Des recherches antérieures décrivent l’aide d'une doula comme un soutien important et affirment qu'elle est associée à des résultats de naissance plus sains, avec moins d'interventions médicales pour la mère et l'enfant.
Les preuves suggèrent que c'est probablement plus que le soutien émotionnel, physique et informatif que les doulas apportent aux femmes pendant le processus d'accouchement qui explique le besoin réduit de procédures cliniques pendant le travail et l'accouchement, la diminution des complications à la naissance et les expériences plus satisfaisantes pendant le travail, l'accouchement et le post-partum [8].
Favorise l’allaitement
Dans une étude, ils ont montré que le groupe bénéficiant des services d'une doula avait deux fois plus de chances d'allaiter son enfant au bout de six semaines (89 % contre 40 % pour les soins standard). L'allaitement au sein à 6 semaines était également associé de manière significative à l'apparition en temps voulu de la lactogenèse et au fait que la mère déclarait que le nourrisson tétait bien au troisième jour [9]. Ces données sont confirmées par une autre étude sur près de 12000 femmes [10].
Moins de douleurs à l’accouchement
On observe une diminution du recours à la péridurale et aux anti douleurs chez les futures mamans qui sont accompagnées par une doula [11].
Dans une étude, ils ont montré que les mamans accompagnées par une doula avaient 2.5 fois moins de douleurs que celles qui n’étaient pas accompagnées. Cela peut être dû au fait que la doula calme la mère pendant le travail et suggère différentes positions pour augmenter la descente du fœtus [12]. Les mamans sont également moins anxieuses quand elles sont accompagnées par leur doula pendant l’accouchement [13].
Un accouchement facilité
Les femmes bénéficiant des services d'une doula sont beaucoup plus susceptibles d'avoir un travail court de stade II [14] et une plus grande dilatation cervicale [15].
Par exemple, dans une étude ils ont montré que la durée du travail était réduite de 41 minutes en moyenne pour les femmes accompagnées par une doula [16].
Un accouchement moins instrumentalisé
Les femmes accompagnées par une doula ont plus de chance d’avoir un accouchement vaginal sans instrument [17] mais également 18% de chance en plus d’accoucher sans avoir recours à une césarienne dans une étude [18].
On observe 15% de chance en plus d’avoir un accouchement vaginal spontané grâce à la présence d’une doula [19].
Un accouchement mieux vécu par la maman
Dans une étude, ils ont montré que le fait d’avoir une césarienne ou une intervention médicale augmentait le risque de syndrome de stress post-traumatique après l’accouchement. En revanche, ils ont observé que le fait d’avoir une doula était associé à moins de césarienne, d’interventions médicales et à moins de violence obstétrique, ce qui permettait aux femmes de mieux vivre leur accouchement et de limiter le risque de stress post-traumatique [20].
Dans une autre étude, ils ont observé une diminution de 31% du risque d'être insatisfaite de l'expérience de l'accouchement grâce au soutien continu apporté par une doula [21].
Un effet sur le poids du bébé
Dans une étude, ils ont montré que les mères non assistées par une doula étaient quatre fois plus susceptibles d'avoir un bébé de faible poids que les mères assistées par une doula [22].
Un effet sur l’état de santé du bébé
Une revue a combiné les résultats de plusieurs études et a montré qu’on observait une diminution de 38 % du risque pour le bébé d'obtenir un score d'Apgar (qui reflète la fonction circulatoire, respiratoire et l’état neurologique du bébé) faible après cinq minutes [23].
Moins de risque de bébé prématuré
Dans une étude, ils ont montré que les femmes qui bénéficient des services d'une doula ont 22% de chances en moins d'accoucher prématurément [24].
Un lien plus fort avec son enfant
À quatre mois du post-partum, une étude montre que les parents qui ont bénéficié du soutien d'une doula ont des interactions mère-enfant plus positives. Plus précisément, les mères étaient plus réactives à la détresse de l'enfant, les nourrissons pleuraient et s'agitaient moins, et les mères encourageaient davantage l'apprentissage et l'expression d'un affect positif [25].
Cela pourrait s’expliquer par le fait que les messages antérieurs des doulas, normalisant l'expression des besoins des enfants et encourageant les parents à éprouver de la joie dans leurs interactions avec leurs enfants, aient donné aux parents une plus grande résilience pour accepter comme normal le comportement assertif ou indépendant de leur tout-petit.