Milk Blues, ou la dépression post sevrage

Le Milk Blues ou dépression post sevrage, un sujet tabou

Ce sujet est peu évoqué. Pourtant de nombreuses femmes parlent d’une période chargée en fatigue, tristesse, culpabilité voire évoquent un véritable deuil. Les mots utilisés sont très durs. Dans certains cas, les femmes font face à une véritable dépression post sevrage nécessitant un suivi. Mais pourquoi ne parle-t-on quasiment jamais de ce sujet ? Nous connaissons tous le BABY BLUES, et le MILK BLUES alors, pourquoi personne n’en parle ?


Ce sujet paraît comme tabou. Les femmes elles-mêmes n'osent pas en parler. Pourquoi ? Par peur d’être jugées, qu’on leur dise que c’est un comportement égoïste…

Quelles explications à la dépression post sevrage

La dépression post sevrage n’est que très peu, voire pas du tout, décrite dans la littérature scientifique. Il y a quelques explications médicales qui permettent de comprendre cet état.

Chute des hormones

Le sevrage entraîne une chute d’hormones, notamment d’ocytocine. C’est l’« hormone du bonheur » qui permet de gérer l’anxiété.

Retour de couche

Par ailleurs, le sevrage est souvent synonyme de retour de couches. Cela génère des saignements abondants et peut entraîner anémie et fatigue. Il est important de faire attention à son alimentation et son hygiène de vie pendant cette phase.

Un nouvel équilibre à trouver

Tant qu’elle allaite, la mère a à disposition de son bébé le remède à tous ses maux (faim, soif, peur, douleur…). Certaines se sentent dépourvues après la fin de l’allaitement et ne savent plus comment aider leur bébé. Cela nécessitera un peu de temps et c’est pour cela qu’il est notamment préférable de faire un sevrage le plus en douceur possible. Certaines mères par ailleurs se sentent dépossédées, une fois le sevrage terminé, du lien unique qu’elles avaient avec leur enfant et ont des difficultés à accepter que l’entourage s’en occupe.

Un sevrage contraint

Dans certains cas, le sevrage peut être contraint (traitement thérapeutique, pression sociale, retour au travail…) et pas forcément voulu et accepté par la mère. Les femmes ont parfois un sentiment d’échec, de ne pas avoir réussi à mener leur allaitement jusqu’au bout, voire le sentiment de ne pas être une bonne mère.

Quels conseils pour limiter la dépression post sevrage ?

Cela peut paraître évident, mais plus le sevrage se fera en douceur, mieux ce sera pour le bébé mais aussi pour la maman que ce soit pour son corps ou son mental.


Nous le répétons souvent, mais il faut aussi prendre soin de soi. Apprendre à s’écouter et demander de l’aide si on en ressent le besoin, que ce soit auprès de son entourage ou de professionnels médicaux.
Ne pas céder à la pression sociale ou de l’entourage si on souhaite continuer à allaiter son bébé. Se faire aider pour faire en sorte que cela soit possible. N’oubliez pas que des conseillères en lactation IBCLC peuvent vous aider et vous accompagner !


Il faut aussi faire attention en cas de sevrage voulu par la maman ou de sevrage naturel car on peut toutefois retrouver certains de ces symptômes. Mamans, écoutez vous !

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FAQ

Comment accepter la fin de l'allaitement ?

Pour l’accepter, réalisez un sevrage le plus en douceur possible. Ce sera le mieux pour vous et votre bébé. Ne vous fixez pas de date précise, faites ce qui est le mieux pour tous les deux. 

Comment savoir si c'est la fin de l'allaitement ?

Dans le cas d’un sevrage naturel, bébé ne demandera plus aussi fréquemment de téter. Son alimentation principale sera les solides, il sera moins intéressé par le fait de téter lorsqu’il sera face à vos seins.

Comment éviter les engorgements pendant le sevrage ?

En cas d’engorgement, vous pouvez masser vos seins sous une douche chaude, faire téter bébé à nouveau ou exprimer manuellement suffisamment de lait pour vous. Pour éviter au plus les engorgements, réalisez le sevrage en douceur, petit à petit.