Le placenta : faut-il le manger après l'accouchement ?

Beaucoup de sites rapportent que manger son placenta après l’accouchement aurait de nombreuses vertus santé comme : augmenter sa production de lait, améliorer son humeur, diminuer son risque de dépression du postpartum, augmenter son taux de fer… Mais la plupart de ces sites énoncent des bénéfices sans donner aucune étude ou preuves pour étayer ses effets, alors qu’en est-il réellement ? Cette pratique ne serait pas réellement efficace, et ne serait pas sans danger…

Qu’est-ce que la placentophagie ?

Le placenta est un organe qui se développe dans votre utérus pendant la grossesse. Cette structure fournit de l'oxygène et des nutriments à votre bébé en pleine croissance et élimine les déchets de son sang. Le placenta s'attache à la paroi de votre utérus et le cordon ombilical de votre bébé en est issu.

 

La placentophagie, c'est-à-dire l'ingestion du placenta après l'accouchement, est très répandue chez les mammifères, et on constate un intérêt croissant pour cette pratique chez la femme après la naissance, notamment aux États-Unis, et émergente en France [1]. Cela est notamment dû au fait que Kim Kardashian l’a fait et le recommande. 
 

Le placenta peut être consommé cru, cuit, rôti, déshydraté, encapsulé en gélules ou sous forme de smoothies et de teintures. La préparation la plus utilisée semble être l'encapsulation du placenta après cuisson à la vapeur et déshydratation.

Jusqu’il y a encore peu, les seules études sur le fait de réhydrater et de manger son placenta étaient très anciennes, principalement avec une datant de 1918[2].

 

Un seul placenta de 450 g contient en moyenne 234 calories, 4 g de graisses, 899 mg de cholestérol, 513 g de sodium, 48 g de protéines, ainsi que des quantités importantes d'oligo-éléments (24% des apports journaliers recommandés pour le fer et 7% pour le sélénium)[3][4].

Quels sont les mythes associés au fait de manger son placenta ?

Les partisans de la placentophagie maternelle humaine signalent que le placenta encapsulé est une excellente source de fer alimentaire.

Faux, le placenta n’améliore pas le statut en fer maternel

Une étude randomisée, en double aveugle a comparé la prise de placenta encapsulé sur le statut ferrique maternel post-partum à celui d'un placebo [5].

 

Les concentrations moyennes en fer étaient considérablement plus élevées dans le placenta encapsulé (0,664 mg/g) par rapport au placebo (0,093 mg/g), mais ne fournissent que 24% de l'apport journalier recommandé en fer chez les mamans allaitantes.

 

Les résultats n'ont révélé aucune différence statistiquement significative dans le statut ferrique maternel entre les femmes des groupes avec la supplémentation et placebo, par conséquent il apparaît que la supplémentation avec du placenta encapsulé n’améliore pas de façon significative le statut en fer maternel.

 

Certaines données suggèrent que la placentophagie maternelle humaine améliore la qualité et la quantité du lait maternel. Certains suggèrent que l'augmentation des niveaux de prolactine après avoir consommé du placenta pourrait expliquer les prétendus avantages en matière de lactation. 

Faux, le placenta n’a pas d’effets sur l'allaitement

L’étude de 1918 a mesuré des taux de protéines et de lactose plus importants chez les femmes du groupe placenta, et une prise de poids plus importante de leur nourrissons exclusivement allaités.

 

Une autre récente de 2019, randomisée, en double aveugle, a été menée sur 27 femmes pour évaluer ces allégations en comparant les niveaux de prolactine plasmatique de celles consommant du placenta encapsulé avec ceux de celles consommant un placebo [6]. La prise de poids néonatale a également été comparée entre les 2 groupes.

 

Les résultats n'ont montré aucune différence statistiquement significative entre les groupes en ce qui concerne les concentrations plasmatiques de prolactine ou la prise de poids néonatale.

 

Une chute importante des niveaux d'œstrogène et de progestérone se produit après la naissance, ce qui suggère que les changements d'humeur peuvent s'expliquer par l'effet du retrait de ces hormones [7]. La dépression en post partum pourrait être déclenchée également par le manque de cortisol [8]. 

Faux, le placenta ne diminue pas le risque de dépression post partum

En 2016, des chercheurs ont étudié les quantités d’hormones présentes dans le placenta encapsulé. Sur les 17 hormones analysées, 16 étaient présentes dans les 28 placentas encapsulés : progestérone, estradiol (une forme oestrogène), cortisol (hormone du stress), aldostérone et testostérone [9].

 

Il s’avère qu’on retrouve des taux assez importants de progestérone dans le placenta encapsulé. Une dose de 1g de placenta en poudre 3 fois par jour (la recommandation générale chez les sages-femmes et doulas) contient en moyenne 56.3 ug de progestérone active [10]. Mais les chercheurs débattent sur le fait que sa prise orale ait autant d’efficacité, car il y a un risque de moins grande absorption.

 

En effet, une étude clinique randomisée, contrôlée par placebo et en double aveugle n'a pas mis en évidence d'effets significatifs sur la fatigue et l'humeur post-partum après consommation de tissu placentaire cuit à la vapeur et déshydraté [11], bien qu’une autre étude ait montré une hausse légère mais significative des niveaux hormonaux maternels après la prise de placenta, sans pouvoir conclure quant à un potentiel effet sur l’humeur en post partum [12].

 

Une revue de l’American Journal of Obstetrics and Gynecology a indiqué qu'aucun nutriment ou hormone placentaire n'est conservé en quantité suffisante après l'encapsulation du placenta pour être potentiellement utile aux mères dans le post-partum [13]. Les recherches montrant un effet de l’ingestion du placenta sur les hormones (aussi bien celles impliquées dans la production de lait que celles liées à la dépression) pourraient s’expliquer par un effet placebo de la consommation du placenta.

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Existe-t-il des risques associés à la consommation du placenta ?

Les craintes majeures sur l’ingestion du placenta sont : l'ingestion d’éléments dans des niveaux toxiques (cadmium, arsenic, mercure, plomb), de bactéries pathogènes (escherichia coli, staphylococcus aureus..) et de quantité importante de médicaments suite à l’accouchement (anesthésie, antibiotiques…).

 

Absence de toxicité

 

Conformément à la réglementation de l'Union européenne, une étude a montré que les concentrations d'éléments potentiellement toxiques (arsenic, cadmium, mercure, plomb) étaient inférieures au seuil de toxicité des denrées alimentaires après traitement du placenta à la vapeur et après déshydratation [14]. Une autre étude sur 28 placenta n’a pas trouvé la présence d’éléments en quantités qui pourraient être dangereuses [15].

 

Une contamination microbiologique possible

 

La déshydratation de ce tissu à plus de 54°C (température à laquelle le placenta est déshydraté pour être encapsulé) entraîne une réduction significative du nombre d'espèces microbiologiques et élimine le Candida albicans (responsable de la candidose) [16] .

Globalement il n’y a pas de risque…

Une étude récente aux USA sur plus de 23,000 femmes ayant accouché n’a pas mis en évidence de lien entre cette pratique et des effets négatifs sur les nouveaux nés [17]. 

…mais attention à l’infection par Streptococcus du groupe B

Cependant, les centres pour le contrôle et la prévention des maladies ont récemment émis une mise en garde en raison d'un cas où un nouveau-né a développé une septicémie néonatale récurrente à Streptococcus du groupe B après que la mère ait ingéré des capsules de placenta contaminées contenant Streptococcus agalactiae. Ils ont ainsi recommandé d'éviter l'ingestion de capsules de placenta en raison de l'éradication inadéquate des agents pathogènes infectieux pendant le processus d'encapsulation [18]. 
 

Toutefois, la transmission prénatale de la bactérie, la colonisation du tractus gastro-intestinal de la mère par le streptocoque et la transmission due à un contact post-partum étroit entre la mère et l'enfant sont des hypothèses probables dans ce cas.

Dans quels cas ne faut-il pas consommer son placenta ?

Une infection virale ou bactérienne chez la mère et/ou le nouveau-né est une contre-indication à l'ingestion du placenta. De même, le placenta ne doit pas être consommé après une anesthésie générale car il peut avoir absorbé des opioïdes et d'autres agents anesthésiques [19].

Le risque associé à l'ingestion de son propre placenta à la suite d'un accouchement spontané, non interventionnel, sans traitement pharmacologique à long terme pendant la grossesse est relativement faible.
 

Fumer pendant la grossesse augmente la concentration de cadmium dans le tissu placentaire et présente donc également un risque en cas d'ingestion  [20].


L'ingestion de préparations de placenta en présence de mastite et/ou de canaux obstrués est également contre-indiquée en raison du potentiel effet stimulant sur la lactation [21].

Comment utiliser son placenta autrement ?

L’injection de placenta humain
 

Le placenta humain peut être injecté après l’accouchement. Cela permettrait de :

 

Favoriser la cicatrisation des plaies
 

Les extraits placentaires administrés sont facilement absorbés et se lient à des récepteurs spécifiques présents à la surface des cellules ciblées. Ils stimulent ensuite les cellules, tissus et organes inactifs ou endommagés de l'organisme, assurant ainsi la réparation et la régénération des tissus. Les extraits de placenta présentent également de nombreuses autres propriétés thérapeutiques et agissent comme un stimulant pour la réparation des tissus, la cicatrisation des plaies, l'immunomodulation, l'anti-inflammatoire [22], la prolifération cellulaire et la régénération des tissus [23].


Récemment, le placenta humain a été utilisé sous forme d'extraits dans le domaine clinique. Dans une étude sur des souris, ils ont injecté cet extrait dans les limites de la plaie des souris. Le groupe expérimental a montré une accélération de la diminution de la taille de la plaie par rapport au groupe témoin du troisième au neuvième jour et que l’extrait avait favorisé la cicatrisation [24].  

 

Réduire la douleur
 

La consommation de placenta après l'accouchement est supposée comme ayant des propriétés pour la douleur après le travail, mais ces données sont controversées et pourraient être attribuées à un effet placebo. 
 

Une recherche a été menée sur l'efficacité des extraits placentaires dans le traitement des patients souffrant du syndrome de douleur régionale complexe, un trouble associé à l'inflammation caractérisé par une douleur spontanée, un gonflement, un changement de couleur de la peau et une restriction des mouvements. Pour un patient atteint de ce syndrome, ils ont montré une amélioration remarquable après avoir reçu des injections d'extrait placentaire dans certains points d'acupuncture, avec un soulagement complet de la douleur, une réduction du gonflement, une disparition des rougeurs et une restauration des mouvements articulaires [25].
Des recherches à plus grande échelle sont nécessaires pour vérifier cela sur d’autres patients mais ces données sont prometteuses pour la suite.

 

L’application topique de placenta humain

 

Favoriser la cicatrisation des plaies
 

Les extraits placentaires se sont révélés efficaces pour la cicatrisation des plaies de diabétiques dans une étude [26]. Cette étude a comparé l'efficacité des pansements topiques (sur la peau) à base d'extraits placentaires par rapport aux pansements à base de povidone iodée (utilisé comme antiseptique local sur la peau) chez divers patients souffrant de plaies diabétiques. Les pansements à base de placenta pouvaient accélérer de manière significative la cicatrisation des plaies par rapport aux pansements à base de povidone iodée provoquant une récupération accélérée de la cicatrisation des plaies de sept à dix jours.

 

Diminuer la chute des cheveux
 

L'alopécie (la chute de cheveux) est un problème en constante augmentation, attribuable aux hormones, aux facteurs génétiques, aux maladies auto-immunes, aux médicaments et au stress qui altèrent le cycle du follicule pileux et provoquent la chute des cheveux.

Un rapport précédent a montré l'efficacité des extraits placentaires dans la promotion de la croissance des cheveux [27]. La croissance des poils de souris épilées a été étudiée en appliquant des extraits placentaires humains par voie topique une fois par jour pendant quinze jours consécutifs. Ils ont montré que les extraits placentaires ont augmenté la repousse des poils et ont également augmenté l'expression du FGF-7, qui joue un rôle central dans le maintien de la phase anagène (phase de croissance du cheveux) et la prolifération cellulaire des follicules pileux, ce qui suggère qu'ils pourraient être un bon candidat pour le traitement de l'alopécie.

En conclusion

La question de l’encapsulation du placenta nous a été posée de nombreuses fois. Nous avons essayé d’y répondre dans un esprit evidence-based, pour vous donner simplement les éléments dont on dispose aujourd’hui sur la question et vous aider à faire votre choix.

 

Elle ne prend pas en compte la partie “sacrée” que peut avoir le placenta qui est bien sûr bien plus qu’un amas de cellules et de nutriments, mais un organe magique qui nous a relié pendant 9 mois à notre bébé, et que beaucoup considèrent comme “son jumeau”. On peut d’ailleurs honorer de plein de façons, en faisant son empreinte par exemple (arbre de vie).

 

Avec les études et recherches disponibles actuellement, il est difficile de mettre en évidence un réel bénéfice.

 

Certains cas sont à risque pour la consommation de produits à base de placenta (fumer, mastite, anesthésie à l’accouchement) et les risques de contaminations microbiologiques sont controversés dans les articles scientifiques.  

NOS SOURCES

[1]  Farr, Alex, Frank A. Chervenak, Laurence B. McCullough, Rebecca N. Baergen, et Amos Grünebaum. 2018. « Human Placentophagy: A Review ». American Journal of Obstetrics and Gynecology 218 (4): 401.e1-401.e11. https://doi.org/10.1016/j.ajog.2017.08.016.

[2] Hammett, F. S. (1918). The effect of the maternal ingestion of desiccated placenta upon the rate of growth of the breast-fed infant. Journal of Biological Chemistry, 36, 569–573.

[3]  Johnson, Sophia K., Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Udo R. Markert, et Tanja Groten. 2018. « Placenta – Worth Trying? Human Maternal Placentophagy: Possible Benefit and Potential Risks ». Geburtshilfe und Frauenheilkunde 78 (9): 846‑52. https://doi.org/10.1055/a-0674-6275.

[4] Young, Sharon M., Laura K. Gryder, Winnie B. David, Yuanxin Teng, Shawn Gerstenberger, et Daniel C. Benyshek. 2016. « Human Placenta Processed for Encapsulation Contains Modest Concentrations of 14 Trace Minerals and Elements ». Nutrition Research 36 (8): 872‑78. https://doi.org/10.1016/j.nutres.2016.04.005.

[5] Gryder, Laura K., Sharon M. Young, David Zava, Wendy Norris, Chad L. Cross, et Daniel C. Benyshek. 2017. « Effects of Human Maternal Placentophagy on Maternal Postpartum Iron Status: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Pilot Study ». Journal of Midwifery & Women’s Health 62 (1): 68‑79. https://doi.org/10.1111/jmwh.12549.

[6] Young, Sharon M., Laura K. Gryder, Chad L. Cross, David Zava, Wendy Norris, et Daniel C. Benyshek. 2019. « Ingestion of Steamed and Dehydrated Placenta Capsules Does Not Affect Postpartum Plasma Prolactin Levels or Neonatal Weight Gain: Results from a Randomized, Double-Bind, Placebo-Controlled Pilot Study ». Journal of Midwifery & Women’s Health 64 (4): 443‑50. https://doi.org/10.1111/jmwh.12955.

[7] Douma, S. L., C. Husband, M. E. O’Donnell, B. N. Barwin, et A. K. Woodend. 2005. « Estrogen-Related Mood Disorders: Reproductive Life Cycle Factors ». Advances in Nursing Science 28 (4): 364‑75

[8] Kammerer, M., A. Taylor, et V. Glover. 2006. « The HPA Axis and Perinatal Depression: A Hypothesis ». Archives of Women’s Mental Health 9 (4): 187‑96. https://doi.org/10.1007/s00737-006-0131-2.

[9] Young, Sharon M., Laura K. Gryder, David Zava, David W. Kimball, et Daniel C. Benyshek. 2016. « Presence and Concentration of 17 Hormones in Human Placenta Processed for Encapsulation and Consumption ». Placenta 43 (juillet): 86‑89. https://doi.org/10.1016/j.placenta.2016.05.005.

[10] Johnson, Sophia K., Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Udo R. Markert, et Tanja Groten. 2018. « Placenta – Worth Trying? Human Maternal Placentophagy: Possible Benefit and Potential Risks ». Geburtshilfe und Frauenheilkunde 78 (9): 846‑52. https://doi.org/10.1055/a-0674-6275.

[11]  Young, Sharon M., Laura K. Gryder, Chad Cross, David Zava, David W. Kimball, et Daniel C. Benyshek. 2018. « Placentophagy’s Effects on Mood, Bonding, and Fatigue: A Pilot Trial, Part 2 ». Women and Birth: Journal of the Australian College of Midwives 31 (4): e258‑71. https://doi.org/10.1016/j.wombi.2017.11.004.

[12] Young, Sharon M., Laura K. Gryder, Chad Cross, David Zava, David W. Kimball, et Daniel C. Benyshek. 2018. « Effects of Placentophagy on Maternal Salivary Hormones: A Pilot Trial, Part 1 ». Women and Birth: Journal of the Australian College of Midwives 31 (4): e245‑57. https://doi.org/10.1016/j.wombi.2017.09.023.

[13] Farr, Alex, Frank A. Chervenak, Laurence B. McCullough, Rebecca N. Baergen, et Amos Grünebaum. 2018. « Human Placentophagy: A Review ». American Journal of Obstetrics & Gynecology 218 (4): 401.e1-401.e11. https://doi.org/10.1016/j.ajog.2017.08.016.

[14] Johnson, Sophia K., Tanja Groten, Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Ulrike Sammer, et Udo R. Markert. 2018. « Human Placentophagy: Effects of Dehydration and Steaming on Hormones, Metals and Bacteria in Placental Tissue ». Placenta 67 (juillet): 8‑14. https://doi.org/10.1016/j.placenta.2018.05.006.

[15] Young, Sharon M., Laura K. Gryder, Winnie B. David, Yuanxin Teng, Shawn Gerstenberger, et Daniel C. Benyshek. 2016. « Human Placenta Processed for Encapsulation Contains Modest Concentrations of 14 Trace Minerals and Elements ». Nutrition Research (New York, N.Y.) 36 (8): 872‑78. https://doi.org/10.1016/j.nutres.2016.04.005.

[16]  Johnson, Sophia K., Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Udo R. Markert, et Tanja Groten. 2018. « Placenta – Worth Trying? Human Maternal Placentophagy: Possible Benefit and Potential Risks ». Geburtshilfe und Frauenheilkunde 78 (9): 846‑52. https://doi.org/10.1055/a-0674-6275.

[17] Benyshek, Daniel C., Melissa Cheyney, Jennifer Brown, et Marit L. Bovbjerg. 2018. « Placentophagy among Women Planning Community Births in the United States: Frequency, Rationale, and Associated Neonatal Outcomes ». Birth (Berkeley, Calif.) 45 (4): 459‑68. https://doi.org/10.1111/birt.12354.

[18] Buser, Genevieve L., Sayonara Mató, Alexia Y. Zhang, Ben J. Metcalf, Bernard Beall, et Ann R. Thomas. 2017. « Notes from the Field: Late-Onset Infant Group B Streptococcus Infection Associated with Maternal Consumption of Capsules Containing Dehydrated Placenta — Oregon, 2016 ». MMWR. Morbidity and Mortality Weekly Report 66 (25): 677‑78. https://doi.org/10.15585/mmwr.mm6625a4.

[19]  Johnson, Sophia K., Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Udo R. Markert, et Tanja Groten. 2018. « Placenta – Worth Trying? Human Maternal Placentophagy: Possible Benefit and Potential Risks ». Geburtshilfe und Frauenheilkunde 78 (9): 846‑52. https://doi.org/10.1055/a-0674-6275.

[20]  Bush, P. G., T. M. Mayhew, D. R. Abramovich, P. J. Aggett, M. D. Burke, et K. R. Page. 2000. « A Quantitative Study on the Effects of Maternal Smoking on Placental Morphology and Cadmium Concentration ». Placenta 21 (2‑3): 247‑56. https://doi.org/10.1053/plac.1999.0470.

[21] Johnson, Sophia K., Jana Pastuschek, Jürgen Rödel, Udo R. Markert, et Tanja Groten. 2018. « Placenta – Worth Trying? Human Maternal Placentophagy: Possible Benefit and Potential Risks ». Geburtshilfe und Frauenheilkunde 78 (9): 846‑52. https://doi.org/10.1055/a-0674-6275.

[22] Sur, Tapas Kumar, Tuhin Kanti Biswas, Liaquat Ali, et Biswapati Mukherjee. 2003. « Anti-Inflammatory and Anti-Platelet Aggregation Activity of Human Placental Extract ». Acta Pharmacologica Sinica 24 (2): 187‑92.

[23] Yi Pan, Shing, Mike K.S. Chan, Michelle B. F. Wong, Dmitry Klokol, et Vladymyr Chernykh. 2017. « Placental therapy: An insight to their biological and therapeutic properties ». Journal of Medicine and Therapeutics 1 (4). https://doi.org/10.15761/JMT.1000118.

[24]  Hong, Jong Won, Won Jai Lee, Seung Boem Hahn, Bom Jin Kim, et Dae Hyun Lew. 2010. « The Effect of Human Placenta Extract in a Wound Healing Model ». Annals of Plastic Surgery 65 (1): 96‑100. https://doi.org/10.1097/SAP.0b013e3181b0bb67.

[25] Cho, Tae Hwan, et Kyeong Mee Park. 2014. « Complex Regional Pain Syndrome Type 1 Relieved by Acupuncture Point Injections with Placental Extract ». Journal of Acupuncture and Meridian Studies 7 (3): 155‑58. https://doi.org/10.1016/j.jams.2014.03.004.

[26] Navadiya SK, Vaghani YL, Patel MP (2012) Study of topical placental extract versus povidone iodine and saline dressing in various diabetic wounds. Nat J Med Res 2: 411-413.

[27]  Yi Pan, Shing, Mike K.S. Chan, Michelle B. F. Wong, Dmitry Klokol, et Vladymyr Chernykh. 2017. « Placental therapy: An insight to their biological and therapeutic properties ». Journal of Medicine and Therapeutics 1 (4). https://doi.org/10.15761/JMT.1000118.

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FAQ

Pourquoi il ne faut pas manger son placenta ?

La principale raison au fait de ne pas manger son placenta est qu’il peut être contaminé par des bactéries. Une étude a montré un cas d’infection à Streptocoque.

Comment cuisiner le placenta ?

Le placenta peut être consommé cru, cuit, rôti, déshydraté, encapsulé ou sous forme de smoothies et de teintures. La préparation la plus utilisée semble être l'encapsulation du placenta après cuisson à la vapeur et déshydratation.

Qui mange le placenta ?

Les mammifères mangent le placenta, et cette pratique se développe de plus en plus chez l’Homme, notamment aux Etats Uni (Kim Kardashian a par exemple mangé son placenta).