De nombreuses recherches ont exploré l'efficacité de l'inositol dans le cas du SOPK. Ces études mettent en évidence ses effets positifs sur les troubles métaboliques, la réussite des fécondations in vitro (FIV) et le développement des ovocytes.
Inositol, SOPK et troubles métaboliques
Le SOPK est souvent associé à des troubles métaboliques tels que l’insulinorésistance, l'obésité et le diabète de type 2.
La supplémentation en inositol peut entraîner une réduction des niveaux de triglycérides, de cholestérol total et de cholestérol LDL chez celles atteintes de maladies métaboliques [8].
Il pourrait également aider pour la perte de poids. Une méta-analyse suggère que la supplémentation en inositol a un effet positif sur la réduction de l'IMC [9].
Dans une étude, ils ont montré que l'administration de myo-inositol améliore le fonctionnement de l'axe reproducteur chez les patientes ayant un SOPK en réduisant l'hyperinsulinémie qui affecte la sécrétion de l’hormone LH. De plus, le cycle menstruel a été rétabli chez toutes les participantes présentant un aménorrhée ou une oligoménorrhée [10].
Une étude a notamment montré qu’il était au moins aussi efficace qu’un traitement à base de metformine [11].
Inositol, SOPK et hyperandrogénie
L'hyperandrogénie est le signe caractéristique du SOPK. C’est un dérèglement hormonal causé par les ovaires qui produisent un excès d'hormones mâles. Cet excès hormonal peut générer divers symptômes, dont l’acné (notamment sur le bas du visage) et l’hirsutisme (pilosité excessive et à des endroits inhabituels).
Une étude a regardé l’effet de la prise de 4g de myo-inositol par jour pendant 6 mois. Sa consommation a considérablement réduit l'hirsutisme et l'hyperandrogénie et amélioré le profil métabolique anormal de celles atteintes d'hirsutisme [12].
De même, une autre étude a montré cet effet bénéfique avec en plus un effet sur la réduction de l’acné [13].
Inositol, SOPK et régulation du cycle
Cette molécule serait également bénéfique pour l’équilibre cyclique. Cela a été montré dans plusieurs études.
En particulier, une étude a regardé la prise du myo-inositol chez 140 femmes subfertiles ayant un SOPK. Les participantes ont reçu 2 grammes par jour pendant six mois. Les résultats montrent une amélioration significative de la cyclicité menstruelle et de l’ovulation : après 6 mois, 54% des femmes avaient retrouvé des cycles réguliers et 72% ovulaient [14].
Inositol, SOPK et qualité ovocytaire
La qualité ovocytaire est souvent altérée en cas de SOPK. Le myo-inositol joue un rôle essentiel dans la maturation des ovocytes. Des concentrations plus élevées dans le fluide folliculaire humain semblent jouer un rôle dans la maturité folliculaire et fournir un marqueur d'ovocytes de bonnes qualités[15].
Des recherches ont montré que la supplémentation en myo-inositol améliore le développement des ovocytes et des embryons. Par exemple, une étude a montré que la prise de 4g par jour permettait d’avoir des qualités ovocytaires meilleures, avec notamment +6% d’ovocytes fécondés. De plus, cela serait également bénéfique au niveau embryonnaire, avec +30.8% d'embryons de grade I. Ils ont également observé, par rapport à celle n’en consommant pas, un taux de fécondation plus élevé qui était de 58% [16].
Notre complément alimentaire pour tomber enceinte Ovo+ est compatible avec un SOPK et la prise d'inositol. Il contient notamment du Coenzyme Q10 et de la NAC, bénéfiques pour la qualité ovocytaire.
Inositol, SOPK et succès de la FIV
Le bon développement des ovocytes est un facteur crucial dans le succès des traitements de FIV. Des études ont montré que la supplémentation en myo-inositol améliore le développement des ovocytes, mais augmente également les chances de fécondation.
Par exemple, une étude a révélé que l'administration de myo-inositol augmente les taux de grossesse clinique, réduit la dose totale de rFSH et la durée de l'induction de l'ovulation [17].
De plus, une autre étude a montré que chez les femmes non atteintes du SOPK et ayant un SOPK qui ont recours à la FIV, la supplémentation en myo-inositol avant la stimulation ovarienne peut avoir un effet positif sur l'utilisation et la durée des gonadotrophines, le développement des ovocytes et des embryons, la fécondation et les taux de grossesse clinique [18].