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14/06/2022
Un déséquilibre hormonal ne survient jamais seul ! Ce n’est pas un événement isolé, il est souvent lié à d’autres facteurs qui vont entretenir le déséquilibre. Bonne nouvelle : il est possible d’agir pour aider à rééquilibrer ses hormones.
No stress
Lorsque les facteurs de stress sont récurrents, la perturbation de l'axe gérant la production des hormones est perpétuelle. Cela crée un milieu acide pour neutraliser les facteurs de stress, or l’acidité active des enzymes qui contribuent au développement de molécules inflammatoires et à la production accrue d'œstrogènes. Le stress est donc un gros facteur de déséquilibre hormonal.
Le saviez-vous ?
Les bactéries intestinales jouent un rôle important dans le métabolisme des œstrogènes. Or, à l’inverse, les fluctuations des œstrogènes peuvent affecter la composition du microbiome intestinal. Il existe donc une relation à double sens entre le microbiote et les niveaux hormonaux.
Quelques conseils
L’inflammation est le terreau des déséquilibres hormonaux, pour cela essayez de : Eviter les aliments transformés, industriels, plats préparés et autres fast foods Réduire l’apport en omégas 6 Réduire le sucre raffiné Consommer beaucoup d'acides gras qui aident à réguler les niveaux de l’hormone FSH, réduire l'inflammation et favoriser la production d'hormones sexuelles. Manger davantage de fruits et légumes
Dites nous tout
Est-ce que vous souffrez d’un déséquilibre hormonal ?
Sommaire
01. Qu’est-ce que le déséquilibre hormonal ?
02. Quelles sont les causes d’un déséquilibre hormonal ?
03. Quelles sont les conséquences d’un déséquilibre hormonal ?
04. Quelle alimentation globale pour rééquilibrer ses hormones ?
05. Quels sont les super aliments clés contre les déséquilibres hormonaux ?
06. Comment agir globalement ?
07. En conclusion
Les déséquilibres hormonaux se produisent lorsqu'il y a trop ou trop peu d'une ou plusieurs hormones dans la circulation sanguine. Même de petits déséquilibres hormonaux peuvent créer des effets secondaires qui résonnent dans tout l’organisme.
Les œstrogènes, un groupe d'hormones sexuelles essentiel à la fonction et au cycle reproductifs de la femme, joue un rôle dans de nombreux processus, notamment l'équilibre de la glycémie ainsi que la santé immunitaire, osseuse, cardiaque [1] et cognitive [2]. Des taux d'œstrogènes faibles ou élevés peuvent contribuer à des maladies infectieuses, auto-immunes, métaboliques et dégénératives.
Par ailleurs, on peut observer un déséquilibre au niveau de l’hormone progestérone (qui est sécrétée en phase lutéale pour favoriser l’implantation de l’embryon dans l’endomètre de l’utérus pour démarrer la grossesse), qui va également avoir des conséquences, notamment sur les chances de grossesse.
L’inflammation est à la base des déséquilibres hormonaux
Le stress oxydatif est lié à l’inflammation et au déséquilibre hormonal
Le stress génère de la fatigue, de l’inflammation et un déséquilibre des oestrogènes
La relation de cause à effet entre les hormones sexuelles et le microbiome
Les perturbateurs extérieurs augmentant les niveaux d'oestrogènes
Les perturbateurs extérieurs diminuant les niveaux d'oestrogènes
L’équilibre hormonal, c’est la sécrétion des bonnes hormones au bon moment, en harmonie.
Nos hormones, qu’elles soient sexuelles ou non, fonctionnent toutes en synergie.
Ainsi, quand il y a trop ou pas assez d’oestrogènes, cela impacte non seulement l’ovulation, la qualité de l’endomètre et les règles, mais aussi la production de progestérone par exemple, d’histamine (une substance inflammatoire intervenant dans la sécrétion d’acide gastrique, les allergies, les maux de tête, les soucis de peau…), la santé des os, du cerveau, des muscles, le travail du foie…
Globalement, en fonction du ratio oestrogène/progestérone, on observe différents symptômes.
Les perturbateurs vont jouer sur la fertilité
L’acné hormonale
Perturbation du cycle menstruel
Le syndrome prémenstruel
L’excès d’androgènes et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
L’inflammation fait partie de l’endométriose
Une baisse de libido
Les symptômes bizarres du post partum
Pour en savoir plus sur l’alimentation globale pendant son cycle, allez voir notre article sur l'alimentationt en fonction de sa phase du cycle menstruel.
Pour ce qui est de l’alimentation pour sa fertilité, allez voir notre article sur l’impact de la nutrition.
En ce qui concerne l’alimentation pour ses hormones spécifiquement, elle correspond ni plus ni moins à une alimentation saine, équilibrée et variée ! Voici quelques points primordiaux sur lesquels s’axer pour ses hormones.
Des études ont montré que la consommation d'aliments à fort index glycémique et de produits laitiers augmente les taux d'insuline et de l’hormone IGF1. Or ces deux hormones peuvent se lier à des récepteurs ce qui va stimuler la production d'androgènes, comme la testostérone, et inhiber la conversion de la testostérone en oestrogène. Un excès d'insuline dans le sang va donc augmenter les déséquilibres hormonaux [25].
Un régime pauvre en charge glycémique réduit l'index d'androgène libre et augmente la protéine de liaison à l’IGF1, et un régime pauvre en index et en charge glycémique diminue les niveaux d'IGF1, ce qui va diminuer la production d’androgènes et favoriser leur conversion en oestrogènes [26].
_Il faut donc consommer des aliments à faible index et charge glycémique, comme : certains fruits (pomme, poire), des oléagineux (noix de pécan, noix de cajou), les légumes et les légumineuses [27].
Attention aux fruits à index glycémique élevé, comme la mangue, le melon, l'ananas, la pastèque, les cerises, la papaye, le raisin, la banane, ou encore les fruits secs._
L’alimentation anti-inflammatoire repose sur deux principes : d’une part ne pas ajouter de l’inflammation à celle déjà présente, et d’autre part apaiser l’inflammation.
Ne pas ajouter d’huile sur le feu
Apaiser le feu
Pour en savoir plus, allez voir notre article sur alimentation et inflammation.
Le zinc permet notamment à réduire l'inflammation et à permettre une meilleure oxygénation de l’utérus [29], et ainsi à réduire les effets de prostaglandines [30] et donc à réduire l’intensité et la durée des douleurs de règles [31]. Des études ont montré que son action pouvait renforcer l’action des anti-inflammatoires [32], voire même diminuer leur prise [33].
Le zinc est également très important en période de conception, allez voir notre article sur ce sujet.
Aider le foie dans son travail de régulation hormonale : il est notamment en charge de mettre de côté l’oestrogène en excès pour ensuite le faire excréter du corps. Manger des aliments de la famille des choux peut ici être d’une grande aide.
Consommez des légumes soufrés (c’est-à-dire riches en composés contenant du soufre, comme l’ail, l’oignon, l’échalote, la ciboulette, le poireau et le choux, les navets, les radis) et des légumes verts à feuilles. Vous pouvez aussi prendre des carottes crues avec la peau (la carotte possède certaines fibres très utiles pour évacuer les oestrogènes excédentaires).
On favorise les fruits et légumes les plus colorés. Ce sont les antioxydants qui sont responsables de la couleur dans les végétaux.
Par exemple, mangez plutôt un oignon rouge qu’un oignon blanc.
Vous pouvez consommer du magnésium (faites le plein de magnésium avec nos Nutrichoc) et de la vitamine B6 (à retrouver dans le Moon pack), qui vous aideront à équilibrer vos hormones. La vitamine B6 contribue à réguler l'activité hormonale. Par exemple, en cas de carence en vitamine B6, les niveaux de progestérone augmentent entre 60 et 90%, et ceux d'oestrogènes augmentent à 85%, créant un déséquilibre hormonal et des troubles du cycle [34].
De plus, les études montrent qu’une augmentation des apports en magnésium fait diminuer le stress, et qu’une supplémentation en magnésium est bénéfique chez des sujets stressés [35]. L’effet combiné du magnésium et de la vitamine B6 pourrait également aider en cas d’anxiété [36].
Pour cela vous pouvez consommer des aliments tels que : menthe, romarin, foie de veau ou de dinde, saumon et maquereau, graines et oléagineux, poivrons, choux de Bruxelles, poireaux, banane.
Seed syncing
Le seed syncing ou la synchronisation des graines est une pratique issue de la naturopathie qui s’appuie sur les différentes propriétés des graines notamment leurs intérêts sur les déséquilibres hormonaux. Les graines de lin contiennent des lignanes qui vont agir sur les oestrogènes. Le magnésium des graines aide également avec les hormones, tout comme la vitamine B1, le zinc, les acides gras et les fibres ! Notre Moon pack s’inspire du seed syncing, et chaque bouchée couvre 75% des apports journaliers recommandés en vitamine B6 !
La maca pour les déséquilibres hormonaux
Le shatavari pour réguler le cycle
La betterave pour diminuer l’inflammation
Certaines plantes vont agir sur les niveaux hormonaux.
De nombreux aspects de notre mode de vie actuel sont pour ainsi dire inflammatoires, autrement dit ils alimentent notre feu interne. Malheureusement, les médicaments anti-inflammatoires ont tendance à contribuer à la perméabilité intestinale, et donc à l’inflammation chronique [49], un comble !
Attention pilule
La pilule ne régulant pas les hormones, elle ne fait que masquer les symptômes sans régler le problème à la source. Elle ne peut donc pas être considérée comme un traitement pour les dérèglements hormonaux. Par ailleurs, la pilule contribue à l’inflammation chronique [50].
Manger bio
Surveiller les contenants et ustensiles alimentaires
Faire attention aux cosmétiques
Pour en savoir plus sur ce sujet, allez voir notre article sur les perturbateurs endocriniens et le cycle féminin.
L’exercice physique permet notamment de rendre les cellules musculaires plus sensibles à l’insuline. Or plus les cellules seront sensibles à l’insuline, meilleur sera l’équilibre hormonal. Par exemple, des sessions de renforcement musculaire progressif peuvent réduire la résistance à l’insuline [53] mais aussi diminuer les taux d’androgènes libres [54].
De plus, le sport a un effet bénéfique sur l’inflammation [55]. Attention cependant au sport trop intense et trop fréquemment : dans ce cas il peut être une source d'inflammation...
Le stress, la fatigue, l’inflammation, le microbiote, l’environnement extérieur sont autant de facteurs qui vont jouer sur notre équilibre hormonal.
Il est important d’agir et de maîtriser ces facteurs car l’équilibre hormonal aura des conséquences entre autres sur le cycle menstruel, la fertilité, le poids, l’humeur, et l’état de santé général.
L’inflammation est la base de ces déséquilibres, vous pouvez donc agir au travers de votre alimentation ou encore en faisant attention aux médicaments.
Sources
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Pour vous aider
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