginal est de permettre une colonisation correcte de l'intestin du nourrisson et, par conséquent, de réduire le risque ultérieur d'asthme, de maladies atopiques et de troubles immunitaires [28]


 

Quel effet de l’ensemencement vaginal sur le microbiome ?

 

Une étude portant sur 18 nourrissons (7 nés par voie vaginale et 11 par césarienne) et leurs mères a été menée pour tenter de restaurer partiellement le microbiote des nourrissons nés par césarienne en utilisant l’ensemencement vaginal [29]

4 des 11 nourrissons nés par césarienne ont été exposés à des liquides vaginaux provenant de gazes inoculées dans le vagin de leurs mères respectives qui étaient négatives pour les streptocoques du groupe B, ne présentaient aucun signe de vaginose et avaient un pH vaginal inférieur à 4.5, pendant l'heure précédant l'accouchement par césarienne. Dans les 2 minutes suivant la naissance, les nourrissons ont été essuyés avec la gaze le long de la bouche, du visage et de la peau. 

Le suivi de la source bactérienne du microbiome du nourrisson a révélé que le microbiome des 4 nourrissons nés par césarienne et essuyés avec la gaze inoculée ressemblait à celui des nourrissons nés par voie vaginale, en particulier pendant la première semaine de vie

 

Ces résultats sont à lire avec prudence car l’étude porte sur 4 nourrissons seulement ce qui ne permet pas de conclure avec certitude.


Cependant, une étude qui a réalisé un ensemencement vaginal à des nourrissons nés par césarienne a montré qu’il n’y avait pas de différence dans leur microbiome par rapport à des enfants nés par césarienne n’ayant pas reçu d’ensemencement. Les auteurs émettent l’hypothèse que la flore périanale serait davantage responsable de la colonisation du microbiote intestinal des nourrissons que la flore vaginale[30].

Existe-t-il des risques associés à l’ensemencement vaginal ?

L'American College of Obstetricians and Gynecologists ne recommande ni n'encourage l'ensemencement vaginal en dehors du contexte d'un protocole de recherche approuvé par un comité d'examen institutionnel, et il est recommandé de ne pas procéder à l'ensemencement vaginal tant que des données adéquates concernant la sécurité et les avantages du processus ne sont pas disponibles [31].

 

Il est essentiel de noter que l'état actuel des données de recherche cumulatives sur les avantages et les inconvénients potentiels de l'ensemencement vaginal consiste en une seule étude pilote dans laquelle seuls quatre nourrissons ont été ensemencés, sans suivi à long terme [32]
 

Par ailleurs, l'étude ne concernait que des femmes qui n'étaient pas porteuses de streptocoques du groupe B, qui ne présentaient aucun signe de vaginose et dont le pH vaginal était inférieur à 4,5. Or 20% des femmes enceintes à terme sont porteuses de streptocoques du groupe B. Ainsi, le risque de réaliser un ensemencement vaginal dans la population générale est inconnu. 

 

Le risque d'infections non diagnostiquées par Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, le papillomavirus, les streptocoques du groupe A et le virus de l'herpès simplex (un cas d'infection néonatale à l'herpès simplex suite à un ensemencement vaginal après une césarienne élective a été rapporté [33]), entre autres, au moment de l'accouchement, est également préoccupant et pourrait entraîner une infection néonatale qui aurait pu être évitée par une césarienne sans ensemencement [34].

Conclusion

Le microbiote d’un nourrisson né par voie vaginale ou par césarienne sera différent. Ne paniquez pas si vous avez eu une césarienne, cela ne veut pas dire que votre enfant ne sera pas en bonne santé, et certaines études montrent même que cette différence s’estompe dès 6 mois ! 
 

Il existe des façons de booster le microbiote de votre nourrisson et ce dès la grossesse, à travers l’allaitement, le contact peau à peau et en favorisant le développement de son système immunitaire. 

 

L’ensemencement vaginal peut être une solution dans le futur, mais d’autres études sont nécessaires pour s’assurer non seulement que cela soit efficace mais également sans danger pour votre bébé.   

NOS SOURCES

[1] Olszak, Torsten, Dingding An, Sebastian Zeissig, Miguel Pinilla Vera, Julia Richter, Andre Franke, Jonathan N. Glickman, et al. « Microbial Exposure During Early Life Has Persistent Effects on Natural Killer T Cell Function ». Science (New York, N.Y.) 336, no 6080 (27 avril 2012): 489‑93. https://doi.org/10.1126/science.1219328.

[2] Dominguez-Bello, Maria G., Kassandra M. De Jesus-Laboy, Nan Shen, Laura M. Cox, Amnon Amir, Antonio Gonzalez, Nicholas A. Bokulich, et al. « Partial restoration of the microbiota of cesarean-born infants via vaginal microbial transfer ». Nature medicine 22, no 3 (mars 2016): 250‑53. https://doi.org/10.1038/nm.4039.

[3] Guarner, Francisco, et Juan-R Malagelada. « Gut Flora in Health and Disease ». The Lancet 361, no 9356 (8 février 2003): 512‑19. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(03)12489-0.

[4] Inserm. « Microbiote intestinal (flore intestinale) ⋅ Inserm, La science pour la santé », 2021.

[5] Dominguez-Bello, Maria G., Kassandra M. De Jesus-Laboy, Nan Shen, Laura M. Cox, Amnon Amir, Antonio Gonzalez, Nicholas A. Bokulich, et al. « Partial restoration of the microbiota of cesarean-born infants via vaginal microbial transfer ». Nature medicine 22, no 3 (mars 2016): 250‑53. https://doi.org/10.1038/nm.4039.

[6] Pannaraj, Pia S., Fan Li, Chiara Cerini, Jeffrey M. Bender, Shangxin Yang, Adrienne Rollie, Helty Adisetiyo, et al. « Association Between Breast Milk Bacterial Communities and Establishment and Development of the Infant Gut Microbiome ». JAMA Pediatrics 171, no 7 (1 juillet 2017): 647‑54. https://doi.org/10.1001/jamapediatrics.2017.0378.

[7] Dominguez-Bello, Maria G., Elizabeth K. Costello, Monica Contreras, Magda Magris, Glida Hidalgo, Noah Fierer, et Rob Knight. « Delivery mode shapes the acquisition and structure of the initial microbiota across multiple body habitats in newborns ». Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 107, no 26 (29 juin 2010): 11971‑75. https://doi.org/10.1073/pnas.1002601107.

[8] Shao, Yan, Samuel C. Forster, Evdokia Tsaliki, Kevin Vervier, Angela Strang, Nandi Simpson, Nitin Kumar, et al. « Stunted microbiota and opportunistic pathogen colonisation in caesarean section birth ». Nature 574, no 7776 (octobre 2019): 117‑21. https://doi.org/10.1038/s41586-019-1560-1.

[9] Walker, Ryan W, Jose C Clemente, Inga Peter, et Ruth JF Loos. « The prenatal gut microbiome: Are we colonized with bacteria in utero? » Pediatric obesity 12, no Suppl 1 (août 2017): 3‑17. https://doi.org/10.1111/ijpo.12217.

[10] Rutayisire, Erigene, Kun Huang, Yehao Liu, et Fangbiao Tao. « The mode of delivery affects the diversity and colonization pattern of the gut microbiota during the first year of infants’ life: a systematic review ». BMC Gastroenterology 16, no 1 (30 juillet 2016): 86. https://doi.org/10.1186/s12876-016-0498-0.

[11] Fouhy, Fiona, Claire Watkins, Cian J. Hill, Carol-Anne O’Shea, Brid Nagle, Eugene M. Dempsey, Paul W. O’Toole, R. Paul Ross, C. Anthony Ryan, et Catherine Stanton. « Perinatal Factors Affect the Gut Microbiota up to Four Years after Birth ». Nature Communications 10, no 1 (3 avril 2019): 1517. https://doi.org/10.1038/s41467-019-09252-4.

[12] Cox, Laura M., Shingo Yamanishi, Jiho Sohn, Alexander V. Alekseyenko, Jacqueline M. Leung, Ilseung Cho, Sungheon Kim, et al. « Altering the intestinal microbiota during a critical developmental window has lasting metabolic consequences ». Cell 158, no 4 (14 août 2014): 705‑21. https://doi.org/10.1016/j.cell.2014.05.052.

[13] Huh, Susanna Y, Sheryl L Rifas-Shiman, Chloe A Zera, Janet W Rich Edwards, Emily Oken, Scott T Weiss, et Matthew W Gillman. « Delivery by caesarean section and risk of obesity in preschool age children: a prospective cohort study ». Archives of disease in childhood 97, no 7 (juillet 2012): 610‑16. https://doi.org/10.1136/archdischild-2011-301141.

[14] Olszak, Torsten, Dingding An, Sebastian Zeissig, Miguel Pinilla Vera, Julia Richter, Andre Franke, Jonathan N. Glickman, et al. « Microbial Exposure During Early Life Has Persistent Effects on Natural Killer T Cell Function ». Science (New York, N.Y.) 336, no 6080 (27 avril 2012): 489‑93. https://doi.org/10.1126/science.1219328.

[15] Thavagnanam, S., J. Fleming, A. Bromley, M. D. Shields, et C. R. Cardwell. « A Meta-Analysis of the Association between Caesarean Section and Childhood Asthma ». Clinical and Experimental Allergy: Journal of the British Society for Allergy and Clinical Immunology 38, no 4 (avril 2008): 629‑33. https://doi.org/10.1111/j.1365-2222.2007.02780.x.

[16] Stiemsma, Leah T., Marie-Claire Arrieta, Pedro A. Dimitriu, Jasmine Cheng, Lisa Thorson, Diana L. Lefebvre, Meghan B. Azad, et al. « Shifts in Lachnospira and Clostridium sp. in the 3-month stool microbiome are associated with preschool age asthma ». Clinical Science 130, no 23 (26 octobre 2016): 2199‑2207. https://doi.org/10.1042/CS20160349.

[17] Stiemsma, Leah T., Marie-Claire Arrieta, Pedro A. Dimitriu, Jasmine Cheng, Lisa Thorson, Diana L. Lefebvre, Meghan B. Azad, et al. « Shifts in Lachnospira and Clostridium sp. in the 3-month stool microbiome are associated with preschool age asthma ». Clinical Science 130, no 23 (26 octobre 2016): 2199‑2207. https://doi.org/10.1042/CS20160349.

[18] Rutayisire, Erigene, Kun Huang, Yehao Liu, et Fangbiao Tao. « The mode of delivery affects the diversity and colonization pattern of the gut microbiota during the first year of infants’ life: a systematic review ». BMC Gastroenterology 16, no 1 (30 juillet 2016): 86. https://doi.org/10.1186/s12876-016-0498-0.

[19] Pistiner, Michael, Diane R. Gold, Hassen Abdulkerim, Ellaine Hoffman, et Juan C. Celedón. « Birth by Cesarean Section, Allergic Rhinitis, and Allergic Sensitization among Children with Parental History of Atopy ». The Journal of allergy and clinical immunology 122, no 2 (août 2008): 274‑79. https://doi.org/10.1016/j.jaci.2008.05.007.

[20] Walker, Ryan W, Jose C Clemente, Inga Peter, et Ruth JF Loos. « The prenatal gut microbiome: Are we colonized with bacteria in utero? » Pediatric obesity 12, no Suppl 1 (août 2017): 3‑17. https://doi.org/10.1111/ijpo.12217.

[21] Hadar Neuman et al., « Microbial endocrinology: the interplay between the microbiota and the endocrine system », FEMS Microbiology Reviews 39, no 4 (1 juillet 2015): 509‑21, https://doi.org/10.1093/femsre/fuu010.

[22] Zuccotti, G., F. Meneghin, A. Aceti, G. Barone, M. L. Callegari, A. Di Mauro, M. P. Fantini, et al. « Probiotics for Prevention of Atopic Diseases in Infants: Systematic Review and Meta-Analysis ». Allergy 70, no 11 (2015): 1356‑71. https://doi.org/10.1111/all.12700.

[23] Elsen, Lieke W. J. van den, Johan Garssen, Remy Burcelin, et Valerie Verhasselt. 2019. « Shaping the Gut Microbiota by Breastfeeding: The Gateway to Allergy Prevention? » Frontiers in Pediatrics 7 (février): 47. https://doi.org/10.3389/fped.2019.00047.

[24] Pannaraj, Pia S., Fan Li, Chiara Cerini, Jeffrey M. Bender, Shangxin Yang, Adrienne Rollie, Helty Adisetiyo, et al. « Association Between Breast Milk Bacterial Communities and Establishment and Development of the Infant Gut Microbiome ». JAMA Pediatrics 171, no 7 (1 juillet 2017): 647‑54. https://doi.org/10.1001/jamapediatrics.2017.0378.

[25] Guarner, Francisco, et Juan-R Malagelada. « Gut Flora in Health and Disease ». The Lancet 361, no 9356 (8 février 2003): 512‑19. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(03)12489-0.

[26] Tun, Hein M., Theodore Konya, Tim K. Takaro, Jeffrey R. Brook, Radha Chari, Catherine J. Field, David S. Guttman, et al. « Exposure to household furry pets influences the gut microbiota of infants at 3–4 months following various birth scenarios ». Microbiome 5, no 1 (6 avril 2017): 40. https://doi.org/10.1186/s40168-017-0254-x.

[27] American College of Obstetricians and Gynecologists. « Vaginal Seeding ».

[28] American College of Obstetricians and Gynecologists. « Vaginal Seeding ».

[29] Dominguez-Bello, Maria G., Kassandra M. De Jesus-Laboy, Nan Shen, Laura M. Cox, Amnon Amir, Antonio Gonzalez, Nicholas A. Bokulich, et al. « Partial Restoration of the Microbiota of Cesarean-Born Infants via Vaginal Microbial Transfer ». Nature Medicine 22, no 3 (mars 2016): 250‑53. https://doi.org/10.1038/nm.4039.

[30] Wilson, Brooke C., Éadaoin M. Butler, Celia P. Grigg, José G. B. Derraik, Valentina Chiavaroli, Nicholas Walker, Suma Thampi, et al. « Oral Administration of Maternal Vaginal Microbes at Birth to Restore Gut Microbiome Development in Infants Born by Caesarean Section: A Pilot Randomised Placebo-Controlled Trial ». EBioMedicine 69 (1 juillet 2021). https://doi.org/10.1016/j.ebiom.2021.103443.

[31] American College of Obstetricians and Gynecologists. « Vaginal Seeding ».

[32] NYU Langone Health. « Potential Restoration of the Infant Microbiome ». Clinical trial registration. clinicaltrials.gov, 10 janvier 2018. https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02407184.

[33] Huynh, Julie, Pamela Palasanthiran, et Brendan McMullan. « Potential Transmission of Herpes Simplex Virus Via Vaginal Seeding ». The Pediatric Infectious Disease Journal 37, no 11 (novembre 2018): e278. https://doi.org/10.1097/INF.0000000000001965.

[34] American College of Obstetricians and Gynecologists. « Vaginal Seeding ».
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FAQ

Comment le microbiote est-il transmis au nouveau-né ?

Le microbiote est transmis dès la grossesse dans le ventre de maman. A l’accouchement, Les bactéries vaginales, annales et environnantes proches sont transmises au nouveau-né et constituent son microbiote.

Comment refaire la flore intestinale bébé ?

La consommation d’aliments bénéfiques (probiotiques, prébiotiques) pendant la grossesse et l’allaitement vont contribuer à former le microbiote intestinal du bébé.

Comment renforcer le microbiote des bébés nés par césarienne ?

Si vous allaitez, cela va aider à renforcer le microbiote de votre bébé. Dans tous les cas, favorisez le contact peau à peau pour booster son microbiote.
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