Mastite allaitement : comment la soulager ?

La mastite allaitement toucherait entre 3 à 20 % des mamans. 

Elle peut survenir à tout moment dans l’allaitement mais elle est plus fréquente dans les 3 à 6 premières semaines post-natales ou en cas de sevrage.

La mastite est un défi courant de l'allaitement, nous vous livrons quelques solutions pour la traiter. 

Qu’est ce qu’une mastite allaitement ?

La mastite allaitement peut prendre plusieurs formes, plus ou moins graves.

On établit un diagnostic en cas d’inflammation locale au niveau du sein de la mère : il devient alors sensible, rouge, chaud et douloureux.

Elle apparaît ainsi de façon progressive ou brutale et prend la forme d’un syndrome grippal, avec des courbatures, des frissons, de la fatigue et une fièvre supérieure à 38,5°.

Si elle n’est pas traitée rapidement et de façon adaptée, elle peut alors entraîner des complications, comme un abcès. Le risque de sevrage est notamment important lors d’un mauvais accompagnement et/ou des conseils inappropriés comme l’arrêt de l'allaitement maternel pendant le traitement médicamenteux …

 

On distingue classiquement deux types de mastite.

 

La mastite inflammatoire

La mastite inflammatoire est causée par des engorgements ou un blocage mécanique d’un canal lactifère, mais il n’y a pas nécessairement une infection.

Cela dit, des engorgements ou des blocages peuvent se transformer en infection. Les zones du sein qui ne sont pas drainées ou dont les canaux lactifères sont obstrués peuvent alors constituer des points de convergence pour les bactéries qui s’y installent et déclenchent un processus infectieux [1].

 

La mastite infectieuse/bactérienne

Elle est généralement brusque, avec des symptômes grippaux (notamment de la fièvre, des frissons et courbatures).

Elle nécessite la plupart du temps de prendre des antibiotiques. Un drainage efficace du sein, combiné avec les réactions immunitaires peuvent parfois favoriser l’élimination des germes et ainsi permettre d’en venir à bout.

Est-ce que la mastite allaitement est fréquente ?

La mastite est un problème assez courant chez les mamans qui allaitent. Les études parlent d’une prévalence de 3 à 20% [2] [3] [4]. Certaines études évaluent qu’environ un quart des mamans feront une ou plusieurs mastites durant leur(s) allaitement(s) [5] !

 

Si elles peuvent être courantes, elles ne sont pas du tout une étape obligée !

 

Beaucoup d’entre elles pourraient en effet être évitées avec de bonnes pratiques de l’allaitement, du repos, un bébé “à la bonne adresse” pour limiter les engorgements, notamment lors de la période du postpartum. La majorité d’entre elles surviennent dans les 6 semaines qui suivent la naissance, c’est donc une période à surveiller de près.

Quelles sont les causes de la mastite ?

Les causes de la mastite allaitement inflammatoire

La mastite est due à un drainage insuffisant, qui cause notamment une réaction inflammatoire en amont du blocage. On appelle ce phénomène de blocage du lait la “stase”.

 

Parfois, quand elle est très importante, cela va entraîner une perméabilité avec le liquide interstitiel à côté de la glande mammaire. Conséquence : le passage de substances plasmatiques dans le lait, en particulier des immuno-protéines et du sodium dans le sein et une diminution de la production lactée.

 

Cette perméabilité peut ainsi causer des modifications du lait, notamment une augmentation du taux de sodium [5]. Ce dernier peut être multiplié par 34 en cas de mastite, alors que le taux de lactose baisse ! Le lait change alors de goût : il devient plus salé, moins sucré. Généralement, ce goût salé n’est que temporaire (environ une semaine) [6].

 

Les causes de la mastite allaitement infectieuse

La cause est notamment liée à des lésions au niveau des mamelons. Le germe responsable est le plus souvent le Staphylocoque doré, mais parfois aussi le streptocoque fécal ou à Escherichia coli.

Dans certains cas, une mastite peut devenir infectieuse à la suite d’une inflammation et de l’obstruction des canaux lactifères.

 

A noter que dans des conditions normales, le lait n’est pas un milieu favorable à la croissance des micro-organismes pathogènes (microbiote spécifique, IgA, lactoferrine, lysozyme, leucocytes…), et la “direction naturelle” du flot chasse également les éventuels germes.

Quels sont les facteurs de risques de la mastite pendant l’allaitement ?

Les principaux facteurs de risques

- Crevasses au niveau des mamelons

- Allaiter peu fréquemment ou à heures fixes

- Si vous n’allaitez pas la nuit, notamment quand le nourrisson commence à faire des nuits complètes

- Point blanc sur le bout de sein, ou canal lactifère bouché

- Utilisation de complément de préparation pour nourrissons ou d'autres aliments, en particulier les premiers mois

- Utilisation d’une sucette/tétine 

- Mauvaise prise du sein ou une succion faible (le sein n’est donc pas correctement « vidé » )

- Hyperlactation

- Sevrage trop rapide

- Soutien-gorge trop serré et ainsi pression trop importante

- Fatigue ou stress de la mère [7], [8]

 

On trouve d’autres facteurs de risques possibles.

Le retour au travail

En 1991, une étude rétrospective a montré que le fait de travailler à plein temps à l'extérieur était associé à des risques accrus de mastite. Cela est notamment dû aux longs intervalles qui séparent les tétées et le manque de temps pour le tirage.[9]

Donc si vous retournez au travail et continuez à allaiter, n’hésitez pas à demander du temps pour tirer votre lait. C’est votre droit et c’est important ! Pour plus de détails sur le retour au travail et allaitement, consultez notre article là-dessus.

 

La nutrition

Les études ont notamment montré le rôle de la nutrition dans la prévention de la mastite allaitement chez les animaux. Le risque de mastite serait plus important notamment lors de carence en vitamine E, vitamine A et sélénium ou des des antioxydants[10].

Mais les études chez les mamans allaitantes manquent encore (et oui la mastite est plus étudiée chez les animaux que chez nous !)

 

Avoir déjà eu une mastite 

Cette récurrence pourrait s’expliquer notamment par un souci au niveau de l’allaitement non corrigé. [11], [12] En cas de mastite, il peut être intéressant de rencontrer une consultante en lactation IBCLC pour s’assurer que la prise du sein est correcte et que la conduite de l’allaitement est optimale. Elle saura également vous conseiller pendant et après, pour éviter notamment que votre production ne baisse trop et que vous puissiez poursuivre l’allaitement sereinement.

 

L’immunité de la maman

Les composants du lait comme l’Ig A ou la lactoferrine sont non seulement intéressants pour l’enfant mais aussi pour protéger le sein des infections. Par exemple, la lactoferrine renforce l’adhérence des leucocytes au tissu, pour une efficacité décuplée ![13]

 

Dans une étude sur les femmes gambiennes, il est apparu que le lait des mamans qui avaient des mastites à répétition contenait peu d'Ig A, de C3 et de lactoferrine, en comparaison de celui d’autres mamans.[14]

 

La nature est bien faite car au moment du sevrage et de l’involution du sein, le taux de ces immuno-protéines augmente dans le lait, pour protéger de toutes infections lorsque les engorgements sont plus fréquents au moment du sevrage [15].

 

Les études menées dans les pays industrialisés retrouvent une prévalence comprise entre 20 et 30%. Or dans d’autres études menées en Afrique, notamment en Gambie, avec des conditions plus difficiles, on a retrouvé une incidence uniquement de 2.6% ! [16] Une hypothèse serait que nos sociétés sont trop "hygiénistes", avec une exposition insuffisante aux germes pathogènes pendant l’enfance, ce qui induit notamment un mauvais fonctionnement de notre système immunitaire.

Comment prévenir la mastite de l’allaitement ?

Heureusement la mastite allaitement n’est pas une fatalité, et même durant les premières semaines d'allaitement !

 

Ne pas porter de soutien-gorge qui comprime trop

Ils risquent d’empêcher l’écoulement, et peuvent ainsi favoriser une mastite. Le soutien-gorge peut soit interférer avec le drainage veineux ou lymphatique du sein, soit limiter l’écoulement. Une étude a notamment constaté des variations de volume du sein lactant pouvant aller jusqu’à 600 ml dans une même journée !

 

Prévenir les engorgements

La première des choses à faire est de veiller à ne pas laisser les engorgements s’installer. On peut ainsi tirer son lait manuellement si les seins sont trop pleins.

 

Soigner nos mamelons

Pour éviter les gerçures, voir notre article sur les crevasses allaitement. On évite en revanche trop de crèmes sur les mamelons, qui peuvent contribuer à boucher des canaux.

 

Surveiller les signes de “stase lactée”

Si on commence à sentir des blocages, des zones dures sur le sein, on se repose et on augmente la fréquence des tétées. On peut également masser doucement les zones un peu dures.

 

Bien se laver les mains

Pour éviter les infections, on pense bien à se laver les mains, notamment à l'hôpital. Cette recommandation vaut d’ailleurs pour tout le monde (famille, deuxième parent). Si jamais vous utilisez un tire lait, on le lave bien à l’eau savonneuse après utilisation.

Que faire en cas de mastite d’allaitement ?

Reconnaître les signes avant-coureurs d’une mastite et agir rapidement.

Si on “saute” une tétée et qu’on a les seins très engorgés avec un début d'inflammation ou si on commence à se sentir mal : au lit, avec bébé pour pouvoir l’allaiter très souvent !

 

On met alors son bébé au sein plus fréquemment, et on commence par le sein affecté. Si la douleur inhibe le réflexe d’éjection, on peut commencer par l’autre sein non touché, et on bascule dès qu’on sent le réflexe d’éjection arriver.

On peut également faire checker la position au sein du bébé par une consultante IBCLC spécialisée.

Et on se repose, on prend suffisamment de liquide, on se nourrit bien !

 

On n’arrête pas l’allaitement !

La production du sein infecté peut chuter pendant quelques jours, mais il est important que votre bébé continue d’être allaité de ce côté pour éviter que l’infection n’évolue en abcès. [17], [18], [19].

Continuer l’allaitement même en cas de mastite infectieuse est sans danger selon de nombreuses études, même lors d’infections à streptocoque doré. [17]

 

Les compresses chaudes et froides

Pour soulager la douleur et également favoriser l’écoulement, on peut :

- Mettre une compresse chaude sur le sein atteint,

- Tremper le sein atteint pendant 10 minutes en se penchant au-dessus d’une bassine d’eau chaude (3 fois par jour). Cela permet également d’éliminer les sécrétions séchées qui pourraient bloquer l’écoulement.

- Prendre une douche chaude.[20]

 

A faire juste avant une tétée, quand votre sein est encore chaud, pour essayer de libérer le canal bouché.

 

Après, des applications de poches de gel glacées pourront notamment réduire les douleurs, les œdèmes et les inflammations.

Nos breast pad permettent une application chaude ou froide, pour soulager en toutes circonstances. 

 

Bye bye le soutien-gorge !

Enlever pendant quelques jours son soutien-gorge si c’est possible, privilégier des brassières et aussi éviter à minima tout soutien-gorge avec armature. Free the nipples !

 

Masser la zone

Masser doucement la partie atteinte pendant que bébé tète (du bout des doigts ou avec la paume de la main sur la partie chaude et douloureuse en direction des mamelons).

Attention cependant au massage, on procède toujours avec douceur pour ne pas sur-enflammer le tissu mammaire.

On peut également utiliser une huile alimentaire pour aider à détendre la zone. Le massage doit toujours se faire de la périphérie du sein en direction du mamelon.

 

Favoriser l’évacuation du lait

Pour favoriser le drainage, essayer de tenir le bébé menton face à la partie atteinte du sein pour faciliter l’évacuation. [20] On peut essayer également de tirer son lait manuellement si on pense à un canal bouché. [21]

On peut tenter la position à 4 pattes et dos au sol. Un peu bizarre, mais ça peut parfois aider à débloquer !

Si les choses ne s’améliorent pas dans les 24 heures, alors on contacte son médecin ou sa sage-femme.

 

Les anti-douleurs

Votre professionnel de santé peut vous prescrire des antalgiques (type paracétamol), et parfois des anti-inflammatoires comme l'ibuprofène. Les anti-douleurs faciliteront la survenue du réflexe d’éjection, donc il est tout à fait possible d’en prendre.

 

A noter que les AINS (anti inflammatoires non stéroïdiens) sont compatibles avec l’allaitement maternel. Selon le CRAT, “La quantité d’ibuprofène ingérée par le lait est très faible: l’enfant reçoit moins de 1% de la dose pédiatrique usuelle (20 à 30 mg/kg/j). Dans la littérature, aucun événement particulier n’est signalé parmi une vingtaine d’enfants allaités de mères sous ibuprofène. Par ailleurs, le recul d’usage de l’ibuprofène en cours d’allaitement est important.”[22]

 

Une étude a également montré que “l’ibuprofène est indétectable dans le lait après des prises maternelles allant jusqu’à 1,6 g/jour.”[23]

Les AINS peuvent cependant masquer une infection voir l’aggraver, donc on demande toujours à son médecin avant de prendre quoi que ce soit.

 

Les antibiotiques : pas automatiques en cas de mastite allaitement !

80% à 90% des mamans qui consultent pour une mastite s’en voient prescrire.

Ce traitement n’est pas forcément nécessaire, notamment en cas de mastite inflammatoire.

 

Cette prescription peut être faite si :

- On note la présence de crevasse(s) surinfectée(s)

- Pas d’amélioration après 24-48h malgré une bonne vidange du sein

Lors de la prise d’antibiotique, l’apparition de candidose mammaire et vaginale, chez la femme, est majoré - mais a également un impact sur la flore intestinale. C’est pourquoi il doit être pris uniquement si cela le nécessite.

Très rarement (moins de 3% des cas) évoluent en abcès. [24] Si la région reste dure, avec une rougeur et douloureuse en dépit des soins, consultez au plus vite.

 

Besoin d’analyser son lait ?

Il n’y pas besoin de faire d’analyse bactériologique lors d’une mastite même si c’est infectieux.

Beaucoup de femmes allaitantes ont en effet des bactéries potentiellement pathogènes dans leur lait sans mastite [25]… 20% de la population serait ainsi porteuse de staphylocoque doré. Et l’inverse est vrai aussi : beaucoup de femmes qui présentent une mastite ont un lait exempt de germes pathogènes !

 

Les médecins peuvent alors décider de l’analyser avec un antibiogramme si les antibiotiques prescrits ne font pas effet après quelques jours, si la mastite récidive, ou encore dans le cas d’une allergie aux traitements utilisés habituellement.

 

Réduire son apport en graisses saturées

Si vos canaux sont fréquemment obstrués, et que la prise du sein est optimale, vous pouvez essayer de réduire les graisses saturées dans votre alimentation et prendre une cuillère à soupe de lécithine par jour.

 

Des plantes

La médecine chinoise traditionnelle utilise quant à elle des extraits de plantes (Fructus gleditsiae) pour soulager la mastite.[26]

 

Les remèdes de grand-mères pour soulager les engorgements

La méthode de la bouteille chaude

Cette méthode a été conseillée dans le guide de la mastite de l’OMS pour soulager les engorgements et/ou des canaux bouchés. [27]

 

Il vous faut :

- une bouteille en verre à goulot large pour bien recouvrir le mamelon

- une bouilloire d'eau chaude pour remplir la bouteille

- de l’eau froide pour refroidir le goulot de la bouteille

- un linge épais pour se protéger en tenant la bouteille

 

Instructions :

- Verser un peu d’eau chaude dans la bouteille pour commencer à la réchauffer, puis la remplir presque entièrement, mais pas trop vite car elle risquerait d'éclater.

- Laisser la bouteille reposer quelques minutes pour que le verre chauffe.

- L'envelopper dans le linge et la vider dans la casserole.

- Refroidir le goulot à l’eau froide à l’intérieur comme à l’extérieur (afin de ne pas brûler la peau)

- Poser le goulot de la bouteille sur les mamelons de manière à ce qu'il adhère à la peau tout autour en créant un vide. Maintenir la bouteille en place.

- Au bout de quelques minutes, elle se refroidit, il y a un effet de succion et les mamelons sont alors aspirés doucement à l'intérieur

- La chaleur contribue au déclenchement du réflexe d’éjection et favorise l’écoulement. La maintenir en place tant que ça coule. On peut recommencer l’opération si nécessaire.

 

Les feuilles de chou

On recommande parfois l’utilisation de feuilles de chou réfrigérées ou à température ambiante, pour soulager les symptômes d’engorgements.[28]

Une étude de 2015 suggère que l’application de feuilles de chou réfrigérées sur le sein gonflé procure un soulagement similaire à celui d’une compresse chaude.[29] Les compresses de feuilles de rose trémière combinées à d’autres remèdes pourraient aussi contribuer à réduire les engorgements.[30]

 

De nombreux ouvrages défendent la théorie selon laquelle les feuilles de chou réfrigérées contiendraient un composé absorbé par voie transdermique et capable de réduire l’œdème. Cependant, aucune preuve publiée ou clinique n’est jusqu’à présent venue soutenir cette thèse. La fraîcheur et la compression à elles seules ont un effet apaisant, et les feuilles de chou, en tant que vectrices de ces facteurs, peuvent alors contribuer à réduire l’inflammation [31].

 

Méthode de la Leche League pour soulager les engorgements avec des feuilles de chou :

- Nettoyez, séchez et réfrigérez plusieurs feuilles de chou pour le sein que vous souhaitez traiter.

- Pensez à retirer ou à adoucir la nervure centrale de chaque feuille, ou à couper les feuilles en gros morceaux pour plus de confort et de souplesse.

- Maintenez les feuilles de chou sur vos seins ou glissez-les dans un soutien-gorge ample pour les maintenir en place. Maintenez vos mamelons à nu, surtout s’ils sont douloureux, fissurés ou qu’ils saignent.

- Au bout de vingt minutes, ou lorsque les feuilles de chou commencent à être chaudes, retirez-les.

- Jetez les feuilles de chou.

- Lavez-vous doucement les seins si vous le souhaitez. Ne pas réutiliser les mêmes feuilles.

 

Si vous n’êtes pas en période de sevrage, vous pouvez appliquer en appliquer vingt minutes trois fois par jour, mais pas plus. En effet, une utilisation excessive des feuilles de chou peut entraîner une diminution de la production lactée.

En conclusion

La mastite allaitement peut donc être évitée avec de bonnes mesures de prévention.

 

En cas de début d’engorgements ou de mastite, n’attendez pas ! Augmentez la fréquence et n'hésitez pas à appliquer les différents conseils énoncés plus haut.

 

Consultez votre professionnel de santé si les symptômes persistent ou s’aggravent dans les 24 heures.

 

Faites vous accompagner également par une IBCLC, en particulier pour éviter un sevrage précoce. En effet, si le sein n’est pas drainé correctement, la production peut baisser et induire un arrêt d’allaitement.

 

Take care mama !

 

Merci à Julie Longy, consultante en lactation IBCLC à la Rochelle pour sa relecture bienveillante et ces conseils. Julie consulte à la Rochelle et dans toutes la France par visio.

 

Attention à ne pas vous auto-complémenter ou s’auto-médicamenter sans un conseil de médecin, sage femme ou de pharmacien. Ces conseils ne se substituent pas à l’avis médical ou à des traitements médicaux en cours.

NOS SOURCES

[1] [5] [31] Leche League international

[2] Waldenström U, Aarts C. Duration of breastfeeding and breastfeeding problems in relation to length of postpartum stay: A longitudinal cohort study of a national Swedish sample. Acta Paediatr 2004;93:669–676. 2

[3] Foxman B, D’Arcy H, Gillespie B, et al. Lactation mastitis: Occurrence and medical management among 946 breastfeeding women in the United States. Am J Epidemiol 2002; 155:103–114. 3. 10.1093/aje/155.2.103

[4] Amir LH, Forster DA, Lumley J, et al. A descriptive study of mastitis in Australian breastfeeding women: Incidence and determinants. BMC Public Health 2007;7:62. 10.1186/1471-2458-7-62

[6] [14] [16] Prentice A, Prentice AM, Lamb WH. Mastitis in rural Gambian mothers and the protection of the breast by milk antimicrobial factors. Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, 1985, 79(1):90-95. 10.1016/0035-9203(85)90245-7

[7] [27] World Health Organization. Mastitis: Causes and Management. Publication number WHO/FCH/CAH/00.13. World Health Organization, Geneva, 2000. 8.

[8] Walker M. Mastitis in lactating women. Lactation Consultant Series Two. Schaumburg, IL: La Leche League International, 2004.

[9] Kaufmann et Foxman, 1981 via World Health Organization. Mastitis: Causes and Management

[10] Semba RD, Kumwenda N, Taha ET. Mastitis and immunological factors in breast milk of human immunodeficiency virus-infected women, 1999, 15:301-306. https://doi.org/10.1177/089033449901500407

[11] Evans M, Head J. Mastitis; Incidence, prevalence and cost, 1995, 3(2):65-72. 44.

[12] Fetherston C. Risk factors for lactation mastitis, 1998, 14(2):101-109 10.1177/089033449801400209

[13] Oseas R, Yang HH, Baehner RL et al. Lactoferrin: a promoter of polymorphonuclear leukocyte adhesiveness. Blood, 1981, 57(5):939-45

[15] Hartmann PE, Kulski JK. Changes in the composition of the mammary secretion of women after abrupt termination of breast feeding. Journal of Physiology (Cambridge), 1978, 275:1-11. 10.1113/jphysiol.1978.sp012173

[17] Marshall BR, Hepper JK, Zirbel CC. Sporadic puerperal mastitis. An infection that need not interrupt lactation. Journal of the American Medical Association, 1975, 233(13):1377-1379. 10.1001/jama.233.13.1377

[18] Devereux WP. Acute puerperal mastitis. Evaluation of its management. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 1970, 108(1):78-81. 10.1016/0002-9378(70)90208-5

[19] Bacteriological findings and clinical symptoms in relation to clinical outcome in puerperal mastitis. Acta Obstetrica Et Gynecologica Scandinavica, 1988, 67(8):723- 726. 10.3109/00016349809004296

[20] Lauwers J, Shinskie D. Counselling the nursing mother: a lactation consultant's guide, 3rd ed. Boston, Jones and Bartlett, 2000.

[21] Thomsen AC, Espersen T, Maigaard S. Course and treatment of milk stasis, noninfectious inflammation of the breast, and infectious mastitis in nursing women. Am J Obstet Gynecol 1984;149:492–495. 10.1016/0002-9378(84)90022-x

[22] Le Centre de Référence sur les Agents Tératogènes (CRAT)- Hopital Armand Trousseau https://www.lecrat.fr/

[23] Sachs HC; Committee on Drugs. The transfer of drugs and therapeutics into human breast milk: An update on selected topics. Pediatrics 2013;132:e796–e809. 10.1542/peds.2013-1985

[24] Amir LH, Forster D, McLachlan H, et al. Incidence of breast abscess in lactating women: Report from an Australian cohort. BJOG 2004;111:1378–1381 10.1111/j.1471-0528.2004.00272.x

[25] Kvist LJ, Larsson BW, Hall-Lord ML, Steen A, Schalén C. The role of bacteria in lactational mastitis and some considerations of the use of antibiotic treatment. 2008;3:6. Published 2008 Apr 7. doi:10.1186/1746-4358-3-6
10.1186/1746-4358-3-6
[26] Huai-Chin H. Puerperal mastitis treated with Fructus gleditsiae (a report of 43 cases). Chinese Medical Journal, 1973, 11:152.

[28] Roberts K. A comparison of chilled and room temperature cabbage leaves in treating breast engorgement, 1995, 11(3):191-194. 10.1177/089033449501100319

[29] Lim AR, Song JA, Hur MH, Lee MK, Lee MS. Cabbage compression early breast care on breast engorgement in primiparous women after cesarean birth: a controlled clinical trial. Int J Clin Exp Med. 2015;8(11):21335-21342. Published 2015 Nov 15. 26885074

[30] Khosravan S, Mohammadzadeh-Moghadam H, Mohammadzadeh F, Fadafen SA, Gholami M. The Effect of Hollyhock (Althaea officinalis L) Leaf Compresses Combined With Warm and Cold Compress on Breast Engorgement in Lactating Women: A Randomized Clinical Trial. J Evid Based Complementary Altern Med. 2017 Jan;22(1):25-30. doi: 10.1177/2156587215617106. Epub 2015 23 Nov. PMID: 26603219; PMCID: PMC5871197. 10.1177/2156587215617106
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FAQ

Comment soigner une mastite infectieuse ?

Cette mastite nécessite la plupart du temps un traitement antibiotique. Demandez-en toujours un compatible avec votre allaitement. Vous pouvez également essayer un drainage efficace du sein qui pourrait aider à combattre les infections.

Comment savoir si on a une mastite ?

On établit un diagnostic en cas de douleurs, de sensation de chaleur, de rougeur et de gonflement. Si vous soupçonnez une mastite, n’hésitez pas à consulter. 

Comment traiter une mastite ?

Vous pouvez utiliser des compresses chaudes qui vont soulager la douleur et également permettre de limiter les engorgements. Massez doucement et favorisez l’écoulement. Évitez les soutiens-gorges. 
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