Quels effets des perturbateurs endocriniens sur le cycle ?

Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui dérèglent le fonctionnement hormonal et causent ainsi des effets néfastes sur la santé de l'Homme. Une des principales sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens est l’alimentation. 

Quels sont les perturbateurs endocriniens ?

Un composé perturbateur endocrinien a été défini comme "un agent exogène qui interfère avec la synthèse, la sécrétion, le transport, le métabolisme, l'action de liaison ou l'élimination des hormones naturelles véhiculées par le sang qui sont présentes dans l'organisme et qui sont responsables de l'homéostasie, de la reproduction et du processus de développement" [1].

 

Les zones industrialisées sont généralement caractérisées par la contamination d'un large éventail de produits chimiques industriels qui peuvent s'infiltrer dans le sol et les eaux souterraines. L'exposition se produit en buvant de l'eau contaminée, en respirant de l'air contaminé, en ingérant des aliments ou en entrant en contact avec des sols contaminés [2]

La principale source d'exposition humaine aux perturbateurs endocriniens est la consommation alimentaire !

Ces substances chimiques peuvent passer directement dans la chaîne alimentaire lorsqu'elles sont utilisées comme pesticides (méthoxychlore, chlorpyrifos, dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT)), ou être libérées par des emballages alimentaires contenant des métaux, du bisphénol A ou des phtalates. On retrouve également des polluants environnementaux tels que les dioxines et les PCB [3].

Les dioxines sont présentes dans les produits d’origine animale

Les dioxines sont des polluants organiques persistants de l’environnement. Plus de 90% de l’exposition humaine passe par l’alimentation, principalement la viande, les produits laitiers, les poissons et les fruits de mer [4]. 

Les PCB sont présentes dans les produits d’origine animale

Les PCB (polychlorobiphényles) sont des polluants organiques persistants qui s’accumulent dans différents milieux, en particulier le sol. L’alimentation constitue la principale source d’exposition aux PCB (90 % de l’exposition totale) qui sont surtout présents dans les produits d’origine animale: poissons, viande, œufs, produits laitiers [5].

Les phytoestrogènes

En outre, certains composés d'origine végétale (appelés phytoestrogènes) présents dans les aliments peuvent jouer sur le système endocrinien (en tant que perturbateur ou au contraire en agissant sur le rééquilibrage hormonal, mais cela dépend du contexte) [6]. 

La réglisse perturbe les hormones

Un autre exemple est la glycyrrhizine contenue dans la réglisse, qui peut perturber la régulation hormonale de l'équilibre des minéraux et des liquides (ou "équilibre électrolytique") dans le sang et divers organes, ce qui est important pour la régulation de la pression artérielle [7]. 
On est exposé en permanence à différents perturbateurs endocriniens, or leurs effets peuvent s’additionner et ils peuvent même agir en synergie !

Quelles sont les conséquences sur la santé féminine ?

Perturbateurs endocriniens et cycle menstruel

 

Les perturbateurs endocriniens vont avoir divers effets sur le cycle et la fertilité, les effets dépendant du type de perturbateur.

 

Par exemple, le pesticide DDT a été associé à une diminution des niveaux de progestérone et à une phase lutéale plus courte chez les femmes, d'environ 1.5 jour pour l’exposition la plus élevée au DDT [8].

Une étude a montré que les femmes présentant des taux sériques élevés de DDT avaient un âge précoce à la ménopause, de 5,7 ans plus tôt [9].

 

D’autre part, une étude a également révélé que l'exposition au TCDD (dioxine la plus toxique) était associée à un délai de grossesse plus long et à l'infertilité [10]


 

Les perturbateurs endocriniens et le SOPK

 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un dérèglement qui rassemble un large spectre de troubles  affectant à la fois la sphère hormonale, métabolique et reproductive. 

 

La perturbation endocrinienne par des produits chimiques environnementaux peut en effet contribuer à la pathogenèse du SOPK. Il est plausible que l'exposition in utero de fœtus humains de sexe féminin à des perturbateurs endocriniens chimiques de type androgène puisse entraîner un SOPK à l'âge adulte.

 

D'autres voies peuvent être impliquées dans la perturbation endocrinienne du SOPK. Les femmes atteintes de SOPK présentent des niveaux plus élevés de BPA (Bisphénol A, présent dans les emballages alimentaires et qui contamine les aliments) [11], et l'augmentation de la testostérone chez ces femmes est cohérente avec une diminution de l’élimination du BPA [12]. Bien que les expositions à l'âge adulte n'impliquent pas nécessairement des expositions plus précoces dans la vie, il existe des données démontrant des niveaux de BPA près de 5 fois plus élevés dans le liquide amniotique par rapport à d'autres fluides corporels, ce qui suggère une exposition prénatale significative [13]

 

 

Les perturbateurs endocriniens et l’insuffisance ovarienne

 

L'insuffisance ovarienne prématurée (arrêt de la fonction ovarienne correcte avant l'âge de 40 ans) survient chez environ 1 % des femmes en âge de procréer [14].

Comme le pool total de follicules ovariens est établi avant la naissance chez l'homme, tout ce qui interfère avec cela, entraînant une diminution du pool de repos des follicules ovariens, peut entraîner une insuffisance ovarienne prématurée.

 

L'exposition des souris au BPA, à l'âge adulte [15] et in utero [16], a entraîné des dommages aux ovocytes.

Actuellement, il n'existe pas de données sur l'exposition au BPA in utero ou à l'âge adulte chez l'homme, mais la possibilité qu'il existe des similitudes est probable.

 

L'exposition des rats à la TCDD (dioxine la plus toxique) in utero et jusqu'à la fin de la vie reproductive entraîne l'apparition, en fonction de la dose, d'une dégradation des cellules reproductrices, probablement due à des effets directs sur la fonction ovarienne [17]. La TCDD perturbe également l’hormone LH et sa stimulation par la FSH [18].

 

Perturbateurs endocriniens et risque de fibromes 

 

Les léiomyomes utérins (fibromes) sont des tumeurs musculaires lisses bénignes du myomètre qui peuvent entraîner une morbidité chez les femmes, notamment des ménorragies, des douleurs abdominales, un prolapsus pelvien, l'infertilité et des fausses couches. Le plus grand facteur de risque chez les femmes adultes est l'exposition prolongée à des œstrogènes non bloqués.

 

Par exemple, les études montrent que le bisphénol A et les phtalates augmentent le risque et la gravité des fibromes [19].


 

Le lien entre perturbateurs endocriniens et endométriose

 

L'endométriose est un trouble gynécologique œstrogénodépendant le plus souvent associé à des douleurs pelviennes et dans certains cas à l'infertilité.

 

Une étude a révélé que l'exposition de singes adultes à la TCDD favorise la croissance et la survie des lésions d'endométriose, ce qui indique que ce perturbateur endocrinien est impliqué dans la progression, voire la pathogenèse, de cette maladie [20]. Des études chez la souris ont également montré ce lien [21].

 

Il existe également des résultats concernant les niveaux de phtalates dans le plasma et l'endométriose. Par exemple, des chercheurs ont trouvé des concentrations plasmatiques élevées de phtalate chez des femmes atteintes d'endométriose [22]

 

Une augmentation du risque de cancer du sein

 

Une hypothèse a été avancée selon laquelle l'augmentation significative de l'incidence du cancer du sein dans le monde industrialisé observée au cours des 50 dernières années pourrait être due à l'exposition à des produits chimiques à action hormonale, en particulier les xénoestrogènes [23].

 

Des études qui ont mesuré l'exposition plusieurs années avant le diagnostic du cancer ont révélé un lien positif entre le cancer du sein et l'exposition chimique au toxaphène [24] et au DDT [25]. En particulier, l'étude a établi un lien entre le DDT et un risque accru de cancer du sein lorsque l'exposition a été mesurée avant l'âge de 14 ans. Cette étude a utilisé des échantillons prélevés avant l'interdiction du DDT à des fins agricoles et représente donc des expositions plus élevées que celles mesurées aujourd'hui, car on retrouve encore des traces de DDT dans les sols et les eaux, et donc dans l'alimentation.

 

Chez les animaux exposés au BPA par voie périnatale, on observe également une augmentation significative des cellules positives pour le récepteur de la progestérone (PR+) à la puberté (le cancer PR+ est une forme de cancer du sein). Chez le rat, l'exposition fœtale au BPA multiplie par trois ou quatre le nombre de lésions pré cancéreuses, un effet également observé à la puberté et pendant la vie adulte [26].  

Quelles sont les conséquences pour l’allaitement ?

La contamination du lait maternel par la présence de toxiques environnementaux est très répandue au cours des dernières décennies en raison d'une pollution insuffisamment contrôlée. Les pesticides persistants, les solvants chimiques et autres ont tendance à envahir lentement l'environnement et à se bioaccumuler dans la chaîne alimentaire.

 

Existe-t-il un risque pour le bébé allaité ?

 

Une étude a montré que malgré la présence de PCB dans le lait maternel, aucune association entre l'exposition au lait maternel et un quelconque résultat sur la santé n'a été observée, si ce n'est des niveaux d'activité plus faibles à 4 ans chez les enfants nourris au sein à long terme et présentant les niveaux de PCB les plus élevés [27].

 

Cet effet protecteur pourrait être dû au fait que le lait maternel permet au système immunitaire de bébé d’augmenter ses défenses en contenant notamment des facteurs anti-inflammatoires, des probiotiques, qui rendent le tract digestif plus résistant aux pathogènes, dont les polluants.


Pour en savoir plus sur les polluants et l’allaitement, allez voir notre article sur le sujet.

Quelques conseils pour éviter tous les perturbateurs endocriniens

Voici quelques perturbateurs endocriniens et les aliments les plus susceptibles d’être contaminés [28] :

 

Les dioxines et les PCB sont principalement présentes dans les aliments riches en lipides, principalement d'origine animale : lait, graisses et abats des animaux de pâturage, poissons gras. 

 

Le fongicide bisdithiocarbamate d'éthylène, le chlorpyrifos et insecticides organophosphorés contaminent les cultures et pâturages contaminés par les eaux de ruissellement.

 

Les phtalates et le BPA dans les emballages (notamment les boîtes de conserve pour le BPA) vont contaminer les produits alimentaires. 

Manger bio le plus possible

L’étude NutriNet-Santé sur la population française a comparé les métabolites urinaires de pesticides (dont une grande partie sont des perturbateurs endocriniens) chez les consommateurs ayant une consommation d'aliments biologiques par rapport à ceux n’en ayant pas une. Ils ont montré des niveaux urinaires significativement plus élevés métabolites de pesticides chez les consommateurs conventionnels par rapport aux consommateurs biologiques. Les consommateurs de bio avaient des réductions significatives des concentrations urinaires médianes, allant de 17 % à 55 %, pour 3 types de métabolites [29].

Eviter les dioxines avec l’alimentation (réduire les produits animaux et augmenter les végétaux)

L’OMS a donné les recommandations suivantes pour limiter son exposition aux dioxines : “Réduire l'exposition aux dioxines en dégraissant la viande et en consommant des produits laitiers allégés en matières grasses. Un régime équilibré (comprenant des quantités suffisantes de fruits, de légumes et de céréales) permettra aussi d'éviter une exposition excessive à une source en particulier. Il s'agit d'une stratégie sur le long terme pour réduire la charge corporelle et elle est probablement plus intéressante pour les jeunes filles et les jeunes femmes afin de diminuer, à un stade ultérieur, l'exposition des enfants pendant la grossesse et l'allaitement.” 

 

Cette recommandation de l’OMS peut être discutée car de la graisse animale bio (dans le respect des bonnes pratiques d’élevages et ayant été alimentées correctement) peut être une bonne source de gras bénéfique pour la santé. A l’inverse, les produits dits allégés, contenant des graisses végétales hydrogénées, comme l’huile de tournesol, présents dans les produits industriels, n’est pas une alternative saine pour la santé.

Surveiller les contenants et ustensiles alimentaires

Exit les additifs alimentaires, les emballages plastiques ou les outils de cuisine en plastique ou avec des revêtements anti-adhésif. On passe à des ustensiles et des contenants en inox, en pierre, ou en verre; on cuisine un maximum « maison »; on aère bien tous les jours; on passe à la cosmétique bio, sans BPA et parabènes, phtalates, on arrête de boire de l’eau dans les bouteilles plastiques. Et en prime, on fait du bien à sa santé tout court !

Faire attention à l’eau courante non filtrée

L’eau du robinet, bien qu’elle soit traitée, contient de nombreux perturbateurs endocriniens. Parmi les principaux produits chimiques connus comme contaminants de l'eau figurent les perturbateurs endocriniens tels que les sous-produits de désinfection, les substances fluorées, les bisphénols, les phtalates, les pesticides et les œstrogènes naturels et synthétiques [30].

 

Par ailleurs, l’eau achetée en bouteille en contient également. Par exemple, si l'on compare l'eau de la même source conditionnée dans des bouteilles en verre ou en plastique de polyéthylène téréphtalate (PET), l'activité œstrogénique est trois fois plus élevée dans l'eau des bouteilles en plastique [31]. 

 

Par conséquent, il serait préférable de filtrer son eau de consommation courante, voir même si possible dans l’idéal de filtrer l’eau de sa douche. 

Faire attention aux cosmétiques

Certains produits cosmétiques et de beauté (masques, vernis, rouges à lèvres, laques, teintures, etc) contiennent également des perturbateurs endocriniens !

 

Une étude a regardé la relation entre les concentrations urinaires de différents composés de benzophénones et de parabènes (des perturbateurs endocriniens) et l'utilisation de cosmétiques et de produits de soins personnels et leur impact sur le risque d'endométriose. Ils ont mis en évidence que la fréquence d'utilisation de certains cosmétiques et produits de beauté était significativement associée aux concentrations urinaires de benzophénones et de parabènes, et que le risque d'endométriose était plus élevé chez les femmes en utilisant le plus [32].  

En conclusion

Les perturbateurs endocriniens sont présents partout : l’air, les sols, l’eau, et surtout l’alimentation ! 
 

Il faut faire attention aux produits d’origine animale qui sont susceptibles d’être le plus contaminés. 

 

NOS SOURCES

Soto, R. Thomas Zoeller, et Andrea C. Gore. « Endocrine-Disrupting Chemicals: An Endocrine Society Scientific Statement ». Endocrine Reviews 30, no 4 (juin 2009): 293‑342. https://doi.org/10.1210/er.2009-0002.

[2] Diamanti-Kandarakis, Evanthia, Jean-Pierre Bourguignon, Linda C. Giudice, Russ Hauser, Gail S. Prins, Ana M. Soto, R. Thomas Zoeller, et Andrea C. Gore. « Endocrine-Disrupting Chemicals: An Endocrine Society Scientific Statement ». Endocrine Reviews 30, no 4 (juin 2009): 293‑342. https://doi.org/10.1210/er.2009-0002.

[3] Gálvez-Ontiveros, Yolanda, Sara Páez, Celia Monteagudo, et Ana Rivas. « Endocrine Disruptors in Food: Impact on Gut Microbiota and Metabolic Diseases ». Nutrients 12, no 4 (21 avril 2020): 1158. https://doi.org/10.3390/nu12041158.

[4] OMS, “Dioxines et leurs effets sur la santé”, 2016.

[5] Institut national du cancer, “Perturbateurs endocriniens”, Juillet 2019.

[6] Gálvez-Ontiveros, Yolanda, Sara Páez, Celia Monteagudo, et Ana Rivas. « Endocrine Disruptors in Food: Impact on Gut Microbiota and Metabolic Diseases ». Nutrients 12, no 4 (21 avril 2020): 1158. https://doi.org/10.3390/nu12041158.

[7] EFSA, “Endocrine active substances”.

[8] Windham, Gayle C., Diana Lee, Patrick Mitchell, Meredith Anderson, Myrto Petreas, et Bill Lasley. « Exposure to Organochlorine Compounds and Effects on Ovarian Function ». Epidemiology (Cambridge, Mass.) 16, no 2 (mars 2005): 182‑90. https://doi.org/10.1097/01.ede.0000152527.24339.17.

[9] Akkina, Judy, John Reif, Thomas Keefe, et Annette Bachand. « Age at Natural Menopause and Exposure to Organochlorine Pesticides in Hispanic Women ». Journal of Toxicology and Environmental Health. Part A 67, no 18 (24 septembre 2004): 1407‑22. https://doi.org/10.1080/15287390490483845.

[10] Eskenazi, Brenda, Marcella Warner, Amy R. Marks, Steven Samuels, Larry Needham, Paolo Brambilla, et Paolo Mocarelli. « Serum Dioxin Concentrations and Time to Pregnancy ». Epidemiology (Cambridge, Mass.) 21, no 2 (mars 2010): 224‑31. https://doi.org/10.1097/EDE.0b013e3181cb8b95.

[11] Takeuchi, Toru, Osamu Tsutsumi, Yumiko Ikezuki, Yasushi Takai, et Yuji Taketani. « Positive Relationship between Androgen and the Endocrine Disruptor, Bisphenol A, in Normal Women and Women with Ovarian Dysfunction ». Endocrine Journal 51, no 2 (avril 2004): 165‑69. https://doi.org/10.1507/endocrj.51.165.

[12] Takeuchi, Toru, Osamu Tsutsumi, Yumiko Ikezuki, Yoshimasa Kamei, Yutaka Osuga, Toshihiro Fujiwara, Yasushi Takai, Mikio Momoeda, Tetsu Yano, et Yuji Taketani. « Elevated Serum Bisphenol A Levels under Hyperandrogenic Conditions May Be Caused by Decreased UDP-Glucuronosyltransferase Activity ». Endocrine Journal 53, no 4 (août 2006): 485‑91. https://doi.org/10.1507/endocrj.k06-032.

[13] Ikezuki, Yumiko, Osamu Tsutsumi, Yasushi Takai, Yoshimasa Kamei, et Yuji Taketani. Human Reproduction (Oxford, England) 17, no 11 (novembre 2002): 2839‑41. https://doi.org/10.1093/humrep/17.11.2839.

[14] Sinha, P., et N. Kuruba. « Premature Ovarian Failure ». Journal of Obstetrics and Gynaecology: The Journal of the Institute of Obstetrics and Gynaecology 27, no 1 (janvier 2007): 16‑19. https://doi.org/10.1080/01443610601016685.

[15] Hunt, Patricia A., Kara E. Koehler, Martha Susiarjo, Craig A. Hodges, Arlene Ilagan, Robert C. Voigt, Sally Thomas, Brian F. Thomas, et Terry J. Hassold. « Bisphenol a Exposure Causes Meiotic Aneuploidy in the Female Mouse ». Current Biology: CB 13, no 7 (1 avril 2003): 546‑53. https://doi.org/10.1016/s0960-9822(03)00189-1.

[16] Susiarjo, Martha, Terry J. Hassold, Edward Freeman, et Patricia A. Hunt. PLoS Genetics 3, no 1 (12 janvier 2007): e5. https://doi.org/10.1371/journal.pgen.0030005

[17] Shi, Zhanquan, Kelli E. Valdez, Alison Y. Ting, Anita Franczak, Steve L. Gum, et Brian K. Petroff. « Ovarian Endocrine Disruption Underlies Premature Reproductive Senescence Following Environmentally Relevant Chronic Exposure to the Aryl Hydrocarbon Receptor Agonist 2,3,7,8-Tetrachlorodibenzo-p-Dioxin ». Biology of Reproduction 76, no 2 (février 2007): 198‑202. https://doi.org/10.1095/biolreprod.106.053991.

[18] Minegishi, Takashi, Takashi Hirakawa, Kazuko Abe, Hiroshi Kishi, et Kaoru Miyamoto. « Effect of IGF-1 and 2,3,7,8-Tetrachlorodibenzo-p-Dioxin (TCDD) on the Expression of LH Receptors during Cell Differentiation in Cultured Granulosa Cells ». Molecular and Cellular Endocrinology 202, no 1‑2 (28 avril 2003): 123‑31. https://doi.org/10.1016/s0303-7207(03)00073-x.

[19] Bariani, Maria Victoria, Roshni Rangaswamy, Hiba Siblini, Qiwei Yang, Ayman Al-Hendy, et Ami R. Zota. « The Role of Endocrine-Disrupting Chemicals in Uterine Fibroid Pathogenesis ». Current Opinion in Endocrinology, Diabetes, and Obesity 27, no 6 (décembre 2020): 380‑87. https://doi.org/10.1097/MED.0000000000000578.

[20] Yang, J. Z., S. K. Agarwal, et W. G. Foster. « Subchronic Exposure to 2,3,7,8-Tetrachlorodibenzo-p-Dioxin Modulates the Pathophysiology of Endometriosis in the Cynomolgus Monkey ». Toxicological Sciences: An Official Journal of the Society of Toxicology 56, no 2 (août 2000): 374‑81. https://doi.org/10.1093/toxsci/56.2.374.

[21] Bruner-Tran, Kaylon L., Juan Gnecco, Tianbing Ding, Dana R. Glore, Virginia Pensabene, et Kevin G. Osteen. « Exposure to the Environmental Endocrine Disruptor TCDD and Human Reproductive Dysfunction: Translating Lessons from Murine Models ». Reproductive toxicology (Elmsford, N.Y.) 68 (mars 2017): 59‑71. https://doi.org/10.1016/j.reprotox.2016.07.007

[22] Cobellis, L., G. Latini, C. De Felice, S. Razzi, I. Paris, F. Ruggieri, P. Mazzeo, et F. Petraglia. « High Plasma Concentrations of Di-(2-Ethylhexyl)-Phthalate in Women with Endometriosis ». Human Reproduction (Oxford, England) 18, no 7 (juillet 2003): 1512‑15. https://doi.org/10.1093/humrep/deg254.

[23] Davis, D. L., H. L. Bradlow, M. Wolff, T. Woodruff, D. G. Hoel, et H. Anton-Culver. « Medical Hypothesis: Xenoestrogens as Preventable Causes of Breast Cancer ». Environmental Health Perspectives 101, no 5 (octobre 1993): 372‑77. https://doi.org/10.1289/ehp.93101372.

[24] Høyer, A. P., P. Grandjean, T. Jørgensen, J. W. Brock, et H. B. Hartvig. « Organochlorine Exposure and Risk of Breast Cancer ». Lancet (London, England) 352, no 9143 (5 décembre 1998): 1816‑20. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(98)04504-8.

[25] Cohn, Barbara A., Mary S. Wolff, Piera M. Cirillo, et Robert I. Sholtz. « DDT and Breast Cancer in Young Women: New Data on the Significance of Age at Exposure ». Environmental Health Perspectives 115, no 10 (octobre 2007): 1406‑14. https://doi.org/10.1289/ehp.10260.

[26] Diamanti-Kandarakis, Evanthia, Jean-Pierre Bourguignon, Linda C. Giudice, Russ Hauser, Gail S. Prins, Ana M. Soto, R. Thomas Zoeller, et Andrea C. Gore. « Endocrine-Disrupting Chemicals: An Endocrine Society Scientific Statement ». Endocrine Reviews 30, no 4 (juin 2009): 293‑342. https://doi.org/10.1210/er.2009-0002.

[27] Rogan, W. J., et B. C. Gladen. « Neurotoxicology of PCBs and Related Compounds ». Neurotoxicology 13, no 1 (1992): 27‑35.

[28] Mantovani, Alberto. « Endocrine Disrupters and the Safety of Food Chains ». Hormone Research in Paediatrics 86, no 4 (2016): 279‑88. https://doi.org/10.1159/000441496.

[29] Baudry, Julia, et al. “Urinary Pesticide Concentrations in French Adults with Low and High Organic Food Consumption: Results from the General Population-Based NutriNet-Santé.” Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology, vol. 29, no. 3, May 2019, pp. 366–78. www.nature.com, https://doi.org/10.1038/s41370-018-0062-9.

[30] Gonsioroski, Andressa, Vasiliki E. Mourikes, et Jodi A. Flaws. « Endocrine Disruptors in Water and Their Effects on the Reproductive System ». International Journal of Molecular Sciences 21, no 6 (12 mars 2020). https://doi.org/10.3390/ijms21061929.

[31] Wagner, Martin, et Jörg Oehlmann. The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, Endocrine Disruptors, 127, no 1 (1 octobre 2011): 128‑35. https://doi.org/10.1016/j.jsbmb.2010.10.007.

[32] Peinado, F. M., O. Ocón-Hernández, L. M. Iribarne-Durán, F. Vela-Soria, A. Ubiña, C. Padilla, J. C. Mora, et al. « Cosmetic and Personal Care Product Use, Urinary Levels of Parabens and Benzophenones, and Risk of Endometriosis: Results from the EndEA Study ». Environmental Research 196 (1 mai 2021): 110342. https://doi.org/10.1016/j.envres.2020.110342.
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FAQ

Où trouve-t-on des perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens sont présents partout : l’air, les sols, l’eau, mais surtout l’alimentation ! La principale source d'exposition humaine aux perturbateurs endocriniens est la consommation alimentaire ! 

Quels sont les pires perturbateurs endocriniens ?

Le bisphénol A, les pesticides, les phtalates, les polluants (PCB, dioxine, etc) sont les perturbateurs endocriniens que l’on trouve le plus souvent et en plus grande quantité. 

Comment savoir s'il y a des perturbateurs endocriniens ?

Faites attention aux produits que vous achetez : regardez la matière de vos ustensiles et contenant pour l'alimentation, la composition de vos cosmétiques, etc. Pour l’alimentation, privilégiez-là bio car elle contiendra moins de pesticides. 
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