L’OMS et la haute autorité de santé ne recommandent pas de façon systématique cette pratique.
Le toucher vaginal est proposé lorsque la femme semble être en travail. En revanche, en cas de rupture prématurée des membranes (rupture des eaux), cela n’est pas recommandé de le faire systématiquement s’il n’y a pas de contractions douloureuses [2].
Au cours de la phase de latence, soit le premier stade du travail, un toucher vaginal peut être fait toutes les deux à quatre heures, puis toutes les heures au cours du deuxième stade de travail.
L’accouchement peut également être déclenché artificiellement par toucher vaginal. Le décollement des membranes résulte de ce toucher, ce qui peut générer des contractions suffisantes pour déclencher le travail. En revanche, c’est une pratique douloureuse qui peut provoquer des saignements [3].