27/04/2022
Take care mama
Le SOPK peut disparaître, ce n’est pas une fatalité ! Il faut avoir une approche globale pour agir sur tous les angles.
Le saviez-vous ?
Le stress contribue au SOPK… Le cortisol (hormone du stress) génère de l’inflammation, dérègle la glycémie et favorise l’hyperandrogénie.
Quelques conseils
Au niveau de l’alimentation, vous pouvez : Manger des aliments riches en zinc (qui est anti-androgènes) Éviter les aliments transformés et industriels qui sont inflammatoires Éviter le sucre raffiné Manger des protéines et des bons gras
Dites nous tout
Est-ce que vous souffrez de SOPK ?
Elles subissent des symptômes qui se voient (chute de cheveux, acné, pilosité excessive…) et d’autres qui ne se voient pas (infertilité, problèmes métaboliques…). Une double peine qui n’est pas une fatalité puisqu’il est possible de surmonter le SOPK. Mais alors comment établir un diagnostic ? Quels sont les traitements disponibles ?
Le syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement qui rassemble un large spectre de troubles affectant à la fois la sphère hormonale, métabolique et reproductive. On estime qu’il touche 10% des femmes en âge de procréer [1].
Les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques
Le diagnostic du SOPK
Le SOPK est un syndrome multifactoriel complexe qui implique de nombreux systèmes. Voici trois des facteurs de risque les plus fréquemment présents.
Le premier facteur de risque, l’hyperandrogénie [2]
Le second facteur de risque, l’insulino-résistance et l’hyperinsulinémie (voir le diabète)
Le troisième facteur de risque, l’inflammation chronique
Il n’y a pas de médicament ou de traitement qui traitent le syndrome des ovaires polykystiques à proprement parler. Cependant, des solutions peuvent vous être proposées pour diminuer les symptômes :
La pilule contraceptive
Les anti-androgènes (par exemple le spirinolactone)
La metformine
Le syndrome des ovaires polykystiques est souvent présenté comme un syndrome que l’on a à vie. Or il est possible de renverser le cours de la situation à condition de considérer les multiples aspects du SOPK. Voici des pistes à explorer.
Supprimer le sucre raffiné de votre alimentation
Manger des protéines et des bons gras à chaque repas et à chaque collation
Adopter une alimentation anti-inflammatoire
Eviter les activités sportives trop fréquentes ou trop intenses
Réduire le stress
Manger des aliments riches en zinc
Au-delà de ces conseils, l’idéal serait de travailler avec un praticien de santé qui puisse comprendre les autres contributeurs et causes à l'œuvre pour votre syndrome des ovaires polykystiques. Car le souci s’arrête rarement aux soucis d’insuline, d’inflammation et d’androgènes, et des éléments sous-jacents peuvent tenir les rênes silencieusement.
S’il est possible de faire régresser le syndrome des ovaires polykystiques, il n’existe pas de « quick fix » : s’agissant d’un syndrome complexe et multifactoriel, le cheminement vers la santé prend du temps et un investissement personnel sur plusieurs mois voire années. Cela peut être décourageant mais la perspective d’une vie sans symptômes est un objectif qui n’a pas de prix !
_* Attention à ne pas vous auto-complémenter, les compléments alimentaires ne sont pas anodins, peuvent interférer avec d’autres compléments, des aliments et des médicaments, ne pas être adaptés à votre situation personnelle, sans compter qu’il faut bien les choisir et adapter les dosages. Il est donc préférable de se faire conseiller par un praticien de santé spécialisé en nutrition (naturopathe ou nutrithérapeute par exemple). _
A propos de Marion Baudier-Melon
Marion Baudier-Melon (Marion Nutrition) est Nutrithérapeute spécialisée dans les problèmes hormonaux féminins. Formée à Londres et ayant elle-même souffert de dysfonctionnements hormonaux, elle propose des consultations et du contenu éducatif (conférences, ebooks…) pour aider les femmes à surmonter leurs problèmes hormonaux avec l’alimentation et les compléments alimentaires. Ses domaines de prédilection : endométriose, SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), SPM (syndrome pré-menstruel), règles difficiles, aménorrhée, fertilité/conception/grossesse, problèmes de pilule ou à l’arrêt de la pilule, hypothyroïdie, acné, chute de cheveux…
Sources
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