L’âge et la fertilité : qu’en est-il réellement ?

De nos jours, les femmes retardent l’âge auquel elles auront leur premier enfant. D’après l’INSERM, l’âge moyen du premier enfant en France chez la femme est de 30.6 ans en 2018. Or la fertilité féminine serait optimale entre 18 et 31 ans, la moitié des femmes ne pourraient plus concevoir passé 40 ans et la fonction reproductive deviendrait presque nulle au delà de 45 ans... Qu’en est-il réellement de ces chiffres ?

Quelles sont les chances de tomber enceinte en fonction de son âge ?

La perte de réserve ovarienne avec l’âge

 

Une étude de 2004 sur 782 couples ayant des rapports sexuels réguliers et non protégés, a mis en évidence que le pourcentage d'infertilité était estimé à 8% pour les femmes âgées de 19 à 26 ans, 13-14% pour les femmes âgées de 27 à 34 ans et 18% pour les femmes âgées de 35 à 39 ans [1].

 

La base biologique de cette baisse de la fertilité avec l'augmentation de l'âge de la femme semble provenir de  plusieurs facteurs : 

 

  • les cellules germinales (reproductives) de la femme ne sont pas renouvelées au cours de la vie,
  • la diminution et l'utilisation des follicules entraînent une baisse du nombre d'ovocytes de la naissance à la ménopause
  • la qualité des ovocytes existants diminue avec l'âge [2].
     

La diminution de la quantité de follicules contenant des ovules dans les ovaires est appelée "perte de réserve ovarienne". Les femmes commencent à perdre leur réserve ovarienne avant de devenir infertiles et avant de ne plus avoir de règles régulières. 

 

La perte de fertilité débute bien avant la ménopause. Comme les femmes naissent avec tout leur stock de follicules, la réserve de follicules en attente est progressivement épuisée. 
 

À mesure que la réserve ovarienne diminue, les follicules deviennent de moins en moins sensibles à la stimulation par la FSH (hormone folliculo-stimulante, essentielle au développement ovarien), de sorte qu'ils ont besoin d'une stimulation plus importante pour qu'un ovule mûrisse et ovule [3]

 

Quelles sont les données scientifiques sur l’âge et la fertilité ?
 

75% des femmes qui commencent à essayer de concevoir de façon naturelle à l'âge de 30 ans auront une conception se terminant par une naissance vivante dans l'année qui suit. Ces résultats diminuent progressivement, passant à 66% à l'âge de 35 ans puis à 44% à l'âge de 40 ans [4].

 

Il apparaît, par rapport aux femmes âgées de 20 à 24 ans, que la fertilité se réduit de 31% chez les femmes âgées de 35 à 39 ans [5].

Chute de la fertilité vers 30 ans

Une étude de population a réalisé une insémination artificielle chez des femmes, afin d’étudier leur fertilité en éliminant un facteur de biais qui pourrait être l’impact de la fertilité masculine sur le succès de tomber enceinte [6]. 

De ces résultats, ils ont estimé que la chute de la fertilité commençait vers 31 ans (défini comme un âge critique selon ces recherches). 

 

Après 12 cycles, la probabilité de grossesse chez une femme de plus de 31 ans était de 54% contre 74% chez une femme de 20 à 31 ans. 

 

Après 24 cycles, cette différence avait diminué, la probabilité de conception était de 75% chez les femmes de plus de 31 ans et de 85% chez les femmes de 20 à 31 ans. 

Augmentation du risque d’avoir un bébé en moins bonne santé vers 30 ans

D’après l’étude précédente, la probabilité d'avoir un bébé en bonne santé a également diminué de 3,5% par an après l'âge de 30 ans. En combinant ces deux effets de l'âge, la probabilité qu'une femme âgée de 35 ans ait un bébé en bonne santé était environ la moitié de celle d'une femme âgée de 25 ans. 

 

Cependant, une autre étude montre que l’âge a peu d’effet sur la fécondabilité, excepté pour les femmes de 35-40 ans, pour lesquelles elle est de 0,77 par rapport aux femmes de 20-24 ans [7].

Que faire de ces données scientifiques ?

 

De nombreuses études scientifiques ont évalué l’impact de l’âge sur la fertilité. Elles démontrent systématiquement une diminution au cours de la vie. 

 

Les chiffres sont un indicateur mais ils évoluent 

Les chiffres diffèrent en fonction des études, ce qui est dû au fait que toutes les études ne contiennent pas le même nombre de femmes, et que les catégories d’âge ne sont pas toujours étudiées de façon similaire (comparaison 20-25 ans à 30-35 ans / ou directement à 40 ans). Les chiffres sont donc à prendre avec précaution, les données peuvent évoluer.

 

Il n’y a pas de changement drastique à 35 ans

L’âge de 35 ans est fixé arbitrairement à partir des études, qui classent les femmes par catégorie d’âge, mais il ne s’opère pas un changement drastique entre 34 et 35 ans. C’est une moyenne donnée par les études, mais chaque femme est différente, et l’âge est un facteur important mais il n’est pas le seul à jouer. A priori, une femme de 35 ans avec une bonne hygiène de vie aura autant sinon plus de chances de concevoir qu’une femme de 30 ans n’ayant pas une bonne hygiène de vie. Il apparait comme nécessaire d’étudier chaque femme au cas par cas avant de généraliser uniquement en fonction de l’âge.

 

Tous les couples ne sont pas comparables 

Les statistiques varient également en fonction des couples, à savoir leur fréquence de rapports sexuels, l'utilisation d'une contraception non hormonale comme dernière méthode et le moment des rapports sexuels. Chacun de ces facteurs vont à leur tour impacter les chances d’une grossesse, au-delà de l’âge. Dans une étude prenant en compte ces trois facteurs, ils ont montré que cela pouvait augmenter de 6% la probabilité de concevoir [8].

 

D’autres facteurs doivent être pris en compte

Il est reconnu que la nutrition va également avoir un impact sur la fertilité, ainsi deux femmes du même âge ayant une hygiène de vie différente n’auront a priori pas les mêmes chances de tomber enceinte. 

Ces chiffres ne doivent pas vous faire peur, car le stress est également un facteur très important dans la fertilité. Il est prouvé que plus une femme est stressée et moins elle a de chances de concevoir. Or plus on avance en âge, plus on s’inquiète de son “horloge biologique”, ce qui fait que le stress va impacter en plus de l’âge la diminution des chances d’avoir une grossesse. 

 

N’oubliez pas : moins probable ne veut pas dire impossible !

Quels sont les risques de tomber enceinte en fonction de son âge ?

Le stock de follicules permettant de former des ovocytes est complet à la naissance. Il n’augmentera pas au cours de la vie d’une femme et va même progressivement diminuer jusqu’à épuisement à la ménopause. Cette chute du stock de follicules est accompagnée d’une altération de la qualité des ovocytes.

 

Les femmes ont moins de chances de tomber enceintes et plus de chances de faire des fausses couches dû à la baisse de la qualité des ovules au fur et à mesure que le nombre d'ovules restants diminue. Cela va également impacter le fœtus car la baisse de la qualité des ovocytes peut entraîner des altérations chromosomiques. 

 

Ces changements se manifestent surtout lorsque la femme atteint la mi-trentaine ou la fin de la trentaine [9]

Une augmentation des anomalies génétiques avec l’âge

La fréquence des anomalies génétiques, appelées aneuploïdies (nombre de chromosomes trop faible ou trop important), constitue un changement important dans la qualité des ovules. 
 

Au fur et à mesure qu'une femme vieillit, de plus en plus de ses ovules ont soit trop peu soit trop de chromosomes. Cela signifie que si la fécondation a lieu, l'embryon aura également trop ou trop peu de chromosomes. Ce phénomène résulte généralement dans la transmission de la trisomie 21 à l’embryon, une condition qui implique un chromosome 21 supplémentaire. 
 

Chez la femme, 10 à 30 % des ovocytes fécondés ont le mauvais nombre de chromosomes. L'augmentation de l'âge maternel est le seul facteur connu pour être incontestablement lié à l'aneuploïdie humaine. L'incidence de la trisomie parmi les grossesses cliniquement reconnues est de 2% chez les femmes âgées de moins de 25 ans et de près de 35% chez les femmes âgées de plus de 40 ans [10].

Une augmentation du risque de fausse couche

La plupart des embryons ayant trop ou trop peu de chromosomes n'aboutissent pas du tout à une grossesse ou provoquent une fausse couche. Cela explique en partie les chances plus faibles de grossesse et les risques plus élevés de de fausse couche chez les femmes âgées [11]. 

 

Les études montrent que le risque de fausses-couches augmente avec l’âge. Dans une étude de population sur 421 201 grossesse, ils ont montré que ce risque passe de 9.5% à l'âge de 27 ans, puis augmente de façon quasi linéaire après l'âge de 30 ans pour atteindre 54% à l'âge de 45 ans et plus [12].

Plus de risque d’avoir un enfant mort-né

Le risque d’accoucher d’un enfant mort à la naissance augmente avec l’âge. Dans une étude sur plus de 1.6 millions de grossesses, ils ont montré qu’après 37 semaines de grossesse, les personnes âgées de 18 à 34 ans avaient un taux de mort-né de 0,17%, celles de 35 à 39 ans avaient un taux de 0,22% et les personnes âgées de 40 ans et plus avaient un taux de mort-né de 0,3% [13].

Plus de risque que le bébé ne soit pas en bonne santé

Dans une étude portant sur plus de 24 000 femmes enceintes, ils ont comparé l’issue de la grossesse chez des femmes de plus de 40 ans par rapport à des femmes de 20 à 29 ans. Ils ont montré une augmentation générale des risques, passant de 4 à 6% pour l'asphyxie à la naissance, de 1.4 à 2.5 % pour le retard de croissance fœtale et de 6 à 11% pour la mauvaise présentation [14].

 

Chez les nouveau-nés, l'admission en soins intensifs a également augmenté chez les femmes plus âgées, passant de 4 à 7% [15].

 

Les complications infantiles telles que la prématurité (hausse de 16 à 45%) et l'insuffisance pondérale à la naissance (de 5.6 à 11%) ont également augmenté [16]. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une infection des voies urinaires est associée au travail prématuré et se produit plus fréquemment chez les femmes âgées de plus de 40 ans. La probabilité accrue que les femmes âgées donnent naissance à un bébé de petite taille peut être liée à un flux transplacentaire de nutriments de moindre qualité [17].

Plus de risque de complications maternelles

La santé maternelle est également à prendre en compte dans le cas de grossesses tardives. 

 

Dans une étude réalisée en 2013 sur 828,269 mères qui ont accouché, ils ont montré que les femmes enceintes présentaient un taux plus élevé de complications maternelles avec une augmentation de l’âge. Le diabète gestationnel a plus que doublé entre 20-24 ans et 30-34 ans, l’insuffisance rénale a doublé pour les femmes entre 35 et 39 ans, tout comme les complications à l’accouchement et la ventilation assistée [18].
 

Plusieurs rapports ont également montré que les femmes de plus de 40 ans sont plus susceptibles que les femmes plus jeunes de subir des accouchements instrumentaux par voie vaginale et qu’elles ont des taux de césarienne plus élevés (47% chez les femmes de plus de 40 ans et 23% chez les femmes de 20 à 29 ans) [19].

Quels sont les moyens mis en place pour diminuer les complications ?

Un dépistage de la trisomie peut être réalisé avec une analyse de sang maternel dès 9 semaines de grossesse et une échographie à 12 semaines. En cas de risque détecté, des tests d’ADN foetal libres peuvent être menés. 

Une amniocentèse peut également être réalisée. Cependant, cette intervention n’est pas anodine et peut générer un risque de fausse couche. Il apparaît que la ratio bénéfice/risque entre la détection du risque d’une anomalie génétique et le risque d’induction d’une fausse-couche justifie le fait de pratiquer une amniocentèse à 35 ans.
 

Note : Les statistiques issues des études sur le risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 sont variables et ne s’interprètent pas toutes de la même manière. Des statistiques plus élevées sont observées si les résultats prennent en compte la détection de la trisomie par amniocentèse. En effet, cet examen est pratiqué tôt en début de grossesse, or on sait qu’une anomalie chromosomique est souvent en cause dans les fausses-couches de début de grossesse, donc les chiffres réels sur le risque d’accoucher d’un enfant atteint de trisomie peut être plus faible que celui retrouvé dans les études. 
 

Enfin, des traitements vont être réalisés sur les femmes jugées comme ayant un “âge maternel avancé”. Elles peuvent recevoir de l’aspirine pour prévenir le risque de prééclampsie, avoir des échographies supplémentaires, des tests pour contrôler l’état du bébé. Or ces tests se font dès 35 ans, distinguant ainsi une femme de 34 ans mais réalisant les mêmes tests qu’une femme de 40 ans, alors qu’un seuil si distinct n’existe pas entre 34 et 35 ans. Il est nécessaire de réaliser ces tests et/ou traitement individuellement, en fonction du profil de la femme, et non simplement en fonction d’une limite d’âge.

La procréation médicalement assistée peut-elle aider ?

En France, en 2015, 3.1% des enfants sont nés suite à une PMA. 

 

La PMA à partir de 35 ans 

 

L'étude du Centre d'Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme (CECOS) portant sur des femmes ayant bénéficié d'une insémination avec donneur, a indiqué que la fertilité diminuait significativement avec l'âge à partir de 30 ans [20]. Globalement, l'étude montre une diminution légère mais significative après 30 ans et marquée après 35 ans. La probabilité de succès de l’insémination pour 12 cycles était de 73% chez les moins de 31 ans, elle a diminué à 61% pour les 31-35 ans et a encore diminué à 54% pour les plus de 35 ans.
 

Dans une autre étude, ils ont montré que la procréation médicalement assistée ne compensait pas la diminution de la fertilité. Si une femme repousse de 5 ans sa tentative de grossesse, c'est-à-dire de 30 à 35 ans, ses chances de concevoir un enfant seront réduites de 9% et le traitement n’améliorera l’issue que de 4%. Si elle reporte son essai de 35 à 40 ans, les chances seront encore réduites de 25 % et le traitement ne représentera que 7%. Autrement dit, les techniques de reproduction assistée ne compensent que la moitié des naissances perdues en reportant une tentative de grossesse de 30 à 35 ans, et moins de 30% des naissances perdues en reportant de 35 à 40 ans [21].

 

La PMA au delà de 40 ans

 

Chez les femmes de plus de 40 ans, le taux de réussite de la superovulation avec insémination intra-utérine chronométrée (technique utilisée en cas d’infertilité) est généralement inférieur à 5% par cycle. En comparaison, le taux de réussite est d'environ 10% chez les femmes âgées de 35 à 40 ans [22]

 

La FIV est plus efficace mais présente également des taux de réussite relativement faibles chez les femmes de 40 ans et plus, généralement moins de 20% par cycle. À 43 ans, les chances de tomber enceinte par FIV sont inférieures à 5%, et à 45 ans les chances deviennent quasi nulles [23].

Comment booster sa fertilité ?

De nombreux facteurs vont impacter la fertilité en dehors de l’âge. Le mode de vie, l’alimentation, le tabagisme, le stress, le manque de sommeil, etc. 

Pour en savoir plus sur les solutions pour booster sa fertilité, allez voir notre article sur le sujet. 

 

La nutrition est un facteur sur lequel on peut agir directement. De nombreux nutriments sont bénéfiques à la fertilité, comme le magnésium et les oméga 3 qui vont jouer sur l’équilibre hormonal, indispensable pour la fertilité. S’il y a des choses qui nous échappent, on peut en revanche voir notre alimentation comme une clef importante de notre santé féminine, une façon de reprendre le pouvoir. 
 

Par exemple, dans une étude chez le rat, ils ont montré que les acides gras oméga-3 alimentaires (avec 2.1 % des calories totales apportées par le DHA) leur avaient permis de se reproduire bien au delà de l’âge attendu pour ces animaux et que cela avait également entraîné une amélioration remarquable de la qualité des ovocytes [24]. Ils estiment que ce résultat est transposable chez la femme, et que la consommation de DHA permettrait d’améliorer la baisse de fertilité liée à l’âge. 

 

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Pour en savoir plus sur la nutrition et la fertilité, allez voir notre article sur le sujet.

 

Pour vous aider à booster votre fertilité, nous avons développé le complément Cocooning+. A base de plantes, il aide à booster la fertilité, l'ovulation, à favoriser l'implantation de l'oeuf et à réduire le stress. 

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Conclusion

Les études montrent systématiquement un déclin de la fertilité à partir de 30-35 ans. Cela s’explique par une diminution de la quantité d’ovocytes mais également par une altération de leur qualité, résultant dans une diminution de la probabilité de tomber enceinte, mais également une hausse de risques associés à la grossesse (anomalies génétiques, fausses-couches, etc). 
 

Des chiffres précis sont difficiles à établir car les études ne sont pas toutes réalisées de la même manière et étudient des femmes de différentes catégories d’âge. Cependant elles arrivent toutes à la même conclusion : plus on vieillit et plus la fertilité diminue. 
 

Cela ne veut pas dire que passé 35 ans vous ne pourrez plus avoir de bébé ! Ces études ne doivent pas vous faire peur ou vous laisser penser que vous ne tomberez pas enceinte, elles montrent simplement que cela deviendra plus compliqué du fait d’un vieillissement de la fonction reproductive. 
 

Si vous rencontrez des problèmes de fertilité, il est conseillé aux femmes de moins de 35 ans qui essaient de concevoir un enfant depuis 12 mois ou plus de consulter et aux femmes de plus de 35 ans qui essaient de concevoir depuis 6 mois ou plus.

NOS SOURCES

[1] Dunson, David B., Donna D. Baird, et Bernardo Colombo. 2004. « Increased Infertility with Age in Men and Women ». Obstetrics and Gynecology 103 (1): 51‑56. https://doi.org/10.1097/01.AOG.0000100153.24061.45.

[2] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[3] « Age and fertility : a guide for patients ». 2012. American Society for reproductive Medicine.

[4] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[5] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[6] Noord-Zaadstra, B. M. van, C. W. Looman, H. Alsbach, J. D. Habbema, E. R. te Velde, et J. Karbaat. 1991. « Delaying Childbearing: Effect of Age on Fecundity and Outcome of Pregnancy. » British Medical Journal 302 (6789): 1361‑65. https://doi.org/10.1136/bmj.302.6789.1361.

[7] Rothman, Kenneth J., Lauren A. Wise, Henrik T. Sørensen, Anders H. Riis, Ellen M. Mikkelsen, et Elizabeth E. Hatch. 2013. « Volitional Determinants and Age-Related Decline in Fecundability: A General Population Prospective Cohort Study in Denmark ». Fertility and Sterility 99 (7): 1958‑64. https://doi.org/10.1016/j.fertnstert.2013.02.040.

[8] Rothman, Kenneth J., Lauren A. Wise, Henrik T. Sørensen, Anders H. Riis, Ellen M. Mikkelsen, et Elizabeth E. Hatch. 2013. « Volitional Determinants and Age-Related Decline in Fecundability: A General Population Prospective Cohort Study in Denmark ». Fertility and Sterility 99 (7): 1958‑64. https://doi.org/10.1016/j.fertnstert.2013.02.040.

[9] « Age and fertility : a guide for patients ». 2012. American Society for reproductive Medicine.

[10] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[11] « Age and fertility : a guide for patients ». 2012. American Society for reproductive Medicine.

[12] Magnus, Maria C., Allen J. Wilcox, Nils-Halvdan Morken, Clarice R. Weinberg, et Siri E. Håberg. 2019. « Role of Maternal Age and Pregnancy History in Risk of Miscarriage: Prospective Register Based Study ». BMJ 364 (mars): l869. https://doi.org/10.1136/bmj.l869.

[13] Kortekaas, Joep C., Brenda M. Kazemier, Judit K. J. Keulen, Aafke Bruinsma, Ben W. Mol, Frank Vandenbussche, Jeroen Van Dillen, et Esteriek De Miranda. 2020. « Risk of adverse pregnancy outcomes of late‐ and postterm pregnancies in advanced maternal age: A national cohort study ». Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica 99 (8): 1022‑30. https://doi.org/10.1111/aogs.13828.

[14] Gilbert, W. M., T. S. Nesbitt, et B. Danielsen. 1999. « Childbearing beyond Age 40: Pregnancy Outcome in 24,032 Cases ». Obstetrics and Gynecology 93 (1): 9‑14. https://doi.org/10.1016/s0029-7844(98)00382-2.

[15] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[16] Lisonkova, Sarka, Jayson Potts, Giulia M. Muraca, Neda Razaz, Yasser Sabr, Wee-Shian Chan, et Michael S. Kramer. 2017. « Maternal Age and Severe Maternal Morbidity: A Population-Based Retrospective Cohort Study ». PLoS Medicine 14 (5): e1002307. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1002307.

[17] Jolly, M., N. Sebire, J. Harris, S. Robinson, et L. Regan. 2000. « The risks associated with pregnancy in women aged 35 years or older ». Human Reproduction 15 (11): 2433‑37. https://doi.org/10.1093/humrep/15.11.2433.

[18] Lisonkova, Sarka, Jayson Potts, Giulia M. Muraca, Neda Razaz, Yasser Sabr, Wee-Shian Chan, et Michael S. Kramer. 2017. « Maternal Age and Severe Maternal Morbidity: A Population-Based Retrospective Cohort Study ». PLoS Medicine 14 (5): e1002307. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1002307.

[19] ESHRE Capri Workshop Group. 2005. « Fertility and ageing ». Human Reproduction Update 11 (3): 261‑76. https://doi.org/10.1093/humupd/dmi006.

[20] Schwartz, D., et M. J. Mayaux. 1982. « Female Fecundity as a Function of Age: Results of Artificial Insemination in 2193 Nulliparous Women with Azoospermic Husbands. Federation CECOS ». The New England Journal of Medicine 306 (7): 404‑6. https://doi.org/10.1056/NEJM198202183060706.

[21] Leridon, Henri. 2004. « Can assisted reproduction technology compensate for the natural decline in fertility with age? A model assessment ». Human Reproduction 19 (7): 1548‑53. https://doi.org/10.1093/humrep/deh304.

[22] “Age and fertility : a guide for patients”. 2012. American Society for reproductive Medicine.

[23] “Age and fertility : a guide for patients”. 2012. American Society for reproductive Medicine.

[24] Nehra, Deepika, Hau D. Le, Erica M. Fallon, Sarah J. Carlson, Dori Woods, Yvonne A. White, Amy H. Pan, et al. 2012. « Prolonging the female reproductive lifespan and improving egg quality with dietary omega-3 fatty acids ». Aging cell 11 (6): 1046‑54. https://doi.org/10.1111/acel.12006.
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FAQ

Quel est l'âge limite pour avoir bébé ?

La fertilité diminue avec l’âge. On observe une chute à 30 ans, 35 ans, 40 ans puis à 45 ans les chances de concevoir même avec une insémination artificielle sont quasiment nulles. 

Quand une femme est le plus fertile ?

Une femme est le plus fertile entre ses 20 et 25 ans. 

Quand est-on fertile après les règles ?

La période fertile chez la femme se situe au moment de l'ovulation. Elle commence quelques jours avant l'ovulation et se termine 12 à 24 heures après. Les chances de devenir enceinte sont maximales le jour même de l'ovulation.
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