Idées reçues sur la fertilité

Quand on prend trop longtemps la pilule, on diminue ses chances de tomber enceinte

VRAI ET FAUX


A l’arrêt de la pilule, la communication entre cerveau et ovaires est censée se remettre en place : ainsi les ovaires reprennent du service, produisent de l’oestrogène, ovulent, et le corps jaune produit de la progestérone.
 

Néanmoins, cette communication peut prendre du temps à se reconstruire et certaines femmes mettent plusieurs mois à retrouver leurs règles naturelles[1][2][3].
 

Par ailleurs, l’écosystème hormonal ne se remet pas nécessairement des effets de la pilule sans aide, et il en va de même pour les autres fonctions affectées par la pilule (foie, microbiote intestinal, stock de nutriments…). On pourrait donc supposer que cela a un effet sur la fertilité, mais celui-ci est complètement réversible avec le temps et avec une supplémentation adéquate.

On est féconde tant qu’on a nos règles

FAUX
 

La fertilité chute environ 10 ans avant la ménopause. L’âge moyen de la ménopause en France est actuellement entre 51 et 52 ans, mais 10% des femmes seront ménopausées avant 45 ans, 1% avant 40 ans et 0,1% avant 30 ans. Or si la ménopause signe l’arrêt des règles, nous traversons une période de périménopause des années avant, où notre fertilité est bien moindre.

Pour en savoir plus

La fécondabilité, soit la probabilité de concevoir par cycle, baisse avec l’âge : de 25% par cycle si la femme a 25 ans, on passe à 12% si elle a 35 ans et seulement 6% à 42 ans.[4] Il est donc faux d’associer le fait d’avoir ses règles avec la fertilité. Celle-ci a deux aspects : d’une part, les chances de conception diminuent ; d’autre part, le risque d’une fausse-couche augmente[5].
Le risque de fausse-couche, serait de l’ordre de 12 % vers 25 ans, 20 % à 37 ans, 30 % à 43 ans et monterait très rapidement au-delà.[6]
Par ailleurs, certaines femmes atteintes d'endométriose peuvent avoir des cycles réguliers mais des lésions anatomiques qui gênent la fécondation: adhérences ou endométriomes ovariens par exemple.
Enfin, il est important de distinguer les saignements des règles puisque le fait de "saigner" ne signifie pas pour autant qu'il y a eu ovulation comme on l'observe lors de cycles anovulatoires.

Si les hommes se retiennent d’éjaculer pendant plusieurs jours, cela augmente la qualité du sperme

sûrement FAUX


On pourrait croire que la rétention spermatique améliore la qualité du sperme et augmente ainsi la fertilité. Cependant, peu de recherches ont été menées à ce sujet.
Une étude de 2004 a montré que pour présenter les meilleurs échantillons de sperme possibles, une journée d’abstention d’éjaculation suffisait, et que chaque période d’abstinence ne devait pas dépasser dix jours.
Une étude de 2018 a en effet révélé que les périodes d’abstinence éjaculatoire de plus de quatre jours avaient un effet néfaste sur les spermatozoïdes.[8]
Pour des échantillons de sperme d’une qualité optimale, une étude de 2018 recommande de revoir les directives actuelles d’abstinence éjaculatoire à deux à sept jours. Elle indique que le raccourcissement de la période d’abstinence peut être bénéfique pour la qualité du sperme.[9]

Fumer réduit les chances d’avoir un bébé

VRAI


Le tabac est nocif pour la fertilité des hommes et des femmes. Il contient plus de 4000 composés chimiques toxiques, dont des substances mutagènes (susceptible de provoquer des mutations de l’ADN) et des métaux lourds (cadmium, plomb).


Les études scientifiques ont pu montrer un lien entre le tabagisme et la baisse de la fertilité, voir un lien de causalité entre les deux (force du lien, constance du lien, relation de dose dépendance [10][11].
 

Les données biologiques, expérimentales et épidémiologiques disponibles indiquent que jusqu’à 13% des cas d’infertilité peuvent être attribués au tabagisme.[12]

Le tabac et la fertilité masculine

Chez les hommes, la prise de tabac est souvent associée à un sperme de moindre qualité de par la présence notamment des métaux lourds.[13] Les paramètres spermatiques et les résultats des tests de la fonction spermatique sont généralement moins bons chez les fumeurs que chez les non-fumeurs, mais il n’a pas encore été démontré de manière concluante que le tabagisme réduisait la fertilité masculine.[14]


Le tabac pourrait entraîner des changements au niveau génétique et épigénétique, pouvant affecter la fertilité, même si cette relation doit encore être approfondie[15].
 

Enfin, le tabac entraînerait des dysfonctions érectiles. Selon le Journal of Andrology, les hommes sont deux fois plus à risque de connaître des troubles de l’érection s’ils sont fumeurs[16]. Après ajustement des autres facteurs, les hommes qui fument plus de 20 cigarettes par jour sont 1.5 fois plus susceptibles de rencontrer des troubles de l’érection.
 

Le tabagisme est donc déconseillé pour les partenaires masculins et féminins des couples présentant des antécédents d’infertilité ou de fausses couches récurrentes, en particulier en cas de paramètres séminaux en dessous de la normale ou franchement anormaux.[17]

Le tabac et la fertilité féminine

Chez les femmes, la cigarette est associée à:
- Une plus grande difficulté à tomber enceinte[18][19], et que cet effet serait accentué avec l’âge[20]
- Des dommages aux ovocytes et aux ovaires, avec une diminution plus rapide de la réserve ovocytaire[21] et une ménopause plus précoce (1 à 4 ans plus tôt pour les femmes qui fument que les femmes ne fumant pas)[22][23]
- Une augmentation du taux de FSH plus important (la FSH stimule la maturation des follicules)[24] ce qui conduit souvent à des troubles de l'ovulation et des follicules de moins bonne qualité
- Un risque accru de faire une grossesse extra utérine, sans que les mécanismes derrière ne soient encore bien compris[25][26][27]


Les études ont montré que la qualité du sperme est fonction du degré d’exposition au tabac[28]. Comme chez les femmes, l’effet semble “dose dépendant”.[29]
 

Au-delà de la cigarette, ce sont aussi des effets néfastes de la nicotine dont il faut se méfier et ce même chez les personnes exposées au tabagisme passif. En effet, des chercheurs ont observé des résidus de cotinine, un dérivé de nicotine, sur les follicules de femmes en FIV exposées au tabagisme passif. Les patientes avec des niveaux importants de nicotine avaient 52% de risques en plus de problèmes d'implantation et 24% de naissances en moins[30].
 

Même s’il faut préférer un arrêt complet quand on essaye d’avoir un enfant, à la fois pour l’homme et la femme, si un arrêt total est impossible, mieux vaut commencer par réduire un peu que ne rien faire du tout.
 

La bonne nouvelle : les dommages de la cigarette sont réversibles !
Une étude de l’Oxford Family Planning Association a montré qu’un retour à une fécondité normale était possible chez les ex-fumeurs.[31]

A 45 ans on peut avoir un enfant sans problème, grâce notamment à la PMA

FAUX


C’est malheureusement faux, et si la PMA a permis d’aider beaucoup de couples, elle n’est jamais une garantie, encore plus quand on dépasse 40 ans.
La fécondabilité, soit la probabilité de concevoir par cycle, baisse avec l’âge.

La baisse de la fertilité avec l’âge

On l’estime à par cycle à[32] :
- 25% si la femme a 25 ans,
- à 12% si elle a 35 ans
- et seulement 6% à 42 ans.


Avec l’effet cumulatif des cycles, 60% des couples dont la femme est âgée de 25 ans auront conçu au bout de 6 mois, 80% au bout d’un an et 90% au bout de 2 ans. Ces chiffres sont à diviser par deux pour un âge féminin de 35 ans et par 4 à 42 ans ![33] Ces résultats ne tiennent pas compte du recours éventuel à des méthodes d’aide médicale à la pro-création (AMP).
 

La baisse de la fertilité avec l’âge s’explique par une altération de la qualité (les ovocytes vieillissent) et de la quantité des ovocytes (le stock des ovocytes se réduit) que la FIV n’arrive pas à améliorer. Les méthodes médicales aident surtout à obtenir une meilleure ovulation et une meilleure fertilisation, mais elles n’annulent pas l’ensemble des facteurs physiologiques sous-jacents.
 

La baisse de la réserve ovarienne entraîne une moins bonne réponse à la stimulation ovarienne, se traduisant par une augmentation des doses sans augmentation ni de la quantité ni de la qualité ovocytaire.
 

A partir de 35 ans, la progestérone diminue également sérieusement, ce qui a aussi un impact sur la fertilité (en gênant l’implantation de l'œuf fécondé et donc la potentielle grossesse).

La baisse du taux de réussite de PMA avec l’âge

Ce taux de grossesse en FIV ou insémination artificielle varie ainsi selon l’âge principalement et chute à partir de 38 ans[34] :
> 25 % avant 37 ans
12% à 38 ans
9 % à 40 ans
5-6 % après 42 ans


Deux techniques permettent de parer cette difficulté : l’utilisation, en FIV, d’ovocytes prélevés sur une femme jeune (mais les dons d’ovocytes sont rares en France) ; le recours à une « mère porteuse » plus jeune, qui permet même d’envisager une « maternité » après 50 ans (mais cette pratique est interdite en France). Dans la grande majorité des cas, donc, la PMA restera un remède incertain aux difficultés à avoir un enfant après 40 ans. [35]

On peut avoir un enfant avec la PMA sans problème

FAUX


La PMA est parfois banalisée, alors qu’elle n’est pas sans conséquence physique et psychologique. Ça peut être un vrai parcours du combattant. Et surtout elle n’est pas garantie :
- Le taux moyen de réussite en France d’une insémination artificielle (taux d’accouchement par insémination artificielle) est de 10.8%. Le taux de succès se situe entre 5 et 20% selon les centres de PMA.[36]
- Le taux moyen de réussite en France d’une FIV (taux d’accouchement cumulé par transfert d’embryons) est de 28,4%. Le taux de succès se situe entre 20 et 40% selon les centres de PMA.[37]

Les hommes ne sont pas concernés par la baisse de la fertilité.

FAUX


L’impact de l’âge masculin sur les chances de conception est désormais reconnu. Ainsi, si 78% des hommes conçoivent dans les 6 mois lorsqu’ils sont âgés de moins de 25 ans, ils ne sont plus que 58% à le faire au-delà de 35 ans.
 

En Assistance Médicale à la Procréation (AMP), on note après 40 ans une diminution des chances de grossesses après insémination intra-utérine et FIV[38] et une augmentation des fausses-couches liées à l’âge masculin.[39]
 

Les hommes sont aussi concernés par les grands ennemis de la fertilité comme la cigarette, l’alcool, les perturbateurs endocriniens, le stress ou même certaines activités sportives qui influent sur la qualité du sperme et les chances de conception.[40][41]

En dehors de la PMA, rien ne peut améliorer la fertilité

FAUX


La fertilité, qu’elle soit féminine ou masculine, peut être impactée par de nombreux facteurs liés à notre mode de vie moderne: stress, nutrition inadaptée, carences, fatigue, tabac, perturbateurs endocriniens…[42]
 

Fort heureusement, ce constat n’est pas une fatalité et il y a beaucoup de choses à mettre en place pour optimiser ses chances de conception.
Les follicules, tout comme le sperme, mettent environ 3 mois à se renouveler. Leur qualité d’ici 3 mois est donc le reflet de votre mode de vie actuel. Plus vous réduirez certaines habitudes nocives comme la malbouffe ou la cigarette, plus vous prendrez soin de votre stress et de votre assiette, meilleures seront vos chances de concevoir. Pensez à bien vous faire accompagner pour être le plus efficace possible. Il n’est jamais trop tard pour bien faire!
 

Le nombre de femmes déclarant une incapacité à concevoir, rapporté au nombre de femmes ayant recherché une grossesse, correspondait à 3,6% en 1978 ; ce taux était de 6,3% en 1988 et de 11,9% en 1994. La proportion de femmes déclarant une difficulté à concevoir était de 14,6% en 1978, de 24,8% en 1988 et de 23,3% en 1994 [22].

Les idées reçues sur le sexe

Si on a un rapport sexuel par semaine, on a toutes les chances de tomber enceinte
 

FAUX
On ne peut donc pas tomber enceinte tout au long du cycle. Ce sont les hommes qui sont fertiles tout le temps.
Une femme est fertile environ 6 jours par cycle : 5 jours avant l’ovulation, grâce à la glaire, et 1 jour après, car l’ovule vit 12 à 24h. En dehors de cette fenêtre de fertilité, une grossesse n’est pas possible[7].


Donc si on n’a qu’un rapport sexuel par semaine, et qu’on est fertile uniquement 6 jours par cycle, on peut tomber en dehors de la “fenêtre de fécondité” (une semaine faisant 7 jours).
Pour se donner toutes les chances, il faut avoir des rapports au minimum tous les 2 jours durant la période autour de l’ovulation. Pour savoir quand on ovule, consultez notre article sur la question : Pourquoi et comment calculer ma date d'ovulation.
 

Certaines positions sexuelles favorisent la conception
 

VRAI/FAUX
En pratique, vous pouvez tomber enceinte quelle que soit la position adoptée au cours du rapport sexuel. Aucune étude scientifique à ce jour ne montre qu’une position en particulier peut favoriser la conception.


Toutefois, dans une étude, ils ont observé des couples faire l’amour en position du missionnaire ou en levrette tout en réalisant une IRM[43]. Les images obtenues ont confirmé que pendant le coït en position du missionnaire, le pénis atteint le fornix antérieur avec un contact préférentiel de la paroi vaginale antérieure. Les images obtenues dans l’autre position ont montré pour la première fois que le pénis semble atteindre le fornix postérieur avec un contact préférentiel de la paroi vaginale postérieure. Ces positions sont susceptibles de favoriser le rapprochement entre les spermatozoïdes et l’utérus.


Did you know ? Une étude a confirmé l’hypothèse selon laquelle un homme qui passe plus de temps à pratiquer le cunnilingus produit un éjaculat dont le volume estimé est plus important et serait de meilleure qualité[44].


Il est préférable de rester allongée après un rapport
 

VRAI
Il n’existe pas d’étude sur l’impact de la position après un rapport et les chances de tomber enceinte. Toutefois, des études ont été réalisées pour l’insémination. En effet, dans une étude sur près de 400 couples, dans la moitié d’entre eux, les femmes se sont levées après l’insémination, et pour l’autre moitié elles sont restées allongées pendant 15 minutes[45]. Le taux de grossesse en cours par couple était significativement plus élevé dans le groupe d'immobilisation que dans le groupe témoin : 27% contre 18%. Les taux de naissances vivantes étaient de 27% dans le groupe d'immobilisation et seulement de 17% dans le groupe témoin.
 

Bien que rien n’ait été prouvé directement pour les rapports sexuels, on peut penser que ces résultats s’appliquent également. Dans tous les cas, vous n’avez rien à perdre à rester 15 minutes allongée dans les bras de votre compagnon après l’acte !

NOS SOURCES

[1] Goth, Christian, P. Frank-Hermann, A. Schmoll, E. Oderhart, and G. Freundl. « Cycle characteristics after discontinuation of oral contraceptives. » Gynecological Endocrinology 16, no. 4 (2002): 311-313

[2] Jacobs, H.S., U.A. Knuth, M.G. Hull, and S. Franks. « ’Post-pill’ amenorrhoea – cause or coincidence? » The BMJ 2, no. 6092 (1977): 940-942        10.1136/bmj.2.6092.940    

[3] Steele, S.J., Bridgett Mason, and Ann Brett. « Amenorrhoea after discontinuing combined estrogen-progestogen oral contraceptives. » The BMJ 4, no. 5888 (1973): 343        10.1136/bmj.4.5888.343    

[4] https://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/fiche4-amp.pdf

[5] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/baisse-fertilite-age/

[6] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/baisse-fertilite-age/

[7]  et notre article Suivre sa fertilité avec la glaire cervicale

[8] Ayad BM, Horst GV & du Plessis S. (2018a) Revisiting the relationship between the ejaculatory abstinence period and semen characteristics. Int J Fertil Steril 11, 238–246        10.22074/ijfs.2018.5192    

[9] Ayad, Bashir M et al. “Revisiting The Relationship between The Ejaculatory Abstinence Period and Semen Characteristics.” International journal of fertility & sterility vol. 11,4 (2018): 238-246. doi:10.22074/ijfs.2018.5192        10.22074/ijfs.2018.5192               

[10]Hughes EG, Brennan BG. Does cigarette smoking impair natural or assisted fecundity? Fertil Steril 1996;66:679–89. 9.        10.1016/s0015-0282(16)58618-x    

[11] Augood C, Duckitt K, Templeton AA. Smoking and female infertility: a systematic review and meta-analysis. Hum Reprod 1998;13:1532–9.        10.1093/humrep/13.6.1532    

[12]Smoking and infertility: a committee opinion.The Practice Committee of the American Society for Reproductive Medicine American, Birmingham, Alabama https://www.fertstert.org/article/S0015-0282(08)03535-8/pdf        10.1016/j.fertnstert.2018.06.016    

[13] Meeker, John D et al. “Cadmium, lead, and other metals in relation to semen quality: human evidence for molybdenum as a male reproductive toxicant.” Environmental health perspectives vol. 116,11 (2008): 1473-9. doi:10.1289/ehp.11490        10.1289/ehp.11490    

[12]Smoking and infertility: a committee opinion.The Practice Committee of the American Society for Reproductive Medicine American, Birmingham, Alabama https://www.fertstert.org/article/S0015-0282(08)03535-8/pdf        10.1016/j.fertnstert.2018.06.016   

[15] Harlev, Avi et al. “Smoking and Male Infertility: An Evidence-Based Review.” The world journal of men’s health vol. 33,3 (2015): 143-60. doi:10.5534/wjmh.2015.33.3.143        10.5534/wjmh.2015.33.3.143    

[16] Wu C, Zhang H, Gao Y, Tan A, Yang X, Lu Z, Zhang Y, Liao M, Wang M, Mo Z. The association of smoking and erectile dysfunction: results from the Fangchenggang Area Male Health and Examination Survey (FAMHES). J Androl. 2012 Jan-Feb;33(1):59-65. doi: 10.2164/jandrol.110.012542. Epub 2011 Mar 24. PMID: 21436308.        10.2164/jandrol.110.012542    

[17]Vine MF. Smoking and male reproduction: a review. Int J Androl 1996;19:323–37.        10.1111/j.1365-2605.1996.tb00523.x    

[18] Baird DD, Wilcox AJ. Cigarette smoking associated with delayed conception. JAMA 1985;253:2979–83.

[19]Suonio S, Saarikoski S, Kauhanen O, Metsapelto A, Terho J, Vohlonen I. Smoking does affect fecundity. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol 1990;34:89–95. https://www.reproductivefacts.org/news-and-publications/patient-fact-sheets-and-booklets/documents/fact-sheets-and-info-booklets/smoking-and-infertility/

[20] Laurent SL, Thompson SJ, Addy C, Garrison CZ, Moore EE. An epidemiologic study of smoking and primary infertility in women. Fertil Steril 1992;57:565–72.

[21] Mattison DR, Plowchalk DR, Meadows MJ, Miller MM, Malek A, London S. The effect of smoking on oogenesis, fertilization and implantation. Semin Reprod Endocrinol 1989;7:291–304. 10.1055/S-2007-1021411

[22] Baron JA, La Vecchia C, Levi F. The anti oestrogenic effect of cigarette smoking in women. Am J Obstet Gynecol 1990;162:502–14        10.1016/0002-9378(90)90420-c    

[23] Adena MA, Gallagher HG. Cigarette smoking and the age at menopause. Ann Hum Biol 1982;9:121–30.        10.1080/03014468200005591    

[24] Cooper GS, Baird DD, Hulka BS, Weinberg CR, Savitz DA, Hughes CL Jr. Follicle-stimulating hormone concentrations in relation to active and passive smoking. Obstet Gynecol 1995;85:407–11        10.1016/0029-7844(94)00381-M    

[25] Ness RB, Grisso JA, Hirschinger N, Markovic N, Shaw LM, Day NL, et al. Cocaine and tobacco use and the risk of spontaneous abortion. New Engl J Med 1999;340:333–9        10.1056/NEJM199902043400501    

[26]Winter E, Wang J, Davies MJ, Norman R. Early pregnancy loss following assisted reproductive technology treatment. Hum Reprod 2002;17: 3220–3.        10.1093/humrep/17.12.3220    

[27] Hughes EG, Brennan BG. Does cigarette smoking impair natural or assisted fecundity? Fertil Steril 1996;66:679–89.        10.1016/s0015-0282(16)58618-x    

[28] Harlev, Avi et al. “Smoking and Male Infertility: An Evidence-Based Review.” The world journal of men’s health vol. 33,3 (2015): 143-60. doi:10.5534/wjmh.2015.33.3.143        10.5534/wjmh.2015.33.3.143    

[29] Suonio S, Saarikoski S, Kauhanen O, Metsäpelto A, Terho J, Vohlonen I. Smoking does affect fecundity. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 1990 Jan-Feb;34(1-2):89-95. doi: 10.1016/0028-2243(90)90011-o. PMID: 2303154.

[30] Mark D. HornsteinLifestyle and IVF outcome. Univ california Santa Barbara on September 17, 2016        10.1177/1933719116667226    

[31] Howe G, Westhoff C, Vessey M, Yeates D. Effects of age, cigarette smoking, and other factors on fertility: findings in a large prospective study. Br Med J 1985;290:1697–700.        10.1136/bmj.290.6483.1697    

[32] https://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/fiche4-amp.pdf

[33] https://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/fiche4-amp.pdf

[34]https://www.guide-de-l-infertilite.fr/fr/solutions-et-traitements/les-f-i-v-fecondation-in-vitro/article/quelles-chances-de-reussite-avec-une-fiv

[35] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/baisse-fertilite-age/

[36] Evaluation des résultats des laboratoires d’assistance médicale à la procréation pratiquant l’insémination artificielle intra-utérine en France Rapport national des résultats 2018, Agence de la biomédecine

[37]Evaluation des résultats des centres d’assistance médicale à la procréation pratiquant la fécondation in vitro en France Rapport national des résultats 2017 - 2018

[38] de La Rochebrochard E, de Mouzon J, Thépot F, Thonneau P; French National IVF Registry (FIVNAT) Association. Fathers over 40 and increased failure to conceive: the lessons of in vitro fertilization in France. Fertil Steril. 2006 May;85(5):1420-4. doi: 10.1016/j.fertnstert.2005.11.040. Epub 2006 Apr 17. PMID: 16616749.        10.1016/j.fertnstert.2005.11.040    

[39] Belloc S, Cohen-Bacrie P, Benkhalifa M, Cohen-Bacrie M, De Mouzon J, Hazout A, Ménézo Y. Effect of maternal and paternal age on pregnancy and miscarriage rates after intrauterine insemination. Reprod Biomed Online. 2008 Sep;17(3):392-7. doi: 10.1016/s1472-6483(10)60223-4. PMID: 18765010. 10.1016/s1472-6483(10)60223-4    

[40] Mark D. HornsteinLifestyle and IVF outcome. Univ california Santa Barbara on September 17, 2016

[41] Ilacqua, A., Izzo, G., Emerenziani, G. P., Baldari, C., & Aversa, A. (2018). Lifestyle and fertility: the influence of stress and quality of life on male fertility. Reproductive Biology and Endocrinology, 16(1). doi:10.1186/s12958-018-0436-9 10.1186/s12958-018-0436-9

[42] Sharma, R., Biedenharn, K. R., Fedor, J. M., & Agarwal, A. (2013). Lifestyle factors and reproductive health: taking control of your fertility. Reproductive Biology and Endocrinology, 11(1), 66. doi:10.1186/1477-7827-11-66 10.1186/1477-7827-11-66

[43] Faix, A., J. F. Lapray, O. Callede, A. Maubon, et K. Lanfrey. 2002. « Magnetic Resonance Imaging (MRI) of Sexual Intercourse: Second Experience in Missionary Position and Initial Experience in Posterior Position ». Journal of Sex & Marital Therapy 28 (sup1): 63‑76.        10.1080/00926230252851203    

[44] Pham, Michael N., Austin John Jeffery, Yael Sela, Justin T. Lynn, Sara Trevino, Zachary Willockx, Adam Tratner, et al. 2016. « Duration of Cunnilingus Predicts Estimated Ejaculate Volume in Humans: A Content Analysis of Pornography ». Evolutionary Psychological Science 2 (3): 220‑27. 10.1007/S40806-016-0057-5

[45] Custers, Inge M., Paul A. Flierman, Pettie Maas, Tessa Cox, Thierry J. H. M. Van Dessel, Mariette H. Gerards, Monique H. Mochtar, Catharina A. H. Janssen, Fulco van der Veen, et Ben Willem J. Mol. 2009. « Immobilisation versus Immediate Mobilisation after Intrauterine Insemination: Randomised Controlled Trial ». BMJ 339 (octobre): b4080.https://doi.org/10.1136/bmj.b4080

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FAQ

Comment savoir si l'on est fertile ou pas ?

Pour connaître sa date d’ovulation, il faut connaître à peu près la durée de son cycle. Un cycle classique dure 28 jours et généralement, l'ovulation a lieu le 14ème jour. La période la plus propice à la fécondation survient 4 jours avant l'ovulation et un jour après, soit entre le 10ème et le 15ème jour du cycle.

Qu'est-ce qui diminue la fertilité ?

De nombreux facteurs impactent la fertilité, notamment le tabac, l’alcool, une mauvaise alimentation, une exposition aux perturbateurs endocriniens, etc.

Quand la fertilité diminue-t-elle ?

La fertilité diminue avec l’âge, à partir de 30 ans selon les études. Cependant, il est tout à fait possible de tomber enceinte passé 30 ans ! 

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