photo d'une femme en projet bébé

Parcours PMA : tout comprendre sur la procréation médicalement assistée

Qu’est-ce que le parcours PMA ?

Définition de la PMA

Le parcours PMA (Procréation Médicalement Assistée) est aussi appelée Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Il regroupe l’ensemble des techniques médicales permettant à un projet parental de se concrétiser lorsqu’une grossesse ne peut pas survenir naturellement. Il repose donc sur une intervention médicale et parfois une fécondation dite “artificielle”. C’est notamment le cas pour l’insémination intra-utérine ou la fécondation in vitro (FIV). Elle s’adresse à toute personne ou couple confronté à une infertilité ou à une impossibilité d’avoir un enfant sans aide extérieure.

Différents types de techniques (FIV, IAC, ICSI, etc.)

Plusieurs méthodes peuvent être proposées selon la situation médicale, l’âge, ou encore le diagnostic posé par l’équipe de fertilité :

  • L’insémination intra-utérine (IAC ou IAD) : elle consiste à introduire les spermatozoïdes dans l’utérus au moment de l’ovulation. Elle peut être réalisée avec le sperme du conjoint (IAC) ou d’un donneur (IAD).
  • La fécondation in vitro (FIV) : les ovocytes sont fécondés en laboratoire, puis un ou plusieurs embryons sont transférés dans l’utérus.
  • La FIV avec ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïde) : elle est utilisée notamment en cas d’infertilité masculine sévère. Le spermatozoïde est injecté directement dans l’ovocyte.
  • La conservation des gamètes ou des embryons. Dans certains cas, les ovocytes, spermatozoïdes ou embryons peuvent être congelés pour des essais futurs.

Chaque protocole du parcours PMA est encadré par des étapes précises, allant des traitements hormonaux au transfert embryonnaire. Il peut ainsi s'étendre sur plusieurs mois.

À qui s’adresse le parcours PMA ? (couples hétérosexuels, femmes seules, couples de femmes)

Depuis la loi bioéthique de 2021, l’AMP en France est ouverte aux :

  • Couples hétérosexuels confrontés à un diagnostic d’infertilité ou à une pathologie empêchant la conception naturelle ;
  • Femmes célibataires souhaitant devenir mères sans partenaire masculin ;
  • Couples de femmes, dans le cadre d’un projet parental commun.

Ce changement législatif a permis d’élargir l’accès à la parentalité, tout en conservant un accompagnement médical rigoureux. Quelle que soit la configuration familiale, le parcours PMA reste une aventure à la fois médicale, psychologique et profondément personnelle.

Les grandes étapes du parcours PMA

Consultations et bilan de fertilité

Tout commence par une première consultation bilan dans un centre de fertilité ou auprès d’un gynécologue spécialisé. Cette étape permet tout d’abord de poser les bases du parcours. Elle est également importante pour écouter le vécu du ou des patient(s). On aborde également l’histoire gynécologique, sexuelle et parfois psychologique. On lance ensuite les investigations.

Le bilan de fertilité est prescrit par le médecin référent pour évaluer les causes potentielles d’infertilité. Chez la femme, cela inclut un dosage hormonal (FSH, LH, AMH, estradiol, etc.), une échographie pelvienne pour observer les ovaires et le nombre de follicules, ainsi qu’un examen des trompes (hystérosalpingographie ou hystérosonographie).

Chez l’homme, un spermogramme permet d’évaluer la quantité, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes. Des examens complémentaires peuvent être proposés selon les résultats.

Traitements hormonaux et suivis

Une fois le protocole choisi (insémination, FIV, etc.), un traitement de stimulation ovarienne est débuté. L’objectif est d’induire la croissance de plusieurs follicules dans les ovaires afin d’augmenter les chances de réussite du cycle.

Cette stimulation est généralement réalisée par injections quotidiennes d’hormones (FSH recombinée, hMG…), sur une durée de 8 à 14 jours. Elle est étroitement surveillée par échographies mais également dosages hormonaux. Cela permet ainsi d'ajuster les doses si nécessaire. Cet ajustement permet notamment d'éviter les risques d’hyperstimulation et déterminer le moment optimal pour déclencher l’ovulation.

C’est une phase exigeante physiquement et psychologiquement, rythmée par de nombreux rendez-vous médicaux et des fluctuations hormonales.

Recueil et fécondation / insémination

Lorsque les follicules ont atteint une taille satisfaisante, une injection de hCG (ou d’agoniste de la GnRH) est administrée pour déclencher l’ovulation. Environ 36 heures plus tard, a lieu la ponction ovocytaire. Cet acte est réalisé par un médecin gynécologue obstétricien. Il peut être réalisé sous anesthésie locale ou générale. Il consiste à recueillir les ovocytes par voie transvaginale à l’aide d’une fine aiguille guidée par échographie.

Le jour même, le sperme est recueilli (par recueil ou décongélation de paillettes en cas de donneur). Il est ensuite préparé en laboratoire, puis utilisé pour la fécondation. Selon les cas, celle-ci se fait de manière naturelle (mise en contact des gamètes dans une boîte de culture) ou par micro-injection (ICSI), en introduisant un seul spermatozoïde dans chaque ovocyte.

En parallèle, dans le cas d’une insémination, les spermatozoïdes sont préparés puis directement injectés dans l’utérus au moment de l’ovulation. Cela se fait sans ponction d’ovocytes.

Transfert embryonnaire

Quelques jours après la fécondation (généralement entre J2 et J5), un ou plusieurs embryons sont transférés dans la cavité utérine ou alors congelés.

Selon les résultats biologiques, les recommandations de l’équipe et le projet parental, les embryons peuvent aussi être congelés pour un transfert ultérieur.

Le geste du transfert est rapide, indolore et se réalise en consultation. Il se fait à l’aide d’un petit cathéter souple en position gynécologique et sans nécessité d’anesthésie.

Après le transfert, un traitement par progestérone est souvent prescrit. Cela permet notamment de soutenir la phase lutéale et favoriser la nidation de l’embryon.

Test de grossesse et attente des résultats

Commence alors l’une des phases les plus redoutées : l’attente d’un test de grossesse positif. Environ deux semaines séparent le transfert embryonnaire ou l’insémination du test de grossesse. Cette période est marquée par une grande tension émotionnelle. Chaque symptôme peut être interprété, chaque absence de signe source d’angoisse.
Le résultat est confirmé par une prise de sang mesurant le taux de bêta-hCG. Si le test est positif, en général il faut redoser les bêta-hCG 48h après pour vérifier qu’ils doublent bien. Si c’est bien le cas, une échographie sera programmée pour vérifier la présence d’un embryon, son développement et son positionnement afin d’éviter une grossesse extra-utérine. En cas de résultat négatif, il faut souvent envisager une nouvelle tentative, avec les ajustements nécessaires.

Le vécu émotionnel du parcours PMA

La PMA n’est pas seulement un protocole médical : c’est un parcours de vie à part entière. Il touche à l’intime, à la projection d’une parentalité parfois rêvée depuis l’enfance, à la confrontation avec l’imprévu, voire à la perte d’un certain idéal. Chaque étape, chaque résultat, chaque silence médical ou biologique peut générer un tourbillon émotionnel profond. Comprendre cette dimension psychique est essentiel pour accompagner au mieux les personnes qui vivent ce chemin.

Le stress de l’attente

L’attente est l’un des fils rouges de la PMA, et l’un des plus difficiles à vivre. Attente de la première consultation, attente d’un diagnostic, d’un début de traitement, puis attente du résultat à chaque cycle. Entre chaque étape, le temps semble suspendu, et pourtant chaque jour compte, chaque rendez-vous est scruté comme une échéance vitale. Cette temporalité propre à la PMA crée une forme de tension permanente. Elle est difficile à relâcher, même en dehors du cadre médical.

Beaucoup décrivent cette période comme une “zone grise”. En effet, il peut être difficile de faire des projets. C'est également compliqué de se détendre, de se sentir pleinement disponible à la vie quotidienne. Les pensées tournent en boucle, l’impatience grandit, mais aussi la peur d’un nouvel échec. Le corps devient un terrain d’observation constant, chaque sensation pouvant être interprétée comme un signe… ou une fausse alerte.

Des montagnes russes émotionnelles

Le parcours d’AMP confronte à des variations émotionnelles extrêmes, parfois au sein d’une même journée. Un follicule qui grandit bien peut redonner espoir ; une prise de sang légèrement en deçà des attentes peut faire tout vaciller. Chaque étape du cycle contient son lot d’espoir et de doute. Les échecs successifs peuvent en effet progressivement entamer le moral. Cela peut aller jusqu’à provoquer des épisodes de découragement profond.

Certaines personnes vivent aussi un sentiment de culpabilité. C'est en particulier le cas des femmes, qui peuvent avoir le sentiment de ne pas réussir à faire ce que “le corps est censé faire naturellement”. Ces émotions s’accompagnent parfois d’un isolement intérieur, même lorsqu’on est entouré. Il est en effet difficile d’expliquer à quel point ce parcours prend toute la place.

L’impact sur le couple et la vie sociale

Le couple est souvent mis à rude épreuve par la PMA. Si ce parcours peut renforcer la communication et la solidarité chez certains, il peut aussi générer des tensions, des incompréhensions ou une fatigue relationnelle. L’un peut être dans une phase de repli quand l’autre a besoin de verbaliser ; l’un peut vouloir faire une pause quand l’autre souhaite enchaîner les protocoles.

La sexualité aussi peut être altérée : rythmée par les injonctions médicales, elle devient parfois mécanique, déconnectée de l’élan du désir. L’intimité est bousculée, et la spontanéité se perd au fil des mois.

Sur le plan social, la PMA isole. Difficile d’expliquer pourquoi on ne veut pas assister à une baby shower... Ou encore pourquoi on évite certaines conversations, ou pourquoi on semble distante avec les amis devenus parents. L’entourage est souvent bienveillant mais parfois maladroit. Il peut involontairement raviver les blessures avec des phrases telles que “il faut lâcher prise”, “ça viendra quand tu arrêteras d’y penser” ou encore “tu es encore jeune”.

Le tabou et l’isolement

La parole se libère peu à peu dans les médias et sur les réseaux sociaux. Toutefois, la PMA reste une expérience que beaucoup vivent en silence. Le tabou de l’infertilité est encore tenace. Il est notamment alimenté par la pression sociale autour de la maternité et par l’idée, fausse mais tenace, que “faire un enfant” est une évidence naturelle.

Ce silence peut être volontaire, par pudeur ou pour se protéger, mais il peut aussi être subi : quand on ne se sent pas écouté, compris, ou lorsqu’on perçoit des jugements implicites. Le sentiment d’être “hors norme”, d’avoir un corps qui ne fonctionne pas “comme il faut”, peut nourrir une honte sourde, difficile à formuler.

Certaines personnes n’en parlent à personne. D’autres, au contraire, éprouvent le besoin de tout dire, mais se heurtent à une forme d’incompréhension. Cette dissonance peut accentuer le sentiment d’isolement, même au sein de cercles proches.

L’importance du soutien psychologique

Face à cette charge mentale et émotionnelle, il est essentiel de rappeler que l’accompagnement psychologique n’est ni un luxe ni un aveu de faiblesse. C'est un véritable soutien dans ce parcours complexe. Il peut s'agir d’un(e) psychologue spécialisé(e) en périnatalité, d’un groupe de parole ou d’une thérapie individuelle. Ces espaces permettent de déposer ce qui est trop lourd, de comprendre ses réactions, de mieux vivre l’attente et d’accepter les temps de pause si nécessaire.

Le rôle du soutien conjugal, amical ou familial est également central. Il doit bien sûr être ajusté aux besoins de la personne concernée. Être écouté, sans conseil intempestif, sans minimisation, peut déjà tout changer. Il est aussi important de rappeler que certaines associations ou communautés en ligne offrent un soutien précieux, notamment en permettant de briser l’isolement et de partager des expériences similaires.

Comment mieux vivre son parcours PMA ?

Le parcours PMA ne se résume pas à une succession d’étapes médicales. C’est un chemin souvent long, semé d’espoirs et de déceptions, qui mobilise profondément le corps, le mental et l’émotionnel. Dans cette traversée, il est fondamental d’envisager un accompagnement global. Le soutien psychologique, l’hygiène de vie et les ressources extérieures viennent compléter la prise en charge médicale. Ce sont autant d’outils pour reprendre un peu de pouvoir sur ce qui, parfois, semble nous échapper.

Entourage, soutien psychologique, groupes de parole

Le soutien émotionnel et relationnel est une pierre angulaire du parcours. Il peut prendre plusieurs formes : une oreille attentive dans l’entourage proche, une amie ou un membre de la famille en qui on peut avoir pleinement confiance, ou encore un professionnel de santé mentale. Pouvoir déposer ses doutes, ses frustrations ou sa colère est essentiel pour ne pas se refermer sur soi.

La relation de couple peut aussi être mise à l’épreuve : les vécus sont parfois très différents selon les partenaires, et les silences peuvent creuser des écarts. Une thérapie de couple ou un accompagnement ciblé peut aider à recréer un dialogue et à traverser ensemble les turbulences du parcours.

Les groupes de parole offrent également un espace précieux. Qu’ils soient animés par des associations, des sages-femmes, ou des psychologues spécialisés, ces cercles permettent de sortir de l’isolement, de partager des ressentis souvent tus, et de se sentir moins seul(e) dans cette expérience. Ils aident à normaliser les émotions ressenties et à puiser du réconfort dans des témoignages similaires.

Alimentation, hygiène de vie, activité physique

Loin d’être une simple toile de fond, l’alimentation joue un rôle clé dans la fertilité. Plusieurs études ont montré qu’une alimentation adaptée peut améliorer la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes, soutenir l’implantation embryonnaire, et même augmenter les chances de réussite d’une FIV.

Une alimentation “fertilité-friendly” repose sur des bases simples mais solides : aliments bruts non transformés, fruits et légumes de saison, varier les sources de protéines (notamment végétales), bonnes graisses riches en oméga-3 (poissons gras, graines de lin / chia, huiles végétales de qualité), et une consommation modérée de glucides, en limitant les sucres rapides. Le tout en assurant des apports suffisants en fer, iode, zinc, sélénium, magnésium, vitamine D et vitamine B9, nutriments essentiels au bon fonctionnement hormonal et à la maturation des cellules reproductrices. 

Le microbiote intestinal joue également un rôle de plus en plus documenté dans la fertilité, notamment via son interaction avec le système immunitaire et les hormones. Une alimentation riche en fibres, en aliments fermentés (kéfir, choucroute, yaourt nature…) et en polyphénols (baies, thé vert, chocolat noir, épices) est bénéfique pour le nourrir. Dans certains cas, une complémentation ciblée peut être utile, mais elle doit être individualisée et encadrée.

L’objectif n’est jamais de tomber dans le contrôle ou l’obsession alimentaire. Il s’agit plutôt d’installer un terrain favorable. Un accompagnement par une diététicienne spécialisée peut permettre de clarifier les priorités, faire le tri dans les informations (souvent contradictoires) et apaiser la relation à l’alimentation pendant cette période.

L’hygiène de vie globale joue également un rôle crucial. Le sommeil, souvent perturbé par le stress, doit être préservé autant que possible. La gestion du stress, via des techniques de respiration, relaxation ou pleine conscience, est un levier puissant. Et l’activité physique, même modérée, favorise l’équilibre hormonal, la circulation sanguine vers les organes reproducteurs et la libération d’endorphines.

Accompagnements complémentaires (sophrologie, acupuncture, naturopathie…)

Pour de nombreuses personnes, la PMA est aussi l’occasion de (re)découvrir des pratiques complémentaires qui leur font du bien. La sophrologie est particulièrement adaptée : elle aide à apprivoiser l’attente, à mieux vivre les temps forts (ponction, transfert, test de grossesse…) et à mobiliser des ressources intérieures parfois mises à mal par les épreuves.

L’acupuncture, utilisée dans certaines cliniques de fertilité, peut intervenir à différentes étapes du cycle : elle est parfois recommandée en pré-ovulation, en post-transfert embryonnaire, ou pour soutenir la phase lutéale. Elle vise à harmoniser les énergies, réduire l’inflammation, améliorer la vascularisation utérine et favoriser l’implantation.

La naturopathie, quant à elle, propose une approche plus globale. Elle peut apporter des conseils en hygiène de vie, en phytothérapie douce, en micronutrition ou en gestion du stress. Attention toutefois à ne pas multiplier les approches ou la prise d’un complément alimentaire pour tomber enceinte sans coordination avec l’équipe médicale : tout accompagnement alternatif doit rester cohérent avec le protocole en cours.

D’autres pratiques comme le yoga prénatal, la méditation, le massage ou l’EMDR peuvent aussi venir soulager les tensions, réinvestir le corps et soutenir l’équilibre émotionnel.

Droits, délais et prise en charge en France du parcours PMA

Le parcours PMA est aujourd’hui bien encadré en France, à la fois par un cadre légal en constante évolution et par un système de prise en charge permettant d’accéder aux traitements sans que le coût ne soit un frein insurmontable. Toutefois, les délais d’accès aux soins peuvent varier fortement selon les régions et les établissements, ce qui peut engendrer des disparités importantes dans la réalité du vécu.

Un cadre légal en évolution

Depuis la loi de bioéthique du 2 août 2021, l’AMP est accessible en France aux couples hétérosexuels, aux couples de femmes, ainsi qu’aux femmes seules. Cette ouverture a marqué une avancée importante en matière de droits reproductifs, mettant fin à une inégalité d’accès qui avait longtemps été dénoncée.

La PMA reste encadrée médicalement et repose sur une indication médicale liée à une infertilité avérée, à un risque de transmission d’une maladie grave ou, désormais, sur un projet parental validé dans le cadre légal. Le recours à la gestation pour autrui (GPA), en revanche, demeure interdit en France.

Le consentement des futurs parents est recueilli par un notaire avant tout traitement dans le cas d’un recours à un don (don de sperme, d’ovocytes ou d’embryons). Depuis la réforme, les enfants nés d’un don pourront, à leur majorité, accéder à l’identité du donneur si celui-ci y a consenti.

Une prise en charge du parcours PMA par la sécurité sociale

La France figure parmi les pays offrant une prise en charge particulièrement favorable des traitements de PMA. L’assurance maladie rembourse jusqu’à six inséminations et quatre fécondations in vitro (FIV), à condition que la femme soit âgée de moins de 43 ans. Les traitements, les examens, les médicaments, les échographies de suivi ainsi que les actes médicaux liés au protocole sont pris en charge à 100 % au titre d’une ALD (Affection de Longue Durée), une fois le dossier accepté.

Par ailleurs, les consultations préalables, notamment avec un gynécologue, un endocrinologue ou un biologiste de la reproduction, peuvent parfois rester à charge partielle selon les honoraires pratiqués, mais de nombreuses mutuelles prennent le relais. Les complémentaires santé peuvent également couvrir une partie des dépassements d’honoraires ou des traitements non remboursés (comme certaines préparations en micronutrition ou des techniques complémentaires).

Des délais d’attente très variables selon les centres

C’est souvent sur ce point que les parcours se complexifient. Le délai d’accès à une première consultation dans un centre de PMA peut aller de quelques semaines à plusieurs mois selon les régions, la densité de population, et la demande. Dans les centres publics, les délais peuvent dépasser un an dans certaines métropoles. Les centres privés ou mutualistes peuvent parfois proposer des rendez-vous plus rapidement, mais tous ne sont pas accessibles partout, et les coûts peuvent y être légèrement plus élevés.

Le délai d’attente est également influencé par le type de prise en charge souhaité : un parcours avec don de gamètes implique souvent un temps d’attente plus long, notamment pour le don d’ovocytes. Depuis l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, certains centres ont vu affluer de nouvelles demandes, accentuant encore les délais dans certaines régions.

Il est parfois possible de se faire suivre dans un centre situé dans une autre région, ou à l’étranger, mais cela implique une organisation logistique plus complexe. Certaines personnes choisissent de débuter un accompagnement en libéral (gynécologue, diététicienne, ostéopathe…) en attendant le démarrage officiel de leur parcours en centre.

En conclusion sur le parcours PMA

Même si certaines techniques peuvent être perçues comme “artificielles”, le désir d’enfant et la parentalité restent profondément humains et légitimes. La médecine ne remplace pas la nature, elle la soutient dans les moments où elle a besoin d’aide.

Le parcours PMA est bien plus qu’une succession de protocoles médicaux. C’est un chemin complexe, souvent long, jalonné d’espoirs, de doutes, de déceptions parfois, mais aussi de rencontres, de forces insoupçonnées, et d’un immense désir d’enfant. Il implique à la fois le corps, le cœur et l’esprit, et chaque étape, chaque attente, chaque résultat s’inscrit profondément dans le vécu des personnes concernées.

Être bien entouré, informé, accompagné, et prendre soin de son équilibre global — y compris via une alimentation adaptée et une bonne hygiène de vie — peut réellement faire la différence. Si le parcours peut parfois sembler solitaire, il existe aujourd’hui de nombreuses ressources, professionnelles ou communautaires, pour ne pas le vivre isolé·e.

Parler du parcours PMA, c’est aussi contribuer à briser les tabous et à faire évoluer les mentalités. Chaque histoire est unique, et mérite d’être entendue, reconnue, et respectée.

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FAQ

Combien de temps dure un parcours PMA ?

La durée d’un parcours PMA varie fortement selon les situations. En moyenne, il faut compter plusieurs mois, voire un à deux ans entre la première consultation et une grossesse aboutie. Cela dépend des délais d’attente dans les centres, du nombre de tentatives nécessaires, du protocole utilisé (insémination, FIV, don…) et des résultats à chaque étape. Un cycle complet de FIV peut durer environ 4 à 6 semaines.

Est-ce que la PMA est douloureuse ?

La PMA n’est pas douloureuse à proprement parler, mais elle peut entraîner des inconforts physiques (liés aux traitements hormonaux, aux ponctions ou aux examens) et une charge émotionnelle importante. Certaines femmes ressentent des effets secondaires pendant la stimulation ovarienne (ballonnements, fatigue, douleurs pelviennes légères). La ponction d’ovocytes se fait généralement sous anesthésie. L’accompagnement et l’écoute permettent de mieux vivre ces étapes.

Quelles sont les chances de réussite d’une FIV ?

Les taux de réussite d’une FIV dépendent surtout de l’âge de la femme, de la cause d’infertilité et de la qualité des embryons. En moyenne, on estime qu’une FIV a entre 20 % et 30 % de chances de réussite par tentative. Ce taux diminue significativement après 40 ans. Toutefois, les chances cumulées après plusieurs tentatives peuvent augmenter, d’où l’importance de l’accompagnement et de la prise en charge globale, y compris nutritionnelle.

Peut-on faire une PMA après 40 ans ?

Oui, il est possible d’entamer un parcours PMA après 40 ans, mais la prise en charge par la sécurité sociale française s’arrête à 43 ans révolus pour la femme. Après 40 ans, la fertilité diminue, et les taux de réussite des traitements sont plus faibles. Une évaluation complète de la réserve ovarienne est souvent nécessaire, et un recours au don d’ovocytes peut être envisagé dans certains cas. Une prise en charge personnalisée est essentielle à cet âge.

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